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le forum est désormais fermé aux nouveaux inscrits. merci à tous nos membres pour leur loyauté. tirer des plans sur la comète #simedda 3901750983
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 tirer des plans sur la comète #simedda

 
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MessageVen 17 Avr - 21:59
tirer des plans sur la comète
@SIMON AMBROSE
elle a le cœur vagabond -- honnêtement, le cœur aux bords des lèvres, l'envie, presque, de recracher son dîner. c'est le début de soirée, bientôt edda devra retourner dans son dortoir et faire comme si de rien n'était auprès de ses camarades de maison. mais elle n'est pas prête, pas encore, pas maintenant! elle ne peut pas, ne se sent pas capable d'affronter les regards -- elle le sait sans le voir, sa joue est rougie, et probablement qu'on distinguerait peut-être la trace de ses doigts. à ça s'ajoute les larmes qui menacent de couler à chaque seconde pendant qu'elle fuit à travers les couloirs, qu'elle se faufile pour échapper au regard des autres, se laisser disparaître dans la nuit quand enfin, enfin, elle passe les portes du château. elle n'a plus qu'une trentaine de minutes avant que le couvre feu ne sonne, et qu'elle soit obligée de rentrer, et ça l'angoisse presque, et peut-être est-ce ça qui lui fait perdre l'équilibre. elle se rattrape, tant bien que mal, empêche la chute comme elle le peut, essuie ses joues d'un air rageur pour effacer les quelques larmes qui se sont permises de couler, avant de soupirer et de reprendre sa marche. elle voit se dessiner à l'horizon la structure du stade, et elle presse le pas, elle a hâte, edda, de se retrouver sur le terrain -- quand bien même elle ne vole pas, il s'agit du lieu qui l'apaise le plus. elle sait qu'il est souvent vide à cette heure du soir, après tout la plupart des élèves profite d'être ensemble et ne s'aventure pas trop dehors, encore moins au vu de la neige environnante. (pourtant, le temps est assez clément, et elle a de la chance, l'italienne, que ce soir le vent ne souffle pas.) c'est seulement quand elle arrive enfin sur le terrain qu'elle craque, s'effondre, laisse s'échapper de ses jolies yeux les perles salées qu'elle semblait retenir depuis si longtemps.
ce soir, il a osé.
et leur relation n'a jamais été parfaite, et elle le sait, elle l'a toujours su, quand bien même il lui est arrivé de faire l'aveugle aux quelques réflexions de leigh, ou aux sous-entendus peu fameux d'abelard. mais elle a toujours décidé d'ignorer, de se laisser aller, parce qu'antoine, antoine il l'a vu, et c'est bien le premier à faire ça. alors elle a oublié les mots douloureux et s'est contentée des baisers volés dans un couloir, elle a ignoré les red flags qu'il lui lançait, s'intéressant majoritairement à sa main dans ses cheveux et la manière qu'il avait de la regarder. mais, voilà. ce soir, il a osé. il a abattu sa paume contre la peau doucereuse de la sixième année, la plongeant dans un silence immédiat, un choc qu'elle n'imaginait pas. et maintenant, maintenant edda réalise -- elle comprends qu'elle aurait dû partir il y a longtemps, qu'ils auraient dû arrêter il y a longtemps. elle sait qu'elle a sa part de tort, dans cette histoire, elle sait qu'ils n'ont jamais été bons, l'un pour l'autre, mais que ça vient des deux, que ça n'est pas juste lui.
sauf qu'il a levé la main sur elle,
et qu'elle ne lui pardonnera jamais.
et les sanglots se font plus forts quand elle réalise la douleur qui tend son épiderme, si bien qu'elle n'entends pas immédiatement le balai arriver. suffisamment éloigné pour qu'il n'apparaisse pas dans son champs de vision, néanmoins suffisamment proche pour qu'elle redresse la tête en entendant le bruissement de la neige sur le sol quand les pieds le touche. et elle s'empresse de se calmer, d'effacer les traces de larmes qui tâchent son visage, essaye de deviner de qui il s'agit -- abandonne rapidement, elle ferait mieux de partir.

