L'ambitieuse fierté - Miach

maison -- L’ambition harnachée au corps, la stratégie comme mode de fonctionnement, Serpentard lui a naturellement tendu les bras, lui permettant de suivre la tradition familiale. année -- Après des BUSES obtenues haut la main grâce à un travail acharné, Miach est désormais en sixième année. options -- Miach n’a eu aucune difficulté pour poursuivre les cours qu’il souhaitait. Ses résultats au BUSES lui ont permis de poursuivre les cours de potions, qui le passionnent toujours autant, de sortilèges, métamorphose et défense contre les forces du mal, qu’il estime être nécessaires, de botanique, plus par obligation que par goût. Il poursuit également les options choisies en troisième années : arithmancie et runes. dossier -- Travailleur rigoureux, quelque peu perfectionniste, avec ce besoin de toujours surpasser ses camarades, Miach s’en tire avec une moyenne située proche de l’Effort Exceptionnel

routine et habitudes -- Besoin de solitude, si souvent présente dans le grand manoir familial. Miach travaille seul. Les travaux de groupe, l’entraide, la solidarité … très peu pour lui. Sa réussite, il ne veut la devoir qu’à lui-même et n’envisage pas d’apporter son aide à quiconque. L’égoïsme est la meilleure compagne d’un chef d’entreprise, lui répète encore son père. La bibliothèque, temple du savoir, n’est pourtant que rarement visitée par Miach. Il se contente d’y passer, d’y prendre l’ouvrage désiré, puis repart à la recherche d’une salle vide ou d’un coin d’herbe isolé, loin du bruit, des regards et propice à une concentration maximale. loisirs -- Les potions. Un art, une passion. S’il n’avait pas été projeté héritier de l’entreprise familiale, Miach en aurait sans aucun doute fait son métier. Ses compétences ont progressé. Ses ambitions également. C’est dans des livres peu recommandables qu’il cherche l’inspiration, désormais. Les livres, une seconde passion. La seule qui lui permettait de s’évader quelque peu dans son enfance. Cette année, c’est essentiellement des livres sur la fabrication du Whisky, qu’il étudie, préparant sa future carrière avec rigueur. Malgré son amour de solitude, Miach a tout de même parfois besoin de sociabilité. Passer du temps avec ses rares amis, discuter du monde, sans jamais faire de confidence cependant, jouer aux échecs sorciers, souvent. Soigner ses relations, également, reste un exercice qu’il juge plutôt agréable. clubs et associations -- Concentré sur ses études, Miach n’a guère pris le temps de s’inscrire à de nombreux clubs. Il participe, naturellement, au club de potions, et ne manque jamais une réunion. Sans doute aurait-il apprécié entrer dans l’équipe de Quiddich. Pour la gloire. Pour la compétition. pré-au-lard -- Sortir du paysage habituel du château n’est jamais désagréable. Miach aime se rendre à Pré-au-lard, prendre un verre avec quelques amis. S’il n’apprécie pas la boutique de farces et attrapes, il y marque toujours un arrêt… au milieu de toutes les miaiseries vendues, il y a quelques articles qui peuvent trouver leur intérêt, comme la poudre d’obscurité instantanée ou les bombabouses. Il ne manque en revanche jamais l’occasion de se rendre chez Honeydukes pour se ravitailler en crapauds à la menthe. rentres-tu chez toi pendant les vacances ? -- La famille, si importante, si soudée, se rassemble toujours pour les fêtes de fin d’année.

animal de compagnie -- un grand duc, éternel quémandeur, estomac sur patte, râleur et mordilleur, sans doute le manque d’attention l’a-t-il rendu peu affectueux. Nommé Fail, en hommage à la pierre du destin, relique mythique préférée de Miach. matière/s préférée/s -- Les potions, si exigeantes, rigoureuses et fascinantes, restent la matière fétiche de Miach. Les runes et l’arithmancie, qui demandent concentration et réflexion attirent également son intérêt. matière/s détestée/s -- Parmi les matières suivies cette année, la botanique est celle qui l’exaspère le plus. Mettre ses mains dans la terre n’est pas digne de sa noble personne. Mais l’apprentissage des plantes reste indispensable, s’il veut un jour reprendre les rênes de l’entreprise. coin idéal -- Même s’il a arrêté de suivre les cours d’astronomie, jugeant la matière trop futile pour justifier une perte de temps, il aime se rendre dans la tour d’astronomie. Observer le ballet des étoiles et des planètes a quelque chose d’extrêmement apaisant. nourriture favorite -- Cuisine raffinée et élégante, servie depuis toujours par Telma, la cuisinière employée par la famille, Miach a développé un goût du luxe et des bonnes choses. Heureusement, à Poudlard, le talent des elfes de maison n’est plus à démontrer et, si Miach râle que les scones ne sont pas aussi raffinés que ceux du manoir Ogden, il n’en mange pas moins avec appétit. Chauvin, il raffole toujours autant de l’Irish Stew. Mais son péché mignon reste les crapauds à la menthe qu’il mange à tout moment de la journée avec gourmandise.

