Ce matin, Catriona s'est levée tôt. Depuis trois heures elle popotte. Elle prépare une petite surprise pour ses protégés: un petit-déjeuner aux saveurs moldus. Un collègue au ministère lui a déjà dit il y a de cela une dizaine d'années, qu'il y avait peu ou pas de différences entre la nourriture moldu et celle que l'on servait à Poudlard. Ce n'est pas tout à fait faux, ni tout à fait vrai. En effet, les repas se ressemblent en général, même que les festins de Poudlard sont assez impressionants. Par contre, une des plus grandes différences réside dans le processus derrière la préparation des plats: sans magie, c'est beaucoup plus long et selon elle, ça ajoute quelque chose. Sans oublier le fait que la nourriture à Poudlard est plutôt écossaise. Ce qu'elle le prépare ce matin est un mélange de patisseries françaises, qu'elle a commencé hier soir, de déjeuners typiquement américains, ainsi que de vrai sirop d'érable et non pas du sirop de table.
Les elfes de maisons s'affairent à préparer le repas du matin et la regarde étrangement. Bon, c'est vrai qu'ils ne sont pas habitués de voir une directrice de maison cuisiner, ou même n'importe qui à Poudlard, mais aussi, elle n'utilise pas de magie. Pour eux, c'est comme une perte de temps monumental et surtout, vraiment pas normal. Elle roule de la pâte, cuit des oeufs, les déposent dans des réchauds. Bon, les réchauds sont magiques, mais tout de même, A+ pour l'effort. Une fois que tout est terminé, vers cinq heures quarante cinq, elle jette un petit sort pour que tous les plats la suivent, en flottaison. Alors qu'elle marche jusqu'à la salle commune des Poufsouffle, elle entends des «oooh» alors que l'odeur se disperse dans la salle. Elle dépose le tout sur une table, fait apparaître des couverts et prend place sur une chaise. Tranquillement, les étudiants se réveillent.
Quand plus de la moitié est debout, en pyjama, les yeux encore collés mais le ventre qui gargouille, Catriona leur sourit: « Chers Poufsouffles, j'ai pensé longuement à ce que j'avais envie de vous offrir comme cadeau de bienvenue en cet année 1985. J'ai finalement décidé de vous cuisiner, et quand je dis cuisiner, ça veut dire sans magie, un bon petit-dej aux saveurs moldus. Donc, ce que je vous propose, c'est de commencer à manger, et je vais répondre à vos questions sur la nature durant le déjeuner. » Les étudiants commencent à tendre les mains: « Attendez, ce n'est pas de la nourriture magique, il n'y en a pas à l'infini. Il faudra donc partager. Allez-y! » Bien sûre, les étudiants n'écoutent pas vraiment les consignes, mais elle a prévu le coup. Il a un peu de nourriture cachée pour les lèves-tard.
Catriona s'asseoit avec son café dans la belle chaise jaune près du feu. Elle sourit. Un de ses protégés Poufsouffle s'approche...
Cheveux en pétard, débardeur & short enfilés à la va-vite, pied nus, c'était le look dans lequel il s'était pointé dans la salle commune après qu'un de ses camarades de chambre l'ait secoué en lui annonçant que la directrice de maison avait ramené de la bouffe. Comme tout Poufsouffle qui se respecte, Abraham ne disait pas non à de la nourriture. Et l'aspect étrange de la directrice qui amenait de la nourriture dans la salle commune, alors qu'il était censé être interdit d'aller en cuisine hors des heures de repas pour ramener de la nourriture... c'était beaucoup trop intriguant pour rester au lit et comater un peu plus longtemps. Et il n'était pas déçu de sa descente. Au milieu des élèves courageux et/ou gourmands qui étaient descendus de leurs dortoirs, Abraham regardait la professeure Flitwick, un peu perplexe, ne sachant quelle attitude adopter.
De la nourriture moldue ? Il adorait sa directrice de maison, c'était même parce qu'elle était sympa qu'il avait décidé de poursuivre ses études en études des moldus, mais il devait admettre que, parfois, elle lui semblait complètement à l'ouest. Faire à manger sans magie ? Mais pourquoi faire ? Ce n'était pas possible de faire ces choses longues nappées de chocolat, qu'il voyait devant lui, sans magie ? En voyant les premières mains s'approcher, elle s'empressa, en plus, de leur dire qu'il n'y en aurait pas à l'infini. Cela revenait donc à la question d'Abraham : Pourquoi ? Quel était l'intérêt de perdre du temps à cuisiner pour une nourriture qui n'était même pas "infini" en plus ? En même temps, forcément qu'en faisant tout à la main, la quantité de nourriture n'était pas la même. Abraham ne pouvait pas, cependant, s’empêcher d'admirer son enseignante. Même si cuisiner sans magie lui paraissait absurde, elle avait dû passer des heures et des heures, peut-être même des jours, pour faire tout ça. Et fallait savoir faire tout ça en plus.
