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 REMEMBER ME ~ Louise Dio

 
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MessageJeu 14 Mai - 18:26
REMEMBER ME ~ Louise Dio Tumblr_mjqh7zNT7s1ru0usco4_500

Il n'y a nulle mélancolie autre que chez l'animal le plus animal d'entre tous.
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Solo



Plic, plic, plic.

Goutte après goutte, la pluie s'abattait sur les vitres de son bureau, comme une mélodie peu gracieuse et presque agressive, brouillant sans discontinuer la vue qu'elle avait du parc de Poudlard. Une vue guère réjouissante et presque aussi peu intéressante. Cela faisait quelques jours qu'elle était revenue à Poudlard après les fêtes de fin d'année qu'elle avait passé au manoir SkyDio, dirigeant entièrement ses pensées sur ses cours et ses élèves maintenant qu'elle avait réglé les affaires familiales les plus urgentes. Cependant la lettre qu'elle avait reçu le matin ne pouvait que ramener à son esprit des considérations plus... familiales. Elle s'y attendait, le jeune homme s'était montré bien trop empressé envers sa fille pour qu'elle ne puisse rien soupçonner...




Le bruissements des voix se mêlait aux tintements des verres, chacun souriant convenablement, civilisés et bien éduqués, dans une parfaite hypocrisie. Après avoir tournoyé à droite et à gauche pour saluer qui une cousine, qui un oncle, qui un petit-cousin, voici qu'elle faisait face, avec sa fille aînée à l'un de ses cousins, Harvey, qui avait absolument tenu à leur présenter un jeune homme prometteur et son père. Un McKinnon, peu importe son prénom, qui après avoir fait un baisemain à Artémisia et sa mère, avait quémandé l'approbation de son paternel. Avait, naturellement, commencé, une discussion entre-croisé, Artémisia et son nouveau soupirant d'un côté et de l'autre, Louise avait été accaparé par son géniteur qui s'était fait un devoir de louer sa beauté, sa grâce et la réputation de sa famille. Pour être moins subtile, il aurait sans doute fallu qu'ils viennent avec des écharpes et des pancartes signalant leur attention de séduire l’aînée des Dio.

    Artémisia ~ Je suis navrée M. McKinnon, je me sens bien trop gauche et trop timide pour oser davantage de familiarité avec vous, je craindrais de vous donner une fausse impression comme le font ces dames du commun auxquelles vous n'accordez d'attention que le temps d'un baiser.


Louise pinça ses lèvres, que le père McKinnon prit pour une moue prudente, alors qu'elle ne réagissait qu'aux propos de sa fille, intérieurement amusée. Oui, c'était bien sa fille cela. Un savant mélange de pudeur, de prudence et de pertinence. Même si elle ne le regardait pas, la Dio devinait que le garçon devait être gêné que sa réputation de coureur lui soit ainsi rappelé alors qu'Artémisia se confondait en fausses excuses, remplaçant baiser par regard. Quoi que, de toute évidence, le jeune homme confonde tout autant les deux...





... Mais cela ne rendait pas la chose plus aisée pour autant. Il lui faudrait avoir une discussion avec Artémisia dans les plus brefs délais. Elles ne pourraient s’accommoder d'attendre les prochaines vacances qu'elle se tienne dans un endroit plus approprié. A travers la vitre embué et brouillé d'eau dégoulinante, la Dio entrevit le visage du jeune promis. Il n'était pas laid et n'avait pas l'air méchant, peut-être finirait-elle par s'en accommoder, comme elle-même s'était accommodé de son père. Ce n'était assurément pas la vie qu'elle lui souhaitait mais on ne pouvait dédaigner une offre des McKinnon, une famille de sorciers parmi les plus talentueux et dont la moitié de la famille se trouvaient parmi les aurors ou la brigade de la police magique...




... Etant inconcevable que ses enfants se baladent sans chaperons, autant pour les protéger que pour protéger la famille, sa benjamine, son père et sa grand-mère accompagnaient un à plusieurs de ses enfants. Marque de confiance, surtout après le peu qu'elle avait entendu, Louise n'avait laissé qu'Artémisia déambuler seule, quoi qu'elle gardait un oeil sur elle. Louise écoutait passivement le discours fort prometteur en banalités que lui offrait le fils d'une tante McLeod. Il lui semblait qu'il essayait de démontrer la supériorité des McLeod et leur prospérité, comme si cela impliquait qu'ils dominaient les Dio. Rien que de très commun, hélas, l'originalité n'était pas l'apanage des membres de cette famille. Elle hocha la tête au moment adéquat, répondant poliment :

    Louise ~ C'est sans aucun doute très impressionnant, vous devez en être très fiers.


