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 stand by you (amucie)

 
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Amalia Potter
Amalia Potter
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MessageJeu 14 Mai - 19:32
La forme de ses fesses viendrait presque tatouer de leur présence l’herbe gisant sous celles-ci, le froid les endormant. Amalia était fatiguée parce qu’elle avait veillé toute la nuit, cherchant un moyen d’aborder comme un autre le sujet. Elle avait vu les regards perplexes de son amie – et elle-même ne savait pas quoi lui dire. Elle savait juste que y avait un truc qui allait pas chez elle, comme une maladie dont elle était victime. Elle sentait la fièvre l’envahir, empourprer ses joues d’un rouge plus coloré que d’habitude. Elle sentait son cœur se soulevait à un rythme inquiétant, comme s’il cherchait à fuir sa poitrine pour faire le tour du monde en un temps record. Amalia, elle avait la tête qui tournait à force de réfléchir. Elle avait l’esprit qui s’échauffait à essayer de comprendre l’inexplicable. Elle essayait en vain de contenir le stress qui l’envahissait, doucement, mais avec une ambition ravageuse. Elle jouait avec un stylo, qu’elle s’était même mise à mâchouiller, tirait parfois sur le bout de sa jupe qu’elle remettait toutes les deux secondes. Elle se sentait bizarre – anxieuse, et c’était pas le genre de sentiment que Malia avait l’habitude de ressentir. Un mot glissé maladroitement dans la poche de la veste de Lucie pendant un cours qu’elles avaient eu en commun dans la matinée, et elle se tenait maladroitement dans l’herbe, à attendre sa meilleure amie. Et au final, elle savait même pas pourquoi. Parce qu’elle regardait de trop près les lèvres d’Alva ? Qu’elle espérait pouvoir poser les siennes ? Non. L’idée, elle la rejetait d’un coup vif de la tête, si vif qu’on pourrait croire qu’elle cherchait à chasser une quelconque araignée de ses cheveux mais ce n’était que ses pensées impures qu’elle voulait faire disparaître. Elle avait l’impression que les minutes se transformaient en heures, se demandant presque si Lucie avait réussi à avoir le message. Elle se savait discrète mais loin d’être invisible. Elle se doutait bien qu’avec ses doigts élancés, la serpent avait dû remarquer le papier qu’elle venait de lui glisser dans sa poche. Trépignant d’impatience, soupirant à s’en décoller la mâchoire, Malia était sur le point de partir, d’abandonner l’idée même de parler de ça, sans savoir ce que ce ça voulait vraiment dire. Et là, Lucie et ses cheveux blonds. Lucie et sa démarche gracieuse, de petite princesse qu’on aimait haïr autant qu'aimer, Lucie et ses perpétuels bouquins qu’elle n’arrivait jamais à quitter. « Enfin, par Merlin ! » Plus un cri de désespoir qu’autre chose, elle sauta sur ses pieds et accosta la blonde en venant mettre son bras autour de son épaule. « J’ai cru que tu allais me poser un lapin. » Une moue d’enfant venant se peindre sur ses lèvres, et voilà Amalia qui sourit de nouveau. « Faut vraiment qu’on parle, Lu. Je crois que je deviens folle. » Elle lâcha son amie, se retourna pour s’évertuer à écraser chaque parcelle d’herbe  enneigée de ses pieds – elle s’était mise à faire les cent pas, en attendant une quelconque réponse de Lucie, comme si la Rosier allait deviner sans qu’elle n’ait à s’expliquer. Oui, voilà, je deviens folle.
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Lucie Rosier
Lucie Rosier
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MessageJeu 14 Mai - 22:30
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@AMALIA POTTER
Sa journée est rythmée comme un automate ; petit robot magique qui sait effectuer des actions en même temps. Elle effectue sa garde de préfète, déguste son petit-déjeuner, travaille comme une acharnée à son cours de potion, puis de transplannage. Si déterminée, si concentrée qu’elle ne voit pas la main de Malia se glisser dans sa poche. Elle s’empresse d’enchaîner par un déjeuner, puis ses cours optionnels d’étude des runes et d’arithmancie. A peine le temps de respirer, de rire, son horloge interne sait parfaitement le rythme que prend sa journée. Ses habitudes sont méticuleuses tout comme son apparence. Muni de ses plus belles barrettes perlées pour repousser sa longue chevelure lisse, le style de la petite princesse a toute son importance. Une fois le cours terminé, elle s’empresse d’aller jusqu’à sa salle commune pour déposer ses livres et prendre celui de métamorphosage pour une séance de révision à la bibliothèque. Elle se doit de dépasser Alva, d’être meilleure qu’elle et cela doit s’accomplir dans n’importe quelle matière, dont les métamorphoses. En un instant, elle sent une bosse dans sa poche, quelque chose d’inhabituel. Sa main s’y glisse pour sentir le papier – aurait-elle glissé une annotation ? impossible, il ne serait pas plié de cette manière -. L’écriture de Malia est tout à fait reconnaissable, et le lieu de rendez-vous la surprend quand ses yeux fixent sa montre. Elle soupire en regardant son livre, entre la compétition et le choix du cœur, avant de saisir le livre et de descendre les escaliers rapidement. Jamais on ne verra la princesse courir, elle tient à son élégance. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de presser le pas, dévalant, montant les escaliers, frappant de ses derbies noirs le sol de pierre. Elle s’empresse d’enrouler une écharpe pour recouvrir son corps avant de s’élancer dans la neige rejoindre Malia. « Enfin, par Merlin ! » Elle sentit le bras de Malia sur son corps. « J’ai cru que tu allais me poser un lapin. » La main de Lucie tapa directement celle de Malia avec douceur pour respirer un bon coup ; son cardio a pris un coup. « C’est bien ce qui a fallu se passer. Tu aurais pu me faire signe pour le mot ! » Elle ne peut s’empêcher d’étaler son beau sourire, divin sourire d’une rose ouverte sur le monde, sur la nature qui l’entoure. « Faut vraiment qu’on parle, Lu. Je crois que je deviens folle. » Les yeux de Lu viennent scruter ceux de Malia qui fuient, ses pas se faufilent dans la neige, sa silhouette se dessine sous la peur et le stress. Lucie reconnaît ces attitudes, ses signaux d’alerte ; ils sont des signes de vitalité constante chez elle. Comme si la princesse était née sous le signe de la panique. Elle le ressent en elle, cette démangeaison interne qui tiraille Malia, elle en a même peur suite à ces mots. « Tout va bien ? » Elle ose enfin canaliser la toupie en apposant une main sur son épaule pour la garder en face d’elle. « Calme-toi. Tu ne le deviens pas, tu l’es déjà. Tu ne t’en rends compte que maintenant ? » Un sourire moqueur éclaire ses lèvres alors que sa main caresse maternellement l’épaule de l’adolescente. « Plus sérieusement, qu’est-ce qui ne va pas ? » Le ton est inquiet mais se veut mesurer, le calme revenu. Elle intériorise ses peurs, cache ses inquiétudes d’un voile maternel et perfectionniste. Une dérangeante habitude dont elle ne peut se défaire, un voile sur les sentiments qui lui est bien plus aisé que la contemplation interne.

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Amalia Potter
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MessageVen 15 Mai - 8:11
Le froid lui mordait la peau, picotait chaque extrémité de ses doigts malgré les gants qu’elle avait enfilés. Amalia ne s’en souciait pas réellement. Elle aimait cette sensation glaciale venant lui chatouiller la chair, ça lui permettait de se sentir vivante. Elle regarda son amie, son sourire menaçait de disparaître. « Quoi ? Je pensais que tu avais des yeux partout, pourtant. » Un rire nerveux sortit de ses lippes, plus nerveux qu’elle ne l’aurait voulu, et clairement suspicieux. Elle savait très que bien que la serpentard n’allait rien comprendre. La Potter était loin d’être dans son état normal, à arpenter le parc enneigé de manière rythmé, de quoi la réchauffer au moins. Elle jouait avec ses mains, les tortillait dans tous les sens alors qu’elle avait lâché Lucie pour arpenter la neige, entendant le petit craquement de la neige sous ses semelles. « Lu, je suis sérieuse ! Et je retiens le fait que tu me prennes pour une folle. » Elle jeta un regard inquisiteur à la potionniste, cherchant à lui montrer qu’elle n’allait pas accepter sa moquerie alors qu’au fond d’elle, elle en rigolait. Et elle en aurait ri si elle n’était pas autant anxieuse. L’anxiété, en plus, ce n’était clairement pas un truc bon pour son organisme ou dont elle était habituée. Elle ne voulait pas inquiéter, Lucie, la rendre plus stressée qu’elle ne l’était déjà. Elle aimerait être là pour lui permettre de décompresser entre les cours, plutôt qu’être la source de tous ses ennuis. « Disons que… » Elle cherchait ses mots. Elle voulait permettre à la Rosier de la comprendre, d’enlever la confusion qui l’assaillait mais elle n’y arrivait pas. La sorcière ne faisait que balbutier, et n’arrivait même pas à finir complètement sa phrase comme si quelque chose la bloquait, l’empêcher d’exprimer ce que son cœur ressentait mais que son esprit essayait d’annihiler. Elle s’arrêta de marcher, de tourner en rond comme une chouette ne trouvant pas la destination de la lettre à livrer. Elle se tourna à nouveau vers Lucie, croisa son regard et elle pouvait sentir que la sorcière voulait être là pour elle. Un soupir, aussi long que peu gracieux sortit de ses lèvres refroidies par le temps. « Y a quelque chose qui va pas chez moi, Lu. » Y avait rien qui allait vraiment chez elle de base, elle était toujours trop quelque chose pour quelqu’un et jamais assez pour d’autres. Le soleil qui éblouissait les autres, voilà ce qu’elle était ou le vilain petit canard à vouloir se rebeller constamment. Et puis, y avait ça. Les sensations qui naissaient chez elle, qui l’effrayaient plus qu’elle ne voulait. Y avait les regards qu’elle échangeait avec Alva, toujours à les rallonger, pour goûter un peu plus à ce contact. Y avait cette envie de l’encourager, au point de trahir sa maison et ses amis gryffondors. Y avait ce changement troublant parce que le désir de s’amuser avait changé pour quelque chose qui lui semblait si étranger. « Je pense que je suis malade ou quelque chose comme ça.. Ouais, c’est ça, je dois avoir de la fièvre parce que ce qui se passe avec moi, c’est pas naturel ! » Ses mots étaient violents, épineux et dirigés contre elle-même.  
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Lucie Rosier
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MessageDim 17 Mai - 11:49
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@AMALIA POTTER
« Quoi ? Je pensais que tu avais des yeux partout, pourtant. » Foudroyée par ce pique acéré, elle ne peut s’empêcher de ne rien rétorquer car il faut croire que pour une fois, Lucie Rosier a tort. Elle ne le dirait pas si fort, mais son cœur se serre à l’idée d’avoir loupé une information aussi importante. Surtout face à l’état de crise de la jeune Potter. Le silence fut préférable pour la Rosier, étant plus à l’aise avec un simple regard bleu perçant. Ses yeux fixèrent la silhouette de la Potter qui dansait une rythmique endiablée de la panique, comme si son cœur était à vif. « Lu, je suis sérieuse ! Et je retiens le fait que tu me prennes pour une folle. » Le rire d’Amalia brise la glace, transperce soudainement les oreilles de Lucie, déjà parti ailleurs dans ses pensées, planifiant ses heures de révision nocturne. « Cela n’a pas changé depuis la première année. » Elle ne peut s’empêcher d’avoir un sourire narquois, cela est trop aisé de rembarrer son amie en montrant son soutien. Mots ardus qui se veulent réconfortant, appréciant la rudesse à la douceur. Et puis vint la question fatidique, une question qui reste omniprésente, gravée dans les pensées de la griffonne comme du serpent. Question qui fait tâche et qui se veut libératrice, qui interroge le fond d’une pensée et la douceur d’une émotion naissante.  « Disons que… » L’hésitation d’Amalia absorbe Lucie, comme si elle n’avait jamais vu sa meilleure amie sans mots, sans expressions pour décrire ce qu’elle ressent. Des pas de danse qui tourne sur eux-mêmes, d’une grâce si imparfaite, gauche et brutal, pourtant fort d’une sensibilité exquise. Ce n’est qu’au bout du treizième tour (Lucie avait compté) qu’elle s’arrêta enfin pour fixer la belle blonde. « Y a quelque chose qui va pas chez moi, Lu. » Grand silence dubitatif, ne relâchant aucune émotion, aucun sentiment, elle resta debout, fixant ainsi ses yeux pour analyser ses mots. Des tas d’idées lui vinrent à l’esprit comme une maladie, une addiction, quelque chose de dangereux, de nocifs. Tout traversa son esprit en un rien de temps comme une analyse minimaliste du corps de sa meilleure amie, pouvant indiquer le mal qui la ronge. « Comment ça ? » Le ton n’est plus rieur, plus doux, il est jaugé d’une grande froideur qui se veut réfléchi, insistante. Que pouvait-il arriver à cette boule d’énergie d’Amalia ? L’évasion des mots et la peur du regard trahisse le comportement fugitif de la belle qui se sent si vite prise au piège. « Je pense que je suis malade ou quelque chose comme ça.. Ouais, c’est ça, je dois avoir de la fièvre parce que ce qui se passe avec moi, c’est pas naturel ! » Les mots d’Amalia deviennent tranchants, violents, volubiles, rompant avec le dynamisme et la joie qui en résultaient il y a quelques minutes. « Vérifions ça alors. » La blonde s’empresse d’enlever un gant pour poser sa main de cygne sur celui de la lionne. A part le contraste de la température extérieure, aucun signe ne montre une température étrange. « Non, tu n’as rien, du moins physiquement. » La main du front se déplace aussitôt pour attraper le bras de la lionne comme la pince d’un crabe. « Naturellement, tout fonctionne chez toi. Maintenant Amalia, tu peux me dire ce qui te pose problème. » Ses mots deviennent plus doux, comme des bonbons acidulés, du chocolat qui vienne réchauffer le cœur. Son regard se veut franc et délicat, cherchant à apaiser les sentiments de l’adolescente. « Crois-moi, tu es normale. Pas banale, pas commune, mais c’est pour ça que je t…t’apprécie. » La pause délicate, pudeur sentimentale qui se veut de nouveau véritable, mais pourtant si douce et pur. Deux sœurs sans parents, deux opposés qui s’attirent, des aimants qui s’admirent. Elles sont le reflet de l’une, l’identité de l’autre ; des âmes sœurs. Un amour inconditionnel, au-delà d’un grand amour ; c’est une amitié éternel qui les relie depuis ce wagon dans le train.

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Amalia Potter
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MessageMar 16 Juin - 11:46
Elle est là, à piétiner la neige de ses pas. A se montrer comme une boule de stress sur le point d’exploser. Et Lucie la regarde, cherche à comprendre pourquoi Amalia dit des choses pareilles, se montre encore plus bizarre que d’habitude, mais Malia, elle en a trop sur le cœur pour rester immobile. Elle a trop peur de révéler ce qui est pour elle l’impardonnable. Déjà qu’elle n’offre pas à ses parents un avenir radieux, elle leur enlève un bon mariage, de futurs petits enfants. Malia ne veut ni mari, ni enfants. Elle veut une autre fille – femme – pour partager sa vie, et ça lui fait peur. Beaucoup trop peur. Elle se doute que Lucie ne sera pas de ceux qui la jugeront mais elle ne veut pas que ça mette un froid entre les deux, une sorte de malaise ambiant. Elle aime Lucie à s’en crever le cœur mais n’a jamais été attirée par elle. Et les gens ? Qu’est-ce qu’ils diraient ? Ils lui cracheraient des méchancetés au visage, la fuiraient. Les filles auraient peur que Malia les drague, et les mecs se moqueraient d’elle. « Arrête Lucie ! C’est pas en me touchant le front que tu trouveras ce qui va pas avec moi. » Elle veut pas être méchante – et c’est le cas pourtant. Ses mots écorchent, et elle aurait pu, à une seconde près, lui enlever la main. Elle sait que sa meilleure amie veut bien faire, cherche à trouver des solutions malgré l’inconnu. Sauf que Malia veut juste que Lucie l’écoute, parce qu’elle a déjà du mal à se l’avouer à elle-même qu’elle pense qu’elle ne sera jamais capable de l’avouer au monde entier. Lucie se livre, fait part de ses sentiments, ce qu’elle a toujours du mal à faire pourtant. « Je t’aime aussi, Lu. » Elle sait que Lucie ne sera jamais capable d’employer un mot aussi fort, mais la Potter sait aussi que leur amitié est aussi forte. Que ce n’est pas que de l’affection, mais un réel sentiment d’amour parce qu’elles sont plus sœurs qu’amies. Elle décale la main de la Rosier qui est sur son bras pour la placer dans sa main. « Si je te disais que j’aime les filles, tu répondrais quoi ? » Elle plonge ses iris claires dans celles de son amie. Le regard est profond, insistant et la peur lacère les entrailles de Malia. Elle a la peur au ventre, elle a peur du rejet. Mais Malia est comme ça, elle panique puis agit ou agit puis panique. Là, elle a décidé de parler, parce qu’il valait mieux tout dire à Lucie que se laisser mourir de l’intérieur.
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Lucie Rosier
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MessageDim 21 Juin - 18:09
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@AMALIA POTTER
Elle ne comprend pas la gamine, elle ne comprend pas grand-chose. Quand il y a les silences, elle panique car le silence lui laisse entendre la solitude de son cœur. Puis quand les cries résonnent, l’entourent, elle panique de plus s’entendre elle-même, de ne plus se sentir respirer. Tous ses bruits dans sa tête en plus de l’ambiance de Poudlard ; il n’y a qu’avec sa Malia qu’elle se sent bien. Ses iris bleutés réconfortent son âme solitaire, comme une bouée auquel elle peut s’accrocher. « Arrête Lucie ! C’est pas en me touchant le front que tu trouveras ce qui va pas avec moi. » Les gestes sont violents, troublants, la surprennent sans pour autant vraiment comprendre. Un infini des pensées qui se réduit à un comportement agressif de Malia. La santé n’a rien à voir là-dedans, et la vipère ne peut s’empêcher de balayer cette optique des troubles émotifs de sa meilleure amie. Elle connaît la lionne, ses plaintes et ses rugissements. Une analyse véritable de la princesse solitaire qui ne peut s’empêcher de trembler devant les pleures de son soleil. Puis une déclamation de la lune au soleil, d’un pacte agréable, d’une tendresse infime. « Je t’aime aussi, Lu. » Son sourire ne peut s’empêcher d’élargir ses lippes, comme si Malia arrivait à décrypter les troubles sentimentaux de la blonde. Sa main délicate posée sur son épaule, se voit être saisi par les paumes fines pour s’embrasser avec les mains de sa meilleure amie afin de ne faire qu’une. Cette action surprend aussitôt Lucie sans pour autant la faire fuir, simplement observer le besoin pressant d’affection. « Si je te disais que j’aime les filles, tu répondrais quoi ? » Ses iris bleutés viennent se plonger dans l’océan du regard d’Amalia. Elle ne peut s’empêcher d’esquisser un sourcil de surprise avant d’aussitôt sourire. Elle aimerait mentir, lui dire qu’elle n’a pas vu les iris pétillantes envers certaines de leur camarade, l’air dégoûté ressenti auprès des garçons… Non, Amalia Potter est certainement une merveilleuse personne, mais est la plus mauvaise actrice. Ses doigts longs ne peuvent s’empêcher d’enserrer ceux de sa meilleure amie comme des griffes pour ne pas la lâcher, témoignant tout le soutien physique en une poignée avant d’ajouter : « Eh bien, il en est ainsi. Tu aimes les filles et c’est comme ça. » Ce n’est pas poétique comme elle aimerait le tourner. Ça ne résonne pas la puissance des mots, ça ne sent pas la tirade grandiloquente sur le pouvoir de l’amour. Elle se sent incapable de dire des pauvres mots sur un sentiment bien trop fort. Alors ses bras timides, retissant à tout mouvement affectif, s’empresse d’enlacer le cou de cette amie pour sentir son cœur battre contre le sien derrière les gros manteaux. « T’es la plus courageuse de toutes les personnes que je connais. Et si un jour on te barrera la route pour ton avenir professionnel ou amoureux, il aura deux supers nanas sur le dos. » Ses doigts caressent le visage pâle de la Potter d’une douceur profonde avant d’embrasser son front, comme baiser salvateur. « Les garçons ont pas de chance, ils loupent une superbe fille. » Elle ne peut s’empêcher de sourire, rire pour rassurer son âme sœur amical, cette sœur d’âme. « Peu importe qui tu aimes, je serai toujours là, et je me vois en droit de critiquer cette personne, peu importe son genre ! » La vipère connaît ses vices autant que ses atouts, et son regard aiguisé visera alors les beautés de Poudlard pour protéger sa sœur de leur cruauté. Peu importe son choix de vie, Lucie suivra Amalia pour l’éternité.

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