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 situation -- healing magic.

 
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Galatea Diggory
Galatea Diggory
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MessageSam 16 Mai - 17:34
situation — healing magic
tu es coincé à l'infirmerie en cette journée de weekend pour un truc tout bête. une simple indigestion ou une vilaine grippe, peu importe, mais tu es coincé dans ton petit lit. à tes côtés, y'a quelqu'un d'autre qui s'est blessé. vous attendez vos soins, mais l'infirmière est nulle part en vue ; autant commencer à discuter un peu, tant qu'à être voisins de lit.
précisions -- les raisons de leur présence à l'infirmerie sont totalement libres, amusez-vous.

Si vous désirez créer un sujet de discussion rp pour mieux parler de votre situation et vous organiser, n'hésitez pas ! Vous pouvez le faire
juste là.  situation -- healing magic. 1221519259
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Hélène Ringling
Hélène Ringling
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MessageMar 19 Mai - 12:52
Courbatures, nez rouge et gorge enrouée, ses camarades de dortoir crurent un instant que Hélène tentait d'échapper à un examen mais on était samedi, et habituellement les cris enthousiastes de la jeune fille résonnent dans la salle commune des blaireaux, heureuse de pouvoir quitter Poudlard et d'aller boire une bièraubeurre avec ses ami·e·s. Dépitée, Hélène se laisse traîner jusqu'à l'infirmerie par sa sœur qui lui rappelle qu'elle doit mieux se couvrir si elle veut continuer à gambader dehors. On est quand même en plein mois de janvier ! Hélène lui répond par des grommèlements mécontents et enroués. Elle déteste se retrouver vider de son énergie et affaiblie à ce point. Arrivée à l'infirmerie, Lily l'abandonne rapidement pour prévenir l'infirmier·ère et lâchement rejoindre des ami·e·s à Pré-au-Lard.

Les liens familiaux sont vite oubliés quand il est question de faire du lèche vitrine et de se réfugier au chaud dans un café en regardant la neige tombée. Installée sur le lit froid de l'infirmerie, Hélène regrette la bataille de boule de neige de la veille. Les rire et le bruit de la neige qui vole sont maintenant un lointain souvenir et la jeune fille lance un soupire triste en s'enfonçant un peu plus contre les oreillers. Les bruits de pas pressés des élèves qui quittent le chateau et l'agitation dans les couloirs sont encore plus douloureux que son mal de tête. Elle ferme les yeux un instant se laissant emporter par la fatigue et les rêves psychédélique qui accompagnent la fièvre.  Sa famille dans le cirque, un bout d'abdo de Abelard qui se change après un entraînement, un boursouf qui devient fou et tente de la dévorer...

Elle est finalement tirée de ses songes délirants par les bruits de pas et la porte qui claque. Un instant désorientée, persuadée d'être encore dans la salle commune, elle se redresse sur ses coudes pour balayer du regard la pièce. Pas de baldaquins, de bazar aux pieds des lits et de jaune chatoyant, elle fini par distinguer l'organisation stricte de l'infirmerie mais elle ne reconnaît pas tout de suite la personne qui vient de la rejoindre. Pas assez grand pour être un adulte responsable et avec une aussi mauvaise mine qu'elle.

« Ugh, j'ai cru que tu étais venu me soigner... Tu n'as croisé personne ? »

Sa voix enrouée est bien différente de son habitude et elle est loin d'avoir l'attitude scintillante qu'elle a avant chaque match de Quidditch. Elle remarque dans un coin une horloge mais elle ne sait pas depuis combien de temps elle se trouve ici et son cerveau ralenti ne pourrait certainement pas faire une simple soustraction. Elle se laisse retomber contre les oreillers, au moins ça lui fera de la compagnie.

« Au moins je suis plus seule avec les fantômes, qu'est-ce qu'il t'arrive ? »

Frissonnante malgré plusieurs couches de pulls en laine, elle est tout de même reconnaissante de ne pas passer la matinée seule à attendre une potion revigorante.
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Joshua Puddifoot
Joshua Puddifoot
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MessageMar 9 Juin - 15:27

( healing magic )


les week-ends étaient une délivrance pour tout le monde. même pour quelqu'un d'excessivement discret comme moi, parce qu'ils étaient synonyme de rire, de joie et de liberté.
cette liberté qu'on oublie quand on est la tête dans les bouquins, à penser à un avenir encore incertain. quand je pense qu'il ne nous reste que si peu de temps pour choisir de nos destins, je regrette amèrement l'innocence des premières années qui rient bien plus forts encore.
dans la salle commune, dans un premier temps, je sens une légère fatigue inhabituelle... lola le remarque assez rapidement mais elle s'efforce de donner le change. ne pas inquiéter inutilement le monde.
après tout, j'ai sans doute seulement mal dormi. ça arrive... abraham n'a pas ronflé mais j'ai eu très chaud cette nuit. trop chaud.
et le monde est risible à ce moment là, comme si tout ce qui nous entourait était finalement au ralenti. mais rien à faire, je ne gâcherai pas ces instants.
pas à cause de moi, jamais... je m'en voudrais jusqu'à la mort si c'était le cas.