Rasséréné par l'encouragement de sa cousine, l'homme continua sur sa lancée tandis Louise guettait Artémisia juste derrière lui. Cette dernière semblait en grande discussion avec son soupirant. La deuxième fois de la soirée, mais cette fois-ci, sans adultes pour les chaperonner. Une approche des plus effrontée mais qui révélait l'empressement sinon des McKinnon, au moins du garçon....





... Mais étaient-ils véritablement intéressants ? Les McKinnon jouissaient d'une réputation certaine, mais étaient-ils prêt à donner un de ses fils aux Dio ? C'était surtout la contrepartie qui l'importait. Étaient-ils au courant qu'Artémisia n'avait pas le don contrairement à Cassandra ? Étaient-ils intéressés par les Dio pour une autre raison ? Elle restait dans le flou tant le père n'avait eu de cesse de vouloir lui vanter la famille sans jamais faire signe de ce qu'ils pouvaient retirer de cette union. Elle ne pouvait arrêter sa décision. Artémisia était son aînée, elle ne pouvait se tromper. D'autant plus qu'elle n'avait encore pas eu l'occasion d'arranger de mariage. Sa mère l'y avait pressé pourtant, avant qu'Artémisia n'arrive à Poudlard, mais Louise avait toujours fait mine d'être peu intéressée par les parties qu'elle trouvait, estimant qu'Artémisia était trop jeune pour être enchaînée à une promesse, comme elle-même l'avait été...




... Portant la coupe à ses lèvres, Louise haussa les sourcils avec surprise alors que sa tante lui demandait si le jeune McKinnon n'avait pas eu un coup de foudre pour Artémisia. Les McLeod avaient-ils un intérêt dans cette liaison potentielle ? Jusque-là, ils s'étaient donnés un place de spectateur, comme s'ils avaient simplement rendu service. Cette fois-ci, sa tante n'avait pu cacher une certaine... excitation. A attribuer à son âge -où l'on avait si peu divertissements digne d'intérêt- ou à un intérêt qui lui était inconnu.

    Louise ~ De cela, je doute, ma tante, même si cela serait bien amusant. N'est-il pas étrange, pour séduire une demoiselle, de vanter devant elle, les charmes d'une autre ?
    Tante ~ Une autre, dites-vous ? Est-ce possible ? Mais de qui donc s'agit-il ? Artémisia vous en aurait-elle parler.
    Tante ~ Mais de vous-même ma chère tante.


Un sourire amusée sur les lèvres, Louise but une autre gorgée, alors que sa tante semblait infiniment soulagé. Avant de la laisser répondre, son époux s'aventura jusqu'à elle :

    Oncle ~ Pardonnez mon intrusion mesdames, mais votre discussion m'a rendu curieux. Qu'est-ce donc qui vous amuse tant ?
    Tante ~ Louise me taquine, cher époux, rien de plus.
    Louise ~ Ma tante, vous me prêtez des intentions bien trop malignes et bien trop cruelles. N'est-il pas naturel de vanter vos charmes ? Mon oncle, n'êtes-vous pas d'accord ?
    Oncle ~ Assurémment, mais de quoi s'agit-il ?
    Louise poursuivant comme si elle ne l'avait pas entendu~ Le père comme le fils n'ont eu de cesse de glorifier votre beauté et votre réputation et de souligner à quel point une amitié entre vous serait souhaitable.
    Oncle ~ Une amitié ? Mais qu'est-ce donc ?
    Louise ~ Pardonnez-moi mon oncle, je vois ma très chère Mari pâlir, sans doute vient-elle d'avoir une vision et je serais une bien mauvaise soeur de ne pas lui apporter le réconfort d'une coupe.


Une brève révérence plus tard, Louise s'était éloignée, se faufilant entre les gens en direction de Mari, sans pour autant avoir l'intention de la rejoindre...





... Keith avait assurément été un allié dans cette lutte. Homme d'une société des plus normales où le mariage se fait par amour, il avait vite compris que son amour ne saurait jamais payé de retour, qu'il avait été piégé, coincé, à vie, et qu'il devrait s'en accommoder. Dans cette épreuve, ils s'étaient alliés, ne souhaitant le même avenir que le leur à leurs enfants. Cela lui avait même coûté la vie. Cela et tant d'autres choses. Pendant ce Noël, sa compagnie et son soutien lui avait manqué car il aurait sans doute trouver les mots pour lui éclaircir l'esprit et trouver la vérité dans tout cela. La suite allait être sans aucun doute épineuse car les McKinnon étaient réellement très empressés et Louise doutait, que comme ça l'était pour Keith, l'amour soit leur motivation. La flatterie la plus dévoyée, soumise et subtile se devait d'être dans de telles circonstances, accompagné d'une bonne dose de modestie. A moins qu'elle ne joue la carte de l'inflexible, ainsi qu'elle était plus à l'aise. Montrer sa nuque pour tenter l'adversaire à la morsure était probablement plus adapté aux manières de sa fille car elle n'était pas encore cernée par son soupirant et sa famille qui ne semblaient n'avoir rien remarquer de son intelligence...