ascendance -- Noble famille Ogden au sang pur, descendante des anciens Dieux celtiques, honorable et respectée, autant par son nom que par l’empire bâti au fil des générations, à la tête de la plus grande production de Whisky Pur Feu du pays. famille actuelle -- Aujourd’hui retraité, Dagda Ogden, patriarche de la famille et grand-père de Miach, reste malgré tout aux commandes de l’entreprise et de la famille. Il est marié avec Lorna Lestrange, s’offrant une alliance avec une famille à la puissance reconnue. De leur mariage sont nés trois enfants. Lugh, l’ainé, actuel dirigeant de l’entreprise et sa femme, Amelia Travers, ont eu un fils, Elcmar et une fille, Morrigan. Brian, le second né, marié à Eryn Beurk, est le père de Miach, enfant unique. Brigit, fille cadette, mariée à son propre cousin, Maxmilus Lestrange, mère de deux jumelles, Eithne et Dana, dont l’une s’est révélée cracmolle pour le plus grand désespoir de la famille.

a ghost’s story -- L’entreprise a toujours été le cœur même de la famille. C’est ce qui maintient le clan Ogden uni, malgré les querelles et les trahisons. C’est ce qui les différencie des autres vieilles familles de sorciers. Pourtant, elles sont si semblables … des idées bien arrêtées sur la supériorité du sang pur, une éducation stricte, des codes rigides, des faux-semblants, l’honneur, la gloire, le respect … c’est dans cet univers que Miach a été élevé. Un univers dépourvu de sentiment, basé sur le travail et les apparences. L’amour, l’affection, la tristesse, la solitude, rien de tout cela ne compte, chez les Ogden. La réussite, la réputation, la supériorité, il n’y avait que ces mots qui franchissaient les lèvres de ses parents. Et un esprit de compétition, sans cesse exacerbé. Un père jaloux de son frère ainé, regrettant de ne pas avoir eu droit à la place tant convoité de directeur, se contentant de la gestion financière. Le seul espoir de Brian : son neveu, Elcmar, fils ainé de l’actuel dirigeant, héritier légitime de l’entreprise… mais si peu disposé à jouir de son droit de naissance.

Une enfance qu’on ne peut pas qualifier de malheureuse, quand les parents ont assez d’argent pour céder à chaque caprice leur progéniture. Mais peut-on la qualifier d’heureuse quand la seule façon de passer du temps avec sa mère est de se rendre sur son lieu de travail, quand les réprimandes sont les seuls mots qu’adresse le père à son enfant ?

Un avenir tout tracé. Une place qui l’attend au sein de l’entreprise, comme ses parents, comme ses cousins. Un mariage qui sera arrangé. Des enfants qui naîtront, avec l’espoir que l’un d’entre eux parvienne à atteindre le titre suprême.

Des diners mondains, des percepteurs, des enseignements complexes sur l’histoire des grandes familles sorcières, la théorie magique, les activités de l’entreprise, des journées d’ennui, des nuits pleines de rêves étouffés au réveil.

Des croyances presque éteintes, qui pourtant continuent de vivre avec éclat au sein de la famille Ogden. Une adoration des anciens Dieux celtiques, qui n’étaient finalement que des sorciers, selon les recherches menées par un ancêtre de la famille … des sorciers qui donnèrent naissance aux premiers Ogden, selon la légende. La célébration des anciennes fêtes en leur honneur, l’étude des textes sacrés, la réalisation de rituels …

C’est avec soulagement et appréhension que Miach entre à Poudlard. Soulagement de quitter la solitude des immenses couloirs sombres du manoir. Appréhension de ne pas être à la hauteur, de décevoir les espérances placées en lui. Mais tout se passe pour le mieux. Serpentard l’accueille, lui permettant de suivre la tradition familiale. Les succès scolaires se multiplient.

Et la nouvelle tombe … Elcmar a déshonoré la famille. Non content de multiplier les bravades, il décide de s’afficher publiquement avec des moldus. Le scandale éclate. Les Ogden doivent agir. Le patriarche ne perd guère de temps. En une réunion de famille, Elcmar est déshérité et Miach se retrouve propulsé héritier de l’entreprise. Personne ne semble faire cas de Morrigan, sœur cadette d’Elcmar, héritière toute désignée. Mais aucun Ogden ne saurait vouloir d’une femme pour piloter son empire.

C’est ainsi que Miach entre en sixième année, avec le poids de ses toutes nouvelles responsabilités sur les épaules et la crainte de faire le moindre faux-pas… La famille ne supportera surement pas l’éclat d’un nouveau scandale.