et j'entends les rires qui s'élèvent des dortoirs qui me rejoignent et je m'efforce de sourire à mon tour. suivant potter comme son ombre, jugeant ses pas pour y mettre les miens alors que ses rires fusent dans les couloirs de l'école.
chaque fois qu'il essaie de m'intégrer à la conversation, je souris mais ne parviens pas à sortir le moindre mot. comme hypnotisé par la douleur qui venait ronger le ventre et les extrémités du corps. j'ai les doigts engourdis.
j'ai mal.
mais je ne m'arrêterai pour rien au monde. je ne suis pas malade et personne ne gâchera le week-end de mes amis. surtout pas moi.
le parc est couvert de neige immaculée, magnifique craquement qui s'entend à chaque pas. le son étouffé par la poudreuse alors qu'on se dirige vers le terrain de quidditch. une mauvaise idée pour n'importe qui aurait remarqué la fièvre qui venait perlé sur le front les quelques gouttes de sueur. mais l'excitation et la discrétion donnent encore le change.
personne ne remarque rien. pas même le teint blême, ni les yeux rougis de fatigue.
tout va bien.

sur le balais, je fais quelques rondes. les réflexes sont moindres, le souaffle s'échappe à de multiples reprises et j'entends les encouragements ainsi que les réprimandes de mes camarades.
mais je les entends comme s'ils essayaient de pénétrer une barrière de songes desquels je n'arrive pas à sortir.
et je ferme les yeux. si fort que j'en oublie que je vole, percutant alors l'anneau des buts avant de m'écraser lourdement au sol.
ouvrir les yeux sur abraham qui s'inquiète, s'agite. « je vais aller à l'infirmerie... tout va bien. excuse moi. »
sans lui laisser le temps de réagir, de comprendre ou même de m'accompagner, je puise dans mes dernières forces pour disparaître loin de tous.
et du gâchis de mon obstination.

le bras endoloris, la fièvre encore présente, je croise mrs pomfresh qui s'affole à son tour mais non pour moi, elle me donne quelques indications : prendre un lit, l'attendre et surtout ne rien toucher.
ouvrant la porte de l'infirmerie, je la laisse se refermer lourdement derrière moi alors que se dessine un visage familier. poufsouffle, équipe de quidditch, amie de lola. « j'aimerais bien, mais je n'ai pas les capacités pour. » que je dis en souriant avant de tomber sur le lit à côté d'elle.
me délivrant de ma cape de quidditch et de mon équipement avant de grimacer en posant mon bras sur ma cuisse.
les yeux fuient ceux de hélène alors qu'elle joue les curieuses. « je suis tombé. » je m'essuie le front qui continue de suer. « et ça doit être du au fait d'être peut-être... malade. » le regard tombe sur les chaussures puis le pied du lit de la jaune et noire. « je suis idiot. » si seulement j'avais dit que mon corps était mal, personne ne m'en aurait voulu. si ?
les choix sont si difficiles à faire et l'effet boule de neige à maîtriser. « et toi ? comment un rayon de soleil comme toi se trouve dans l'endroit le plus morne de poudlard ? » un sourire, une envie d'humour. « enfin après la salle du cours de potion. » un léger rire, les joues qui rougissent après cet essai d'être drôle.
le doute encore de paraître bête. les ombres sont bien plus conciliantes que les lumières.


( Pando )


@hélène ringling
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Hélène Ringling
Hélène Ringling
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MessageMer 10 Juin - 11:39
Hélène déteste se retrouver dans cet état, privée de l'énergie qui l'anime habituellement. Avec un poids qui engourdit son corps, rendant pénible chaque mouvement et douloureux ses membres. Elle finit par complètement distinguer son camarade de maison et acolyte de quidditch et ce n'est qu'un mince sourire qui vient s'étirer sur son visage quand elle apprend les raisons de sa présence ici. Elle se tourne un peu plus vers lui, emmitouflée entre les draps froissés, elle aimerait bien s'élancer dans une de ses poignées de mains inventées qu'elle s'amuse à faire avec ses ami·e·s et les membres de son équipe, mais ses muscles douloureux l'empêchent de se lancer dans une telle extravagance. Une chute, la maladie ? Quoi qu'il en soit elle comprend qu'elle a loupé l'entraînement avec son équipe. « Oui c'est idiot d'espérer réussir un entraînement sans votre joueuse porte bonheur. » Elle ne le montre pas mais elle est extrêmement déçue d'avoir manqué l'entraînement, elle espérait pourtant avoir une potion rapidement pour ne rien manquer de sa journée. « Tu ne t'es pas fais trop mal ? » Leur prochain match approche, pas question de le faire avec un remplaçant. Hélène a passé trop de temps sur le terrain avec les autres poursuiveurs à répéter, imaginer des combinaisons et inventer des exercices de confiance visant à renforcer une éventuelle connexion psychique qui les mènerait à la victoire. Elle détaille son partenaire sans déceler de signe de blessure trop grave mais elle reste suspicieuse, faute de véritables connaissances en médicomagie et en soin. C'est au tour de Joshua de s'étonner de la voir ici, un samedi.

On a attaqué Cas' avec Paul... Mais il a été plus malin il a ensorcelé ses boules de neige... Du coup j'ai pris froid et je me retrouve coincée ici... »

Chamailleries familiales, Hélène adore embêter son frère bleu et bronze mais il est bien plus talentueux qu'elle avec une baguette et il est prêt à riposter à chacun de ses plans les plus farfelus. Elle détaillerait bien la bataille épique de la veille qui a opposée la fratrie Ringling mais elle n'est pas certaine que cela intéresse complètement Joshua et sa voix douloureuse lui coupe l'envie de se lancer dans ses logorrhées habituelles. Elle reste un temps silencieuse avant de détecter une autre source douloureuse dans son corps, plus pernicieuse mais la faim se fraye définitivement un chemin dans ses entrailles et déclenche finalement un gargouillement. Elle ne prend pas la peine de paraître embarrassée et elle se tourne sur le côté pour explorer les recoins de la table de nuit. Le tiroir ne lui offre qu'un bouchon d'éprouvette, une araignée qui file rapidement hors du meuble et une vieille carte de chocogrenouille oubliée par un élève qu'elle attrape machinalement.

« J'ai loupé le p'tit déj', tu n'aurais pas un truc à grignoter ? »


@joshua puddifoot
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Joshua Puddifoot
Joshua Puddifoot
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MessageVen 12 Juin - 1:44

( healing magic )


le regard continue de fixer un point sur le sol, évitant le contact du sien et des relents de reproches qui viennent teindre sa voix. là où elle se veut surtout légèrement vexée et faire part de son mécontentement du à son état, elle ne nous en veut pas réellement. néanmoins, je ne me peux m'empêcher de me sentir coupable quelque part. d'avoir osé partir sur le terrain sans prendre soin d'elle, sans prendre la peine de prendre plus de nouvelles. elle a raison en somme, si j'étais mal tombé c'était surement parce que la chance était restée nichée à l'infirmerie, là où j'aurais du me rendre depuis le début de la journée.
là où elle avait trouvé le courage de se faire soigner pour retrouver une forme olympique, j'avais choisi de taire le mal pour ne pas faire subir mon état aux autres... échec total.
j'ai beaucoup à apprendre des autres. et à mesurer les causes de mes choix idiots... à savoir si c'est égoïste ou altruiste, de finalement penser à soi.
aucune idée. mais je me pince les lèvres en essayant de ne pas rougir davantage. « je suis désolé. » que je finis par dire machinalement, comme si je venais d'être pris sur le fait. « lily nous a tenu au courant et... » et ce n'est pas une excuse pour ne pas l'avoir prévenue de l'entrainement du jour. mais la douceur de la demande d'hélène me tire un sourire qui réchauffe le cœur.
au final, elle n'était pas en colère contre moi. il fallait que je m'enlève de la tête que le monde pouvait m'en vouloir pour tout et rien.
mais c'était difficile, difficile de satisfaire tout le monde, de ne faire de peine à personne... je ne voulais pas qu'elle pense qu'elle était mise de côté. et je n'aurais pas du forcer la main sur mon état, nous aurions pu être ici tous les deux depuis le début, et mon épaule n'aurait pas été démise. « un peu. » le regard quitte enfin le point sur le sol pour se poser sur l'épaule et le bras douloureux. « j'ai eu une absence et j'ai percuté un anneau de but avant de tomber. » de pas trop haut, heureusement pour moi, et le balai avait amorti ma chut. « depuis ce matin, je me sens fiévreux. » hochant la tête comme pour essayer de me dédouaner du mal qui n'était pourtant pas réellement commis. la voix légèrement tremblante, à la limite du chuchotement, honte qui glisse dans le gorge.
j'ai tout de même l'impression d'avoir fait perdre du temps et de l'énergie à mes amis pour rien.

et finalement mes yeux tombent dans les siens quand elle m'explique la raison de sa venue ici. fronçant légèrement les sourcils quand elle annonce que les boules de neige étaient ensorcelées et que son frère était plus malin. « je vois. » même si je pense que ce n'est pas être malin que de rendre sa sœur malade, mais je garde cette pensée pour moi. ne pouvant me résigner à en demander davantage, de peur d'être intrusif et de trahir mes pensées, mon jugement.
pour rien au monde, je rendrais ma sœur malade ni n'en tirerait une quelconque fierté. je serais inquiet et très malheureux... en réalité, ce n'est même pas une idée qui m'aurait traversé l'esprit. même la plus jeune avec laquelle je m'entends le moins, je ne pense qu'à leur santé, bien être... bonheur. mais hélène ne semble pas lui en vouloir, elle a le regard heureux bien que triste d'avoir du se retrouver coincée là.
je commence à mieux comprendre pourquoi elle est poufsouffle. pourquoi est-ce qu'elle incarne à merveille les principes de notre maison. douce, volontaire, joyeuse, loyale et tout sauf rancunière. une amie qu'on rêverait tous d'avoir, sans l'ombre d'un doute. lola a beaucoup de chance.
lexie est ma meilleure amie, et bien qu'elle n'ait pas ces qualités là, du moