tu es allé poster une lettre pour un être cher. il neige un peu, mais la température est bonne. cependant, alors que tu ressors de la volière, tu ne fais pas attention à la glace qu'il y a au sol, et te voilà qui glisses dans les escaliers glacés. tu dégringoles, ou alors tu parviens à te rattraper ; il y a quelqu'un juste là, qui peut autant te sauver la peau que chuter avec toi.
précisions -- kate avait proposé être celle qui fait une chute. il est possible de continuer de le rp jusqu'à l'infirmerie, au besoin.
Si vous désirez créer un sujet de discussion rp pour mieux parler de votre situation et vous organiser, n'hésitez pas ! Vous pouvez le faire juste là.
Invité
Mar 19 Mai - 14:41
Winter wonderland
Les heures étaient encore jeunes en cette matinée d’hiver, et le froid vous mordait profondément dans la peau. Il fallait le vouloir, pour faire tout le chemin depuis sa salle commune jusqu’à la volière. Heureusement, le temps était clair. Le ciel pâle et bleu, le soleil bas sur l’horizon parvenait tout de même à raviver le peu de couleur qu’il restait au paysage. Les mains de Kate étaient recouvertes d’épais gants de laine, ses boucles broussailleuses s’échappaient de son large bonnet carmin, et son nez rougi par le froid dépassait de son col roulé remonté sur son menton. Malgré tout, le vent parvenait à se faufiler entre les mailles de ses vêtements, et la jeune gryffondor tremblait des pieds à la tête en arrivant à la volière.
Prenant le gant entre ses dents, elle libéra une de ses mains et saisit sa lettre d’une poche intérieure de son manteau. Ses yeux verts se posèrent sur l’adresse. 24, Westland Street, Londonderry, BT48, Ulster. Celle de ses parents. Elle n’avait pas vraiment envie de leur écrire, mais si elle ne le faisait pas, elle pouvait être certaine de le regretter en rentrant cet été…
« Dear mum and dad, everything’s alright here. » Ce n’était pas le cas. Ses résultats étaient pires que jamais. Et les BUSEs qui approchaient n’arrangeait rien. « I get along with my friends. » C’était faux. « I miss you a lot. » Faux aussi. Autant ne pas envoyer cette enveloppe bourrée de mensonge.
Cependant, avec un soupir, Kate attacha la lettre à la patte d’un hibou à sa portée, et l’amena prêt de la fenêtre. « Ne vole pas trop bas en arrivant. Et ne tarde pas trop longtemps. » lui murmura-t-elle avant de le laisser prendre son envol. Elle ne le regarda pas s’éloigner. Elle se sentait plus légère, avait cette sensation que l’on a quand on est enfin débarrassé d’un fardeau. Elle n’avait plus qu’une envie, retourner dans sa salle commune. Il fallait qu’elle finisse la rédaction de son parchemin sur les potions.
Ses yeux clairs soulignés de cernes fixaient le sol sans le voir. A peine libéré d’un ennui, son cerveau ne tardait pas à en trouver milles autres. Son devoir de potions ne serait pas facile. Il faudrait qu’elle parvienne à trouver les bonnes informations dans ses livres, et à les mettre dans un ordre respectable. Peu importait, de toute façon. Structuré ou non, informé ou non, elle ne s’attendait pas à avoir mieux qu’un…
« Wouaaaaahhhh !!! »
Ses pensées s’interrompirent soudainement lorsque son pieds glissa sous elle, entraînant tout son corps à sa suite. Elle réussit à reprendre appui sur les dernières marches de la volière, mais pas à récupérer son équilibre. Entraînée par son élan, elle n’en fût que propulsée plus bas encore, où William Wood venait de commencer à monter. Cette journée ne pouvait pas être pire...
Ce jour-là, le froid mordait la peau de ceux qui osaient sortir dehors. Le vent en avait contre tous les visages humains. Alors que William marchait vers la voilière, il se rendit compte qu'il aurait probablement dû mettre une tuque. Sa cape n'était définitivement pas assez. Comme à son habitude, il sifflote en marchant vers sa destination. Le vent couvre toutefois son sifflement.
Alors qu'il monte les escaliers, perdu dans sa tête, les yeux plissés à cause du vent, il entend un cri « Wouaaaaahhhh !!! » qui est rapidement suivi par un amas de vêtements, cheveux et jambes déboulant l'escalier. L'être malchanceux s'arrête à ses pieds. Le visage qui le regarde est loin d'être inconnu: « Eh bien dis donc, tu sais comment faire une entrée, ou descente, remarquée! » lui dit-il le sourire aux lèvres. Ce sourire n'a rien de commun. Il est un peu en coin, et ses yeux sont rieurs. Il se sait charmeur et l'utilise toujours à son avantage. Confiant, il tend la main vers Kate pour l'aider à se relever. Il ne sait pas si elle prendra la main, car elle tend à être plutôt difficile d'approche, et ce même s'ils sont dans la même maison ainsi que dans la même équipe de Quidditch.
Sans en avoir vraiment conscience, il prend un petit moment pour observer le visage de la jeune dame à ses pieds. Les yeux, les cheveux, les lèvres. Elle a un petit quelque chose qu'il ne peut pas nier. Il sait bien que même si c'est un charmeur né, une fille comme Kate n'est certainement pas intéressée par lui. Toutefois, il aime bien utiliser son charme quand même. Qui sait, peut-être réussira-t-il un jour?
En fait, William n'a pas eu de relation sérieuse depuis un moment. Bon, sa mère lui rappelle souvent qu'il est encore jeune et son horaire d'entraînement, plus le temps qu'il passe avec Elvira, sa cousine, rend les choses bien difficile. C'est pourquoi il est connu pour son charme, mais pas ses relations. La plupart des dames adore quand il flirt, mais s'esquive dès que les choses pourraient devenir sérieuse. Sa réputation est d'être un joueur, et pourtant, si on lui laissait la chance...
Invité
Sam 30 Mai - 12:27
Winter wonderland
Les marches étaient glaciales et sans pitié. La neige quant à elle avait décidé de lui ôter tout soutien. Elle s’arrêta sur le sol dur, gelé. Elle s’était fait mal, mais après plus d’une chute de balai, Kate avait apprit à faire avec ce genre de douleur… Elle se força à déplisser son visage et à refouler le lancement qui montait de sa jambe jusque sa hanche. Le sourire de William aida quelque peu. Il était plus facile de lui sourire en retour. L’étincelle de ses yeux noisettes chassa le froid de ses membres et envoya une vague de feu à l’assaut de ses joues. Kate avait conscience qu’il pouvait sans doute la voir rougir… Elle n’était pas certaine de savoir à quel point il se moquait d’elle cependant. Elle se sentait blessée, aussi bien physiquement que moralement. Alors que la rancoeur commençait à poindre, William lui tendit une main pour l’aider à se relever. Non, il ne l’avait pas dit méchamment. « Et oui, tu me connais, toujours à l’affût de la moindre occasion de me faire remarquer. » dit-elle avec une ironie pleine d’incertitude. « Faire brûler ma potion, rater un but, dévaler les escaliers en roulant... » Elle lui prit la main et se hissa tant bien que mal sur ses pieds, dépliant ses membres prudemment, s’assurant de ne pas aggraver la moindre blessure. Elle écarta ses cheveux de son visage, des morceaux de neige dure encore pris au piège dans ses boucles. « Merci, William. » Cela lui faisait toujours quelque chose de drôle, de dire son prénom. Comme une formule magique, mais sans baguette, comme un sort d’allégresse. Elle se ramena vite à la réalité cependant, baissant les yeux, éloignant son regard de ce sourire irrésistible. Elle savait ce que l’on pensait d’elle à Gryffondor, et surtout, ce que l’on disait de lui. La bonne-à-rien, la demi-cracmolle, le troll irlandais. Lui était le prince de Gryffondor, toutes les filles de son dortoir lui faisaient les yeux doux. Elle n’avait pas la moindre chance. C’est alors qu’elle réalisa qu’elle tenait toujours sa main dans la sienne. Ses doigts étaient chauds à travers la laine de ses gants, ramenant les sensations dans ses doigts engourdis par le froid...
Sur le dos, Kate, comme à son habitude, lui rétorque :"Et oui, tu me connias, toujours à l'affût de la moindre occasion de me faire remarquer... Faire brûler ma potion, rater un but, dévaler les escaliers en roulant..." Alors qu'elle prend sa main tendue pour se relever. Elle le remerci. William lui répond avec un ton taquin, "Ah, parce que tu veux te faire remarquer? Par qui?" Il lui sourit. Ils se tiennent toujours la main, un début de rougeur lui monte dans les joues. Il hésite, devrait-il lâcher sa main, faire une blague ou la tenir plus longtemps. Comme il ne veut pas faire un fou de lui devant Kate, il y va pour la blague. "Veux-tu que je te tiennes la main jusqu'en bas ou ça va? " Ses yeux brillent de plaisir. Il a toujours aimé taquiner les jeunes dames. Comme Kate est en général plutôt difficile d'approche, il se dit que la faire rougir serait définitivement un bon début. Il ne lâche pas sa main, la balle est dans son camp à elle.
À l'intérieur de lui, un début de papillon se fait sentir. Rien qui puisse paraître sur son visage, mais il se demande: comment serait sa vie s'il était avec elle. Bien sûre, il n'est pas pressé d'être en couple. Il aime bien explorer, comme il aime dire à ses amis de gars. Sa cousine Elvira roulerait probablement des yeux si elle l'entendait dire cela. Ce qui le fait sourire un peu. Il redirige son attention vers Kate, qui n'a toujours pas répondu. Il est souriant, les yeux taquins, les joues un peu rouge du froid. Bred, à tomber.
Calendrier 
Sam 16 Mai - 17:32