Souriante, Louise faisait face au paternel du soupirant de sa fille, ainsi qu'à son grand-oncle et l'une de ses cousines en compagnie de son père. Une discussion bien animée avait débuté et c'était à qui vanterait le mieux les aimables qualités de sa fille.

    McKinnon Sr ~ Cette jeune fille est assurément délicieuse, je ne crois pas avoir jamais vu de femme plus gracieuse de ma vie.
    Louise ~ Lorsque l'on connait la beauté de votre regrettée épouse, mon cher, on ne saurait recevoir plus beau compliment. Je suis bien aise qu'Artémisia ne soit pas là pour l'entendre, sa modestie ne saurait souffrir de flatteries sans embarras.
    Cousine ~ Quand on vous voit chère cousine, difficile de s'attendre à autre chose de la part d'Artémisia pourtant.
    Louise ~ C'est moi que vous allez gêner chère amie, non de modestie mais d'embarras. Vous me connaissez assez pour savoir que la modestie a, hélas, toujours été absent de mes qualités, c'est son père, mon regretté époux qu'il faut louer pour cela.
    Cousine ~ Vous avez raison Louise, je ne crois pas avoir jamais vu la rougeur vous monter aux joues.
    Louise ~ C'est que je suis peu sensible aux tumultes de l'âme, je n'ai plus votre innocence depuis bien longtemps. Je doute que ce soit une qualité à laquelle vous êtes sensibles, monsieur, je crois que les talents de magie vous sont bien plus familiers et plus utiles, n'est-ce pas ?
    Grand-Oncle ~ Si bien, si bien. Mais les qualités de l'âme ne sont jamais négligeables. Un sorcier sans moral n'est qu'une bête, la magie ne peut le sauver.
    Louise ~ Alors il est heureux que vous ayez les deux, monsieur. La clairvoyance et la simplicité de votre esprit pourrait me faire oublier la qualité de votre langage...


Le traiter d'idiot n'était certainement pas une excellente idée, mais Louise avait toujours aimé piquer les gens. Et cela était encore plus savoureux quand l'interlocuteur prenait cela pour un compliment. Presque encore plus en voyant sa cousine, qui, elle, avait comprit, rougir, lui offrant une perche presque trop belle...





... Encore un Noël où elle avait réussit à déjouer la plupart des attaques, encaissant certaines d'entre elles avec le sourire, et vexer la plupart de ses tantes, cousines et même un oncle ou deux. La parenthèse McKinnon avait été presque le bienvenu car elle n'avait été alpagué qu'une fois ou deux pour quémander l'aide de Mari ou Elisabeth au cours du dîner. C'était avec beaucoup de désolation que Louise s'était faite un devoir de décliner toutes ces demandes. Cela lui coûterait sans doute davantage de mépris et de colère des McLeod, mais elle ne pouvait se permettre d'accéder à leurs demandes, d'autant plus qu'elles n'avaient rien à y gagner. La seule raison de leur intrusion dans l'existence des Dio était la vie de son père. Lui mort, elle n'aurait plus aucune raison de garder contact. Il lui fallait nouer d'autres alliances, des vraies cette fois-ci.

Tac, tac, tac.

Louise tourna les yeux vers Némésis, sur son perchoir qui la fixait. Oui, elle devait répondre. Elle devait au moins cela à Mari. Mari, très chère Mari. Ce n'était pas Elisabeth qui aurait eu ce geste-là. Son antipathie à son encontre avait toujours desservis la famille. Jusque-là, elle avait obéit à ses décisions, cependant, elle devait bien lui reconnaître cela. Mais, après tout, ce n'était pas comme si elle avait eu le choix. Avec Cassandra et probablement Lume, Elisabeth perdait des cartes dans son jeu et elle n'avait pas d'autres choix que de plier. Jamais Louise n'avait eu besoin de se montrer stratège avec Mari. Non qu'elle ait un plus grand sens de la Famille ou des responsabilités qu'Elisabeth, mais elle faisait cela pour Louise, parce qu'elle l'appréciait presque comme une mère. Et probablement parce qu'elle était tout simplement adorable.

Se rasseyant à son bureau, Louise prit une plume et commença à rédiger sa réponse. Une autre lettre serait, ensuite, envoyée à Artémisia. Et pour la suite, les McKinnon devraient dévoiler leur jeu pour espérer un encouragement de leur part.
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