topic commun -- festin de janvier.

le festin de janvier

« Bon retour à Poudlard. » Ainsi, la directrice conclut son discours. Un sourire bienveillant sur ses lèvres, et son regard toujours perçant qui semble voir chacun des élèves assis aux quatre tables. Au-dessus de leurs têtes, les chandelles continuent de briller. Et alors, les tables se remplissent d'un somptueux festin. Les élèves qui peuvent commencer à manger, à discuter. Se raconter leurs vacances de Noël, leurs fêtes du Nouvel An. Si certains sont partis rejoindre leur famille, d'autres sont allés en voyage, et le reste est demeuré à Poudlard. Un premier festin, avant de se lancer à nouveau dans les études, et de plonger les pensées dans les cours et les examens qui arrivent à grands pas. Une nouvelle année, 1985 ; une nouvelle chance de se réinventer.

-- le tc commence alors que la nourriture apparaît, après le discours de la directrice.
-- les élèves peuvent rester à leurs tables assignées, ou changer s'ils le préfèrent.
-- libre à vous de construire le reste de la soirée comme il vous plaît, de juste faire un post pour parler du festin de votre personnage, et qu'il aille se coucher après.
-- vous pouvez vous ouvrir vos propres sujets privés en lien avec le festin si vous préférez, veuillez simplement indiquer « (festin d'hiver) » dans votre titre.
-- veuillez tenir vos posts à moins de 300 mots.
-- have fun !

festin d'hiver. 001
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Catriona vient tout juste de rentrer du Canada après une visite chez ses parents où elle a mangé comme si la terre allait arrêter de tourner. Quelques kilos de plus, elle est revenu à Poudlard pour un autre festin. Elle regarde toute la nourriture et sourit, et ce, même si elle a envie de soupirer. Qu'est-ce qui serait santé? Ah et tant pis, c'est la dernière fois pendant un petit bout. Elle regarde Hagrid, qui a déjà la bouche pleine et sourit. Toujours aussi charmant. Elle se tourne vers Headmaster Diggory, et sourit encore. C'est beau de voir tout ce talent à la même table.

Elle se retourne vers son assiette et se prend une poitrine de poulet au citron avec des asperges. Rafraîchissant. Comme elle étend son bras pour prendre un le thé, elle croise le regard de quelqu'un qui semble vouloir lui parler: « Hey, allo! » . Catriona sourit et prend son thé tout en restant ouverte à la conversation.

(c) doom days

( TOPIC COMMUN — festin d'hiver )
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T'as gardé de la place, juste pour ça. Alors que le jeu des tables musicales se poursuit et que chacun court retrouver ses amis, t'es concentré sur l'assiette face à toi. Tu y disposes avec soin la part de bûche aux fruits rouges que les elfes ont préparé, lui trouvant un petit espace entre les quatre tranches d'autres bûches que tu avais également coupées. T'avais fait exprès de garder le pied léger sur les entrées, les plats et les à-côtés. Te réservant une place monstre pour le dessert, et pour tenir ta promesse aux elfes. T'avais juré, Nathan. Prendre une part de chaque bûche, et leur donner tes commentaires — ils avaient fait quelques variations dans les ingrédients, cette année. Promesse douce, gênée. Vous promettez, Monsieur Madej ?
Je promets.

Et tu prenais ça très au sérieux, désormais. Les parts soigneusement disposées dans ton assiette, à jeter un coup d'oeil alentour pour voir si tu n'avais loupé aucune bûche. Mais non. Les cinq étaient là. Chocolat, caramel, café, fruits rouges et agrumes. Y avait plus qu'à goûter. Ton palais était prêt. Ton esprit en avait oublié d'être sociable, de saluer tes camarades, de vouloir retrouver tes amis et leur demander comment leurs vacances s'étaient passées. Au diable tout ça. Ça attendra. Pour le moment, t'avais ta mission de goûteur à exécuter.
Et, cuillère en main, tu étais fin prêt.

par non uccidere.

hors jeu:

festin de janvier

TOPIC COMMUN // ☾☾

T'as le sourire aux lèvres, l'esprit tranquille. Malgré la fatigue du voyage, t'es fébrile d'être de retour au château. Après tout, t'es jamais aussi bien qu'entre les murs de Poudlard. Les prochains mois n'auront rien de facile, c'est certain. Les BUSES arrivent à grand pas et bientôt tu seras débordée, mais d'ici là tu peux encore profiter du temps libre et des activités. Le Quidditch reprendra bientôt, aussi, et il te tarde de monter à nouveau sur un balai. T'as pas trop eu le temps, pendant les vacances, entre les visites familiales et les repas de Noël. En voilà un dernier, festin, avant de vraiment t'y remettre, et tu te gênes pas pour bouffer comme si ta vie en dépendait. Vous parlez de vos vacances, des matchs à venir, et tu passes une bonne heure à parler stratégie avec une poursuiveuse de ton équipe, avant que les tables ne se décomposent tranquillement vers l'heure du dessert. Alors, tes yeux attrapent le visage familier de Nathan, et le sourire te vient rapidement.

Tu te lèves de ton siège et tu te diriges vers la table des Poufsouffle où tu es toujours bien accueillie, et tu te laisses retomber sur le banc aux côtés de @Nathan Madej, qui n'a pas une mais bien cinq parts de bûches délicatement déposées dans son assiette. Tu les regarde, avec un petit sourire amusé. « T'étais pas capable de choisir ? » C'est dit avec un peu de malice, mais aucun jugement. Après tout, faut l'avouer, elles ont toutes l'air bonnes. « J'sais pas comment tu fais, moi j'ai déjà trop bouffé, j'vais déjà devoir rouler jusqu'à ma salle commune... » Tu secoues la tête, souriant.

par non uccidere.

Kate n’était pas rentrée chez elle pendant les vacances. Elle avait passé ces deux semaines à réviser assidûment ses B.U.S.E.s, et à préparer avec application les différents devoirs que les enseignants leur avaient demandé pour la rentrée. Elle n’était pas certaine d’avoir bien compris ses lectures, mais elles espérait que les parchemins qu’elle allait rendre ne seraient pas entièrement du grand n’importe quoi. Au fur et à mesure que le jour de la rentrée avait approché, Kate avait ressenti une boule grandissante d’angoisse s’alourdir dans son ventre. Mais ce soir, elle comptait bien se détendre, et profiter du repas.

Après les quelques mots du Pr. Diggory, des plats débordants de nourriture apparurent sur les tables, et Kate remplit son assiette d’une belle portion de patates, de lard, de bacon et de saucisses. Au fur et à mesure que le repas avançait et que son estomac se remplissait, Kate sentait une douce chaleur et la somnolence s’emparer peu à peu d’elle, chassant l’angoisse du lendemain. Les élèves quittaient peu à peu leur table et Kate songeait à y aller aussi. Pour une fois, elle ne craignait pas trop de se rendre dans son dortoir. Elle avait travaillé si tard ces dernières nuits, peut-être qu’elle s’endormirait vite, pour une fois…

Alors qu’elle longeait la table des Gryffondor en direction des portes de la Grande Salle, Kate reconnu deux visages familiers. Deux élèves de son année, de Poufsouffle et Serdaigle : @Nathan Madej et @Elvira Wood.
« Tu veux que je t’aide à rouler jusqu’à la Tour des Serdaigles ? » lui lança Kate en entendant Elvira se plaindre d’avoir trop mangé. Son fort accent irlandais donnait l’impression qu’une patate lui était restée coincée dans la joue.

FESTIN DE JANVIER

myrddin pour bazzart

Entre deux bouchées de haricots vert et de purée de courge, Hélène lâche une exclamation pour indiquer à son amie qu'elle écoutait attentivement l'histoire qu'elle lui racontait. La jeune fille était ravie de retrouver les élèves qui étaient partis pendant les vacances mais elle n'en oubliait pas le buffet qui chaque soir était fabuleux, mais à l'occasion des retours de vacances les elfes de maisons se montraient à chaque fois plus talentueux et créatifs. Habituée à survivre au sein d'une famille nombreuse, les réflexes d'Hélène sont particulièrement affûtés quand il est question d'engloutir le plus de nourriture possible.

Au moment de passer au dessert la machine s'enraye, un coup d'œil à droite, à gauche mais les plats ont l'air tristement vide. Hélène se penche en avant, hissée sur ses genoux pour trouver de quoi la sustenter.

« Nathan ! A ce rythme tu ne vas pas pouvoir monter sur un balais... Repose cette part ! »

Hélène fait les yeux rond au garçon qui pourrait être effrayé si elle n'avait pas son immense sourire. Plusieurs parts de gâteaux et bûches sont étalées devant le garçon, c'est trop tentant. L'air de rien Hélène tend son assiette pour tenter subtiliser une des parts au garçon pour rapidement afficher un regard plus supplicateur. Du coin de l'œil elle aperçoit un visage familier qui pourra peut être voler à son secours, vu que les poufsouffle oublié toute solidarité quand il était question de sucre. Elle se redresse en se tournant vers son amie.

« Kate ! Tu sais si il reste du gâteau chez les gryffons ? »

C'est une question de vie ou de mort.

Nourrir le corps pour pouvoir nourrir l'âme.
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@catriona flitwick

Murmures, éclats et foule. Les festins étaient sans aucun doute l'aspect de la vie à Poudlard que Louise appréciait le moins. Trop d'arrogance et de grossièreté de l'esprit au milles carré. De quoi défier les statistiques. Portant à sa bouche un morceau de rôti de boeuf qui avait mijoté dans une sauce à l'orange, Louise observait la masse d'élèves grouillante qui lui faisait face. Tel une colonie de fourmis, cela s'activait, jacassait et gesticulait, sauf qu'au lieu de travailler, ils se goinfraient. La comparaison aurait été sans doute était plus judicieuse avec un essaim de mouches autour d'un cadavre. Son regard s'attarda sur sa fille ainée, assise à la table des Serpentard avant de détourner les yeux vers ses collègues, essuyant ses lèvres du jus d'orange qui s'était échappé de ses lèvres.

Elle avait besoin de s'épargner ce spectacle lamentable. Elle avait participé à trop de réceptions pour apprécier ce festin. Elle l'aurait sans doute esquivé si s'y tenir ne faisait pas parti de ses prérogatives. Ne devait-elle pas montrer l'exemple ? Faire acte de présence était un minimum. Elle se tourna donc vers sa collègue, Catriona Flitwick qui semblait ravie de ce qui l'entourait. Que pouvait-on attendre d'autres d'une ancienne poufsouffle ? Il y avait de la joie et de la nourriture, cela suffisait à ausculter le misérabilisme des lieux. Pas aux yeux de Louise, cependant, qui avait besoin de s'occuper l'esprit pour oublier ce qu'elle faisait : manger. Encore.

~ Les congés de fin d'année ont-ils été à la hauteur de vos attentes, chère amie, ou est-ce du soulagement que je lis sur votre visage, d'être revenu à Poudlard ? A moins que ce ne soit le menu qui vous enchante ?

Son ventre est bientôt déjà rempli, parce que Malia, elle peut jamais se contenter de juste un plat, d'attendre, vraie morfale qu'elle est. Elle scrute le buffet, à la recherche de sa prochaine proie peu diététique, ayant la chance d'avoir un de ces corps sveltes sans y travailler - rejetant toute pratique sportive qu'elle considère comme pure torture. Elle a même divagué entre les tables, restant peu longtemps à la table de sa maison comme si c'était normal qu'elle vienne finalement squatter celle des serpents. Surtout pour rejoindre @Lucie Rosier mais aussi parce qu'elle pouvait scruter Alva tranquillement, et sans se faire repérer. Heureusement, Lucie a tendance à trop se perdre dans ses bouquins pour remarquer ce qui se joue devant ses yeux, de quoi laisser Malia tranquille, sans qu'elle n'ait à s'expliquer sur quoi que ce soit, parce qu'elle ne saurait d'ailleurs pas quoi répondre. « Lu… Passe moi la sauce, s’teuplaît. » Elle lève son bras, un geste qui risquerait presque d’entraîner une catastrophe culinaire avant de pointer du bout de son doigt le récipient où se trouve la sauce onctueuse tant attendue, qui rendra son plat encore plus délicieux qu’il ne l’est. « Nouvelle année, ça veut aussi dire nouveaux projets, Lu. Alors c’est quand que tu vas te décider à rejoindre le club de duel ? J’en ai marre de te voir baver en y pensant. » Croisant le regard de son frère, elle lui lance un regard noir suivi d'un tirage de langue peu mature. Elle lui en veut encore d'avoir rendu ses vacances horribles, en les transformant en séance de révision pour rattraper ses notes qui baissaient à force d'être dans trop de projets, et en la forçant à suivre son régime alimentaire: adieu sucreries tant aimées, bonjour légumes peu ragoûtants. C'est normal qu'elle se rattrape durant ce festin de janvier, son corps le lui réclame de toute façon.

@everybody // festin de janvier (▷)

L’humeur d’Alva n’était pas vraiment à la fête. Si elle était heureuse du retour de ses amis à Poudlard et d’entendre à nouveaux voix et rires résonner dans la Grande Salle, Noël n’était pas une époque qu’elle affectionnait particulièrement. Ou qu’elle n’affectionnait plus, en tout cas. Son frère et elle restaient là, à célébrer tous les deux un moment de l’année qu’ils auraient dû passer en famille. Un malheureux coup du sort avait voulu que leur mère quitte ce monde et que leur père ne trouve plus de temps à leur accorder, même à cette occasion. Aussi, écouter chacun raconter à quel point ses vacances avaient été exceptionnelles n’attisait que sa jalousie.

Morose, Alva jouait avec le contenu de son assiette du bout de sa fourchette, quand son cœur fit un bond dans sa poitrine. S’il y avait bien une chose qu’elle avait attendu avec impatience, c’était le retour d’Amalia Potter à Poudlard - mais l’avouer ? jamais. Les joues teintées de rouge, la Serdaigle observa la brune se lever de la table des lions pour rejoindre celle des serpents, dans son dos. Elle la suivit du regard discrètement, les mains crispées sur son gobelet de jus de citrouille. Espérer croiser son regard, même un instant, était une pensée déraisonnable. Un bref coup d’oeil en arrière lui apprit qu’elle était allée s’asseoir avec Lucie Rosier - évidemment - ce qui lui arracha un soupir. Elle décida de se reprendre et se concentrer sur le monde qui l’entourait, après qu’on lui ait fait remarquer qu’elle avait l’air ailleurs. Alva esquissa un sourire et prétexta la fatigue de l’entraînement du matin. Puisqu’il fallait faire un effort, elle allait en faire un. Faire semblant de se réjouir des fêtes de fin d’année des autres était un exercice à sa portée, même si tout ce qui l’intéressait était de reprendre le Quidditch avec son équipe.

par non uccidere.

Spoiler:

( FESTIN DE JANVIER )
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Studieux Noël sous le signe d’un travail acharné, l’adolescente n’a pas quitté Poudlard pour les vacances. Disant au-revoir à Amalia avec un regard attendri et fort, elle avait assuré vouloir travailler les matières où elle était la moins bonne. En réalité, Maman était retournée en France et Papa avait du travail au ministère ; des vacances solitaires qui s’étaient annoncés depuis un certain moment. C’est donc dans un grand moment de joie – caché par un air indifférent et froid – que la serpentarde vit sa table rempli des visages de ses camarades. Des retrouvailles agréables qui réchauffent son cœur de pierre. La lionne ne peut s’empêcher de la rejoindre à sa table. D’un air presque détestable, elle jugea ceux qui osèrent regarder étrangement Amalia. Elle vit de loin le regard d’Alva, qui n’avait pas quitté Poudlard pour Noël non plus. « Lu… Passe moi la sauce, s’teuplaît. » Prostrée à fendre sa coquille d’œuf, elle s’empresse de lui passer le plat d’une autre main, agissant comme un automate parfait. Ses yeux se relèvent pour observer le visage de sa meilleure amie, la bouche pleine où un morceau de sauce tente de s’échapper sur ses joues. Elle ne peut s’empêcher de lui faire des signes de la tête, sans réussite. « Tu en as partout Malia ! » Le rire de Lu illumine la pièce alors qu’elle tend une serviette à Malia. « Nouvelle année, ça veut aussi dire nouveaux projets, Lu. Alors c’est quand que tu vas te décider à rejoindre le club de duel ? J’en ai marre de te voir baver en y pensant. » Son morceau de pain s’échappe dans l’œuf alors qu’elle relève ses yeux ronds vers son interlocutrice. Elle s’empresse ainsi de tourner son regard de gauche à droite, observant son environnement pour savoir si elles ont été entendues ; heureusement pour elle, tout le monde est prostré dans une conversation. « Pschit ! Il faut que je calcule le temps que j’y passerais. Je ne peux pas me permettre de réduire mes heures de travail, et si je veux un jour devenir préfète en chef, il faut que je sois la meilleure. Si on rajoute à ça mes cours optionnels et le club de potion, je n’ai plus de temps… Il faudrait réduire mes heures de sociabilité, ce qui se résume à ne plus te voir… » Ses yeux taquins s’empressent de foudroyer la lionne, ne pouvant s’empêcher de l’embêter pour diverger du sujet réel. « Plus sérieusement, tu te rends compte que je n’ai pas beaucoup de temps… Et toi alors, tu comptes tenter un poste au quiddich ou continué à être une simple admiratrice ? » Elle n’ose dire des mots qui fâchent, observent la rivalité entre Malia et son jumeau d’un œil amusé. Enfin, l’attention n’est plus proscrite sur elle, enfin son cœur palpite moins.

Spoiler:

par non uccidere.

Elle lance un regard à son amie, hochant les épaules d’une manière peu orthodoxe. Oui, Amalia mangeait n’importe comment et surtout au mauvais moment. Elle la voit, assisse à quelques mètres d’elle, à la table de sa maison. Le blason des serdaigles orne sa robe, et Malia se sent si éloignée d’Alva à ce moment, comme si le choixpeau les avait séparées même avant que ça ne commence réellement – même si Malia, à part la regarder n’a jamais tenté. Elle s’essuie la bouche, essayant d’essuyer par la même occasion ses pensées qui dévient. Son regard est perplexe, et ses sourcils s’arquent en regardant Lucie faire des messes basses pour un sujet aussi peu intéressant que le club de duels. « Pourquoi tu chuchotes ? T’as peur qu’on t’arrête pour délit de zèle ? » Son sourire déforme ses lippes, au point de faire plisser ses yeux comme si le soleil lui brûlait la rétine. Elle vient dévorer une autre bouchée de son plat, après l’avoir sublimé de sauce. « Je te permets pas. Je suis plus importante que ce club, et j’espère que t’en as conscience ! » Elle secoue la tête, toujours avec la moue boudeuse qu’elle sait si bien faire quand la Rosier dit quelque chose pour la taquiner, essayant de se faire paraître plus victime qu’elle ne le sera jamais. Les mots qui suivent bloquent pourtant la lionne qui reste plantée devant son assiette, muette. On aurait dit qu’on s’était amusé à lui jeter un sort. « Le sport, c’est pas pour moi. » Une réponse simple, qu’elle espère suffisante pour Lucie, qu’elle espère capable de brouiller les pistes, et d’empêcher le rouge de lui monter aux joues alors que son regard se pose sur Alva. Elle n’était même pas admiratrice du jeu, mais plutôt d’une joueuse en particulier.

festin de janvier .002

"les congés de fin d'année ont-ils été à la hauteur de vos attentes, chère amie, ou est-ce du soulagement que je lis sur votre visage, d'être revenu à Poudlard ? A moins que ce ne soit le menu qui vous enchante ?" Catriona sourit à sa collègue Louise. La directrice des serpentards est très différente de Catriona, certes, mais elles s'entendent plutôt bien. Il faut dire que Catriona adore l'art, comme Louise. Toutefois, elles ne seraient probablement pas d'accord sur certains points artistiques, en particulier en ce qui à trait à l'art moldu. Catriona détient une collection impressionnante de'artéfact et d'oeuvres d'art moldus. Elle sait que sa collègue, bien que ouverte aux moldus, n'a aucun intérêt envers eux. Cela créer des conversations intéressantes dans les couloirs. Catriona rit un peu suite au commentaire sur le menu. "À vrai dire, mon ventre n'en peut plus de ces gros festins, mais la gourmande en moi ne peut pas résister!". Elle prend une pause pour boire une gorgée de thé et continue, "Je suis heureuse d'être de retour à Poudlard, mais mes vacances étaient géniales. J'ai voyagé au Canada! Et vous, Louise, comment ont été vos vacances? Reposantes?"

Catriona continue de manger le plat devant elle. Le poulet au citron est délicieux. Et ces asperges, miam! Elle jette un coup d'oeil sur les étudiants qui papotent et papillonnent un peu partout. Elle aime bien le festin de janvier, le renouveau est dans l'air.

@louise dio

( Nourrir le corps pour pouvoir nourrir l'âme. / @catriona flitwick )
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Portant à ses lèvres un verre de vin qui lui parait passablement fade, comme si elle n'avait goût pour rien, Louise tenta d'oublier son sens du goût, ses propres gestes, son propre corps pour concentrer son attention sur sa voisine de table. Catriona rit un peu de sa remarque, quoi que Louise n'est rien dit de particulièrement drôle, mais sa collègue était facile à séduire, c'était probablement l'un des traits de caractère qui la rendait agréable aux yeux de la Dio. Catriona se vexait très difficilement et elle s'amusait de ses sarcasmes. Pessimiste et optimiste, l'une avait un sens de l'humour beaucoup moins joyeux que l'autre, mais bizarrement, elles se complétaient assez bien et s'appréciaient d'autant plus. A l'instant, Louise enviait sa collègue dont la gourmandise pouvait lui faire oublier qu'elle n'avait pas faim, et même lui faire apprécier ce qu'elle mangeait. Quel talent était-ce de pouvoir s’accommoder de tout et tout le monde. Elle l'avait déjà observé chez sa benjamine, mais Louise en était définitivement dépourvu. Tout ce dont elle était capable était d'accepter stoïquement son sort. Subir en silence. Et se distraire avec une conversation qu'elle espérait intéressante.

Cette fois, ce fut à Louise de rire -ricaner aurait été cependant plus exacte- en écoutant sa collègue. Non pas qu'elle se moque d'elle, Poudlard avait son charme et la routine qui y régnait la détendait quelque peu, sans compter l'affection qu'elle avait pour ses élèves, ses collègues ou simplement cette école mythique, en particulier Serpentard, quoi que le coeur de Catriona inclinait certainement davantage vers Poufsouffle. Elle ne se moquait pas non plus de ses voyages, découvrir un autre continent, d'autres cultures, d'autres magies, d'autres coutumes, était souvent passionnant. C'est cela même qui avait poussé la jeune Louise à s'intéresser à la musique utilisée comme magie en Asie. Enfin, elle ne se moquait pas davantage de son intérêt pour ses propres vacances. Même si elle n'avait pas l'intention de s'étendre sur la question, autant pour une question de pudeur que d'indiscrétion des lieux, et même de loyauté envers sa famille, elle ne pourrait moquer le caractère attentionné de sa collègue. Non, ce qui fit naître chez elle cette hilarité grinçante était bien l'adjectif qu'elle avait proposé pour qualifier les vacances de Louise.

Louise ~ Hélas, je doute qu'il existe un adjectif qui puisse moins bien qualifier mes vacances. Le plaisir des réunions familiales. Puis, se resservant un peu de risotto, elle ajouta, sincèrement intéressée : Etait-ce le motif de votre envol vers le Canada, si je puis me permettre cette indiscrétion ? Je n'ai jamais eu l'occasion de m'aventurer dans ces terres, pourriez-vous me régaler de quelques unes de vos découvertes sur ce pays ?

En plus de nourrir ses connaissances, cela aurait l'avantage non négligeable d'accaparer son attention bien plus naturellement que pour l'échange de quelques banalités.

par non uccidere.

( FESTIN DE JANVIER )
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Ses yeux pétillent d’une flamme différente, d’une fatigue interminable et d’un stresse démesuré. « Pourquoi tu chuchotes ? T’as peur qu’on t’arrête pour délit de zèle ? » Elle ne peut s’empêcher d’élever ses sourcils, alors que ses lippes pulpeuses s’étirent pour faire apparaître ses dents blanches. Ses yeux fixent ceux de Malia pour y lire un appui, une pensée qu’elle n’oserait traverser – celle de la peur d’oser, de la peur d’échouer -, comme si Malia pouvait lire dans ses pensées pour l’encourager. « C’est peut-être ça ! » La réplique de la vipère qui ne peut s’empêcher d’être plus hargneuse, plus piquante, à l’image d’un scorpion qui montre ses pinces pour piquer avec plus d’ardeur avec sa queue. « Je te permets pas. Je suis plus importante que ce club, et j’espère que t’en as conscience ! » Une moue si aisément boudeuse, si faussement rieuse, une moue qu’elle a tant vu et dont ses yeux ne pourraient se lasser. Une amitié basée sur les rires, les moqueries et le soutien malgré les différents parcours. « Tu n’as pas intérêt à en douter une seule seconde ! » Elle ne peut s’empêcher de fixer son œuf, les marques d’affections fuyantes, elle préfère les mots invisibles qui font écho dans le cœur plutôt que des gestes distincts. Un renvoi de la balle immédiate sur les activités d’Amalia, et voilà que la lionne est plus silencieuse. « Le sport, c’est pas pour moi. » Une fois la mouillette trempée, elle s’empresse de relever le regard pour fixer le regard d’Amalia, mais cette dernière n’est pas tant concentrée sur sa personne. Elle s’empresse aussitôt de tourner la tête pour suivre la ligne du regard, avant de fixer Alva. Ses yeux ne peuvent s’empêcher de rouler, une expiration qui relève de l’exaspération. Elle aussi, a passé Noël ici. La compétition rude qui ne lâche pas les jeunes enfants. « ]Tu es plus dragon que balai, c’est logique de ta part ! » Elle s’empresse de capter son regard pour lui sourire, comme pour la rassurer, l’empêchant de s’épancher sur une personne inintéressante.

par non uccidere.

Le discours a duré exactement six minutes et trente-sept secondes, durant ce lap de temps, son voisin de droite a baillé cinq fois, ce qui fait une fois toutes les quatre-vingts secondes environs. Ça passe. Yeux se posent sur les plats qui apparaissent devant lui, il reprend ses comptes, pianotant des doigts, attendant patiemment les desserts. Un jour, il mangera équilibré, mais un autre jour, là il veut juste taper dans du gâteau, plein de gâteaux, à s'en faire péter le bide. Il a passé les vacances avec une de ses soeurs sur le dos. Elle a décidé d'être nutritionniste alors au début, Evarist a trouvé ça chouette : on passe son temps à calculer les kilocalories. Puis elle a commencé à critiquer en plus décompter ceux que le brun ingurgité alors ça l'a un peu saoulé. Il a même été obligé de manger des légumes. L'H-O-R-R-E-U-R. Il va se venger ce soir même. En face de lui, la fille (@Alva Selwyn) fait semblant de manger une assiette d'environ quatre cent quatre-dix kilocalorie puis lance un regard de dix-sept secondes à une fille qui passe. Evarist se retourne presque pour suivre la brune du regard avant de se re-concentrer sur sa voisine soit-disant fatiguée par son entraînement de quidditch. Il ne la connaît pas trop, elle est plus âgée que lui, elle a un frère, mais il ne peut s'empêcher de lui adresser un sourire. Pas qu'il a pitié, juste qu'on a l'impression qu'elle a un nuage gris au-dessus de la tête. "Toi aussi t'attends les desserts ?" qu'il demande. Parce que c'est bien connu, parler bouffe ça réchauffe le coeur.

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