Alors le Potter se joignit aux petites mains qui piochaient dans les pâtisseries, goûtant une sorte de pâte de choux en longueur, nappé de caramel supposait-il. Le goût était bizarre, mais ce n'était pas mauvais. Mettant dessus un peu de sirop d'érable, et prenant une deuxième de ces choses, mais cette fois-ci, nappé blanc, Abraham se dirigea vers la directrice de leur maison, qui s'était mise à l'écart, près du feu, une boisson noire inconnue dans les mains. Lui tendant la chose en longueur nappée de blanc, une sorte de pâte à chou, Abraham engagea la conversation, même s'il venait vers elle plus par curiosité que pour une réelle discussion : Tenez professeure. A moins que ce soit empoisonné, vous avez aucune raison de ne pas profiter du fruit de votre labeur. Pas sérieux pour un sou, le garçon sourit, amusé et détendu. Il attendait de voir la réaction du professeure Flitwick pour poser sa question, celle qui lui trottait dans la tête depuis le départ. Après tout, c'était elle qui les avait invité à poser des questions... sur la nature, certes, mais il espérait qu'elle ne serait pas aussi stricte sur le sujet des questions qu'on pouvait poser ou non.
Croquant une deuxième bouchée dans la pâtisserie, Bram grimaça. La pâtisserie était bonne, mais il avait eu la main un peu lourde sur le sirop d'érable, beaucoup plus sucré qu'il ne s'y attendait.
par non uccidere.
Invité
Jeu 28 Mai - 12:43
saveurs moldus
Alors que Catriona sirotait son café, @abraham potter s'approchait d'elle. Catriona avait remarqué l'étudiant de 6e année qui goûtait aux patisseries, mais semblait incertain. Cela la faisait toujours sourire, la suspicion dans le regard d'un pur-sang n'ayant jamais vraiment baigné dans la culture moldu. Il lui apportait une friandise. Potter avait toujours été un de ses bons étudiants d'études des moldus. Elle avait été surprise de le voir dans le cours, alors que la majorité des purs-sangs s'intéressait plutôt aux cours centrés sur la magie. Mais elle était heureuse de voir cela.
Il avait toujours eu un petit côté clown et son commentaire sur les patisseries la fit rire. Dans les yeux du jeune homme, elle voyait un peu d'appréhension, la lueur d'une question. Elle prit la patisserie et la trempa dans son café. Prit une bonne bouchée, et savoura ses créations. Elle vit Potter grimacer quand il prit une bouchée de la sienne, clairement imbibée de sirop d'érable. "Essayer avec du thé ou du lait, ça va dilluer le sucre un peu." Elle lui souria, prit une gorgée de café et termina sa patisserie. "Quelque chose vous chicotte? Vous avez une question pour moi?
Devant eux, les petits poufsouffles se partageaient la nourriture. Il était toujours bon de voir comment les jeunes de sa maison était bons et généreux.
Avait-elle pitié de lui ou se moquait-elle gentiment ? Peut-être les deux, ou aucun, Abraham n'avait jamais vu la professeure Flitwick être désobligeante, et encore une fois, elle conseillait ses élèves. En l'occurrence, elle le conseillait lui. Mu par un réflexe, Bram jeta un oeil à la table couverte de nourriture en quête de thé ou de lait pour suivre son conseil. Il ne se souvenait pas avoir vu de théière ou de carafe, mais il y avait assez de monde pour les cacher à ses yeux. Il faudrait sans doute qu'il cherche cela avant d'en manger une autre bouchée. Aimable et perspicace, la directrice de Poufsouffle l'invita à dire ce qui le tracassait, se débarrasser de son questionnement. Il détourna donc son regard du buffet pour croiser celui de l'enseignante. Léchant ses doigts rendu collant par le sucre, il s'essuya vainement les coins de la bouche en hochant la tête. Oui. Loin de moi l'idée de déprécier ce que vous avez fait pour nous, mais... pourquoi ? Enfin, que nous vaut cette attention... On ne savait jamais, les profs faisaient rarement un truc cool sans pièges derrière, comme un visite de Pré-au-Lard suivis d'un questionnaire hyper pointu de trois parchemins sur l'histoire du village. Il espérait bien que rien ne gâcherait ce beau geste. Et puis... pourquoi tout avoir fait sans magie ? Ca n'aurait pas été plus simple, plus rapide, de tout faire magiquement ? Vous avez dû y passer un temps fou alors que vous auriez pu... j'sais pas, dormir, tout ça...