par non uccidere.
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MessageMar 21 Avr - 20:29
la neige craque sous le poids de ses pas. il fait froid et pourtant, il ne ralentit pas. il se presse, même, car il y a la colère qui vient foudroyer le monde; de la rage qui se cache dans ses yeux clairs. la neige craque sous le poids de ses pas. et pourtant sa course est effrénée. il veut fuir, se retrouver seul, se défouler. donne un coup de pied rageur dans une boule de poudreuse qui se met au travers de son chemin. il a la boule au ventre, simon, lorsqu'il quitte la salle commune de gryffondor pour s'aventurer hors des murs du chateau. vacarme dans ses pensées fulminantes, dans sa tête c’est l’embrasement. besoin de prendre un peu l’air, comme une envie de fuir la terre entière. satanée beuglante qui viendra flinguer son moral; maman venait de l’humilier pour une histoire sordide de taquinerie envers son plus jeune frère. première année comme proie bien trop facile pour son esprit malin, et le voilà qui envoyait un hibou jusqu’à sheffield pour crier aux misères. alors oui, simon s’énerve ce soir, il sautera même le repas, préfère s’abandonner dans les couloirs déserts, gryffondor toujours en quête de mystères -- pour se perdre dans la poudreuse inerte  et enfourcher son balais pour rejoindre les comètes. juste pour s’évader le temps de quelques heures, côtoyer les étoiles et les envier un peu -- ne serait-il pas splendide de pouvoir contempler le monde dans une impassibilité exemplaire ? presque nonchalante en se pavanant pour montrer sa brillance. sublimes étoiles ô combien hautaines, qui pourtant guideraient les plus braves dans leurs nuits solitaires. quelques vols pour perfectionner sa maitrise. il ne voit pas l'horloge tourner. les aiguilles ne semblent pas l'impressionner -- il pourrait passer la nuit ici, à élaborer ne serait-ce que quelques stratégies, semer derrière lui sa peine et sa fierté, ego masculin se retrouvant en danger. il finira pourtant par s'épuiser, par regagner la terre ferme pour quelques instants, se ressourcer.
et puis soudain, le silence est rompu. simon de ses sens aguerris, entendrait les sanglots depuis le zénith stellaire. il a l'ouïe fine, simon, arque un sourcil aux jérémiades féminines qui atteignent son oreille titillée -- et l'altruisme comme plus grande qualité, le voilà qui part en quête de la silhouette frêle qui se dessine sous ses yeux de rapace. baguette brandie, un lumos invoqué, susurré pour s'éclairer, faire de la concurrence aux astres. voilà qu'il s'approche d'une jeune femme qu'il n'a pourtant jamais croisé auparavant. hé, tout va bien ? il l'interpelle d'un ton inquiété. et il la voit la gamine, sécher ses larmes dans des mouvements bancales -- tremblants. et il remarque, simon, la joue rougie, et il se doute que ce n'est pas par le froid, la douleur semble mordre les traits tirés qui semblaient pourtant d'une douceur inégalée. sacré paradoxe. alors le voilà qui doucement s'assoit près d'elle, pas de trop près, pour ne pas qu'elle se sente agressée -- ou d'avoir l'impression qu'il empiète sur un espace vital qui lui appartenait de droit. dis moi, qui t'a fait ça ? comme une envie de lui rendre justice, qui venait lui torturer l'estomac. simon, qui défendrait la veuve et l'orphelin. simon qui remarque qu'elle n'est pas assez couverte pour se balader comme ça. alors c'est d'un geste qui lui semble naturel qu'il vient se dévêtir de son écharpe qu'il arborait fièrement -- couleurs du lion au feu ardent. et le voilà qui lui tend, avec un sourire discret, qui signifiait ne t'en fais pas, je veux simplement t'aider. tu dois avoir froid, prend la. dans un souffle chaleureux qui formait une fumée incolore dans le froid nocturne.

@edda pacino tirer des plans sur la comète #simedda 3901750983
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MessageLun 25 Mai - 0:46
tirer des plans sur la comète
@SIMON AMBROSE
elle a le cœur mal en point, edda -- gamine qui aime trop et trop fort, elle ne s'attendait pas à ça (personne n'aurait pu imaginer). elle pensait naïvement sûrement qu'antoine et elle c'était autrement, vous savez, que c'était vrai, que ça ne s'arrêterait jamais. edda, elle a le cœur en miette, l'impression qu'on lui a broyé, lacéré d'une lame acérée. elle a le cœur qui saigne, et elle ne sait pas comment stopper l'hémorragie. par merlin, antoine, comment t'as pu lever la main sur elle ? comment t'as pu trahir à ce point sa confiance, comment t'as pu briser à ce point son estime d'elle-même ? elle a le cœur brisé. se jure de ne plus jamais aimer. essaye, à la fois, de relativiser -- elle l'avait probablement cherché. (( mais rien ne pourra jamais la faire le pardonner )) elle le sait, edda, que leur relation a prit fin au moment où la paume de la main du garçon s'est abattu sur sa joue. elle ne peut pas.
pas vrai ?
les larmes dévalent ses joues et au cœur du stade, elle saurait presque trouver la paix. ce lieu magique dont elle a rêvé, oh, edda! comme elle s'est imaginé s'y envoler, découvrir la sérénité que ça peut être, d'être ainsi sur un balai. seul endroit où elle se sent capable de craquer, seul endroit où elle saurait se retrouver... mais il y a ce bruit, ce garçon qui descend de son balai, et edda, elle voudrait décamper. fuir, empêcher quiconque de la trouver -- elle ne peut pas laisser qui que ce soit la voir comme ça, la morve au nez, la joue rougie, les larmes qui dévalent et ses sanglots trop violents, qui secouent sa poitrine.  mais elle est comme paralysée ; incapable de dégager. et bientôt elle voit le peu de lumière que peut provoquer sa baguette, et il s'approche, et edda, elle le reconnaît. à peine plus âgé, septième année, gryffondor à en croire les couleurs qu'il arbore - simon, de son prénom. elle l'a déjà remarqué, vaguement, se rappelle avoir pensé, tiens, il est plutôt charmant, mais ne jamais lui avoir parlé.
elle ne veut pas qu'il la voit comme ça.
pourtant, elle ne bouge pas. reste dans la neige, essuie ses larmes comme elle peut, tente de calmer les sanglots qui lui gonflent l'abdomen. et bientôt il prend la parole, et edda, elle se fige. non, rien ne va, simon, mais peut-elle réellement lui dire ça ? elle se mord l'intérieur de la joue, gamine, tente d'éviter de parler, pour ne pas pleurer à nouveau. c'est- c'est rien, ne t'en fais pas. qu'elle finit par bredouiller, voix tremblante et accent perçant. c'est amusant, qu'il veuille savoir. amusant, qu'il ne la connaisse pas, mais qu'il soit tout de même . et puis il lui tend son écharpe et edda, elle reste un instant là ; perdue, incapable de réagir. ça ne dure qu'une faction de seconde, une simple hésitation, avant qu'elle n'attrape le bout de tissu et morde dans sa lèvre inférieure. elle la regarde, puis relève ses yeux brillants vers lui, avant d'esquisser un sourire triste. je m'en voudrais si tu tombais malade, tu devrais la garder. pourtant, elle ne la lui rend pas -- à nouveau, hésite, avant de finalement l'enfiler. c'est vrai qu'il fait frisquet. et elle ne peut pas s'en empêcher, vous savez, elle ne peut pas s'empêcher d'inspirer légèrement, et elle est surprise d'y retrouver l'odeur de la cendre, une odeur qu'elle aime et qu'elle inspire à pleins poumons. discrètement, elle ne voudrait pas paraître étrange aux yeux du lion. le couvre feu va tomber, on devrait probablement rentrer... qu'elle murmure aux bouts de quelques minutes à ravaler ses larmes, l'évitant cette fois du regard. elle a le cœur maladroit, edda, du moins ce qu'il en reste.

par non uccidere.
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