Bram avait conscience que sa question pouvait être un peu naïve. Il se doutait surtout que la professeure n'attendait que cela, qu'un sorcier ait l'idée absurde de lui poser la question pour délivrer sa sagesse. Mais à ses yeux, ça n'était pas absurde, au contraire, c'était plutôt le fait de perdre son temps à faire quelque chose lentement qu'on aurait pu faire rapidement. Comme limer un carré pour le faire rentrer dans un rond, alors qu'il aurait juste être mis dans un carré et un rond dans un rond. Alors quitte à ce que quelqu'un ait l'air idiot, autant que ce soit lui, au moins connaîtrait-il la réponse. Il se doutait que la directrice voulait leur transmettre une leçon à travers cela et il était curieux de savoir laquelle, car il était manifeste que quelque chose lui échappait.
par non uccidere.
Hélène Ringling
hogwarts ID : Poufsouffle, 5ème année points : 1953 messages : 268 faceclaim : Barbara Palvin crédits : Ocean Bird
Lun 1 Juin - 17:14
Les paupières encore fermées, Hélène réalise doucement une carte mentale de son environnement. Les ronflements familiers de ses camarades de dortoirs, quelques chuchotement encore à moitié assommés par le sommeil, la chaleur du soleil contre sa joue et les bruits de pas dans les couloirs de la Maison des Poufsouffle. Elle décide de se réveiller complètement, guidée par l'odeur réconfortante et sucrée qui emplie la pièce. Rapidement, elle enfile un pull en maille jaune par dessus son pyjama ornée de balais et de vif-d'or, elle se glisse dans ses chaussons et part enquêter sur l'origine de la bonne odeur. Après avoir remonté les couloirs arrondis elle arrive dans la salle commune ou d'autres élèves s'affairent autour de viennoiseries disposées sur les tables en bois. Elle se glisse entre les élèves, saluant d'un sourire les têtes connues. La gourmandise chassant rapidement le sommeil, elle s'arme à son tour d'une tasse de thé et d'un petit pain en forme de lune. Elle remarque dans un coin Abraham en pleine discussion et elle se glisse dans un confortable fauteuil à côté de lui en écoutant d'une oreille distraite la discussion, absorbée par la perspective du repas.
« Attendez, vous avez vraiment fait tout ça sans magie !.. »
Elle savait que c'était réalisable, elle avait déjà vu Nathan réaliser des pâtisseries ou revenir de vacances les bras chargés de victuailles, mais elle avait toujours pensé qu'il n'utilisait pas tout le temps la magie parce qu'il ne maîtrisait pas encore le bon sortilège. Elevée au milieu de la magie, elle fait partie des enfants qui ne comprennent pas pourquoi on se passerait de magie par choix. Elle réfléchi un instant pour s'assurer qu'elle a vue sa professeure utiliser de la magie et hésite à demander... C'est une cracmole ? Elle sait que ce n'est pas le genre de question que l'on pose tout haut mais elle sent que Abraham est tout aussi étonné qu'elle. Elle sent également qu'elle vient d'interrompre la discussion avec sa directrice, elle chasse la surprise pour retrouver l'amabilité qui la caractérise.
« Bonjour professeure, merci beaucoup pour le petit déj c'est vraiment une chouette idée ! »
Et un grand sourire complice pour Abraham, l'acolyte de terrain de Quidditch qu'elle aime à retrouver au détour d'un couloir.
Joshua Puddifoot
hogwarts ID : hufflepuff, maison des gentils et des fidèles. -- sixième année, plus que deux ans. points : 1601 messages : 252 faceclaim : loïc nottet. multicomptes : n. greengrass. crédits : ava : aftermath, icon : me, sign : soldier eyes.
Lun 8 Juin - 11:09
( saveurs moldues )
le reflet de l'incrédulité se lisait dans la plupart des regards. mais pour quelqu'un comme moi, c'était surtout de l'admiration. les puddifoot tenaient un salon de thé réputé à pré-au-lard, mais étaient également connu pour leur excellence dans les sorts ménagers. néanmoins, exception à la règle, si l'on pense forcément puddifoot on pense magie... est une pure machinerie. de l'apriori. une mère moldue et pâtissière était le sang qui coulait en même temps qu'un père sorcier et pâtissier. c'était à la fois réconfortant de retrouver des saveurs connues et déroutant. les mains posées sur une des sucreries doucement mise entre les lèvres, accompagnant comme son ombre mon meilleur ami @abraham potter. la curiosité de ce dernier me fait sourire alors que je sens une pointe d'agacement sur mon palais. trop de sucre, le dosage est surprenant. et les questions légitimes. mais le silence est de mise chez un puddifoot, du moins, chez ce puddifoot là. alors que se mêle @hélène ringling à la conversation, j’exécute le conseil du professeur et trouve grâce à tremper ce dernier dans le lait. un délice sans pareil. abraham s'étonne, hélène également et pourtant je n'arrive pas à comprendre ce qui les chiffonne autant. serait-ce seulement parce qu'il est ici abstraction de magie ? « parce que c'est un plaisir de cuisiner avec les mains ? » que je dis tout simplement en croquant à nouveau dans la pâtisserie avant de relever les yeux vers ceux qui auraient pu être surpris d'entendre le son de ma voix. mâchant en rougissant légèrement, finissant la bouchée avec une humilité déconcertante, je me pince les lèvres avant de reprendre. « la magie est rapide, efficace... mais le travail manuel est ... satisfaisant ? je veux dire. c'est... plus glorifiant ? » est-ce une question ou une affirmation ? aucune idée, je veux juste retourner à mon ombre. un sourire timide, la pâtisserie levée vers le professeure @catriona flitwick. « c'est délicieux, et votre astuce rattrape le trop sucré. ingénieux. » espérant que le compliment coule maintenant l'intervention, glissant doucement dans le dos d'abraham pour redevenir l'ombre qui n'existe pas sans lumière mais qui est généralement ignoré du monde car trop sombre, trop discret. tendant une nouvelle pâtisserie à mon meilleur ami, chuchotement gracieux, presque inaudible. « pour prendre des forces. » si on s'entraîne au quidditch ou même juste se promener dans l'immense labyrinthe qu'est le château.
( Pando )
Invité
Jeu 18 Juin - 13:48
saveurs moldus
Le petit Potter posa finalement sa question: "Oui. Loin de moi l'idée de déprécier ce que vous avez fait pour nous, mais... pourquoi ? Enfin, que nous vaut cette attention... Et puis... pourquoi tout avoir fait sans magie ? Ca n'aurait pas été plus simple, plus rapide, de tout faire magiquement ? Vous avez dû y passer un temps fou alors que vous auriez pu... j'sais pas, dormir, tout ça..." Catrina souriait, cette question lui avait été posée milles fois depuis son arrivée à Poudlard. Le monde des sorciers n'avait jamais été attiré par le travail manuel. Les elfes de maison et les sorts étaient là pour pailler à tout ce tralala. Alors qu'elle allait répondre, elle vit Miss Ringling prendre place près d'eux et s'exclamer: "Attendez, vous avez vraiment fait tout ça sans magie !.." Catriona acquiesce. La jeune Hélène semble reprendre un peu sur elle et salue Catriona, montrant, comme toujours, ses bonnes manières. Un peu en retrait se tenait Joshua Puddifoot qui dégustait les pâtisseries et qui suite aux questions des deux Hufflepuffs, répond simplement: "parce que c'est un plaisir de cuisiner avec les mains ? "
Certains professeurs seraient insultés qu'un étudiant réponde à leur place, mais Catriona était plutôt fière. Elle avait toujours été du genre à laisser les étudiants solutionner plutôt que de donner tout cru. Pas qu'elle n'aurait pas répondu à Abraham, mais elle avait toujours vu son rôle plus comme un guide. "Tout à fait d'accord Joshua. Et pourquoi penses-tu que c'est le cas?" Elle encourage le jeune Puddifoot à expliquer sa pensée. Elle connaît la mère de Joshua et sait très bien qu'il a grandit dans un monde où la patisserie sans magie a ses mérites. Elle a confiance qu'il saura bien répondre à ses collègues. Elle ajoutera de l'informations si besoin est.
Incertain, Joshua continue: "la magie est rapide, efficace... mais le travail manuel est ... satisfaisant ? je veux dire. c'est... plus glorifiant ? " Catriona est satisfaite de cette réponse. Joshua ajoute un compliment sur son travail, semblant vouloir retourner dans sa position d'incognito. Catriona dépose son café sur la petite table près d'elle. " Monsieur Puddifoot a bien répondu. Dans le monde magique, tout peut se faire rapidement et sans efforts considérables. C'est pratique et efficace, mais c'est moins... satisfaisant. Ce matin, je me suis levée tôt pour vous préparer ceci afin de vous encourager pour le reste de l'année. Je me sens bien. Ce fût plaisant pour vous, mais aussi pour moi, car je suis fière de ce que j'ai accompli. Cuisiner est un moyen de laisser aller le stress et pour être calme comme je le suis, il faut assurément faire des patisseries" Elle fait un clin d'oeil aux étudiants qui l'entourent. "Et puis, à voir comme vous dévorer les petits cadeaux, je vois que personne ne s'en plaint!" Elle laisse aller un petit rire.
Voyant Puddifoot donner une gourmandise à Potter, elle ajoute. "Finalement, la nourriture est un bon moyen de connecter avec les autres. Par exemple, Puddifoot est présentement en train d'offrir une gâterie à son ami. " Elle peut entendre le petit rire d'un première année. "Ce petit geste signifie que ces deux personnes ont un lien ou créer un lien. L'amitié, la nourriture, c'est donnant donnant. Il faut faire un pas vers l'autre pour que l'autre fasse un pas vers nous." . Elle prend une pause, laissant le temps à certains de comprendre l'information.
"La nourriture est donc un moyen de communication, et un moyen de relaxation. Comprenez-vous pourquoi j'ai pris le temps et mis les efforts pour créer ce petit déjeuner? " Elle espère qu'ils seront excités par l'idée d'eux même trouvé leur moyen non-magique de laisser aller le stress.
hogwarts ID : Poufsouffle, 5ème année points : 1953 messages : 268 faceclaim : Barbara Palvin crédits : Ocean Bird
Lun 20 Juil - 7:38
Confortablement installée dans un des fauteuils de la salle commune, Hélène se félicite mentalement d'avoir atterri chez les blaireaux, ce n'est pas dans les cachots de serpentard que l'on trouve des petits déj aussi gourmand. Un peu étonnée par les habitudes "à la moldu" de sa directrice, Hélène se concentre sur la pile de croissant qui se trouve sur la table. Combien est-ce qu'elle peut en engloutir avant d'aller se changer et participer au second petit déjeuner dans la grande salle ? Elle fait un calcul de tête en écoutant à moitié les échanges entre Joshua et Mrs Flitwick. Joshua s'y connaissait en cuisine, elle ne comprend pas tout à fait ce qu'il y a de glorifiant à faire quelque chose de ses propres mains. Mais comme dit Cas, c'est la pire des Poufsouffle... En tout cas Hélène est fière d'avoir un entourage attentionné et doué en pâtisserie. Lola, Nathan, maintenant la directrice de Maison... Elle aime chacune de leur attention et elle doit reconnaître qu'elle est ravie de la délicatesse de la directrice des Poufsouffle
« Oui merci beaucoup c'est super bon ! » Hélène, critique culinaire la plus facile à convaincre, un peu de sucre, une recette végétarienne et son cœur est conquis. Si Hélène le prétend elle n'as pas compris complètement les efforts déployés par la professeure. Pour se détendre elle va balancer des souafles sur le terrain de Quidditch, rouspéter avec Lily. Mais c'est vrai qu'elle c'est déjà amusée à participer à des ateliers cuisines avec Lola et si ça l'a pas mal amusée elle était plutôt déçue du ratio efforts déployés/gourmandise mais c'est plus parce qu'elle a du mal à suivre les instructions de la recette. Elle termine un premier croissant et attrape une autre patisserie dans la foulée. « Hmfpersonnelement » pause pour avaler sa première bouchée « pour me détresser je joue au Quidditch.» pause pour engloutir le reste, suivie d'une grande gorgée de thé pour faire passer le reste. « Mais pourquoi vous êtes stressée ?» elle se demande bien pourquoi une adulte serait stressée... pas d'examen de fin d'année ou de devoirs en retard ? Elle ne risque pas non plus les retenus et les autres professeurs ne devraient pas l'effrayer. Elle est loin de s'imaginer qu'un professeur est un être humain normalement constitué de nerfs, de muscles et d'émotions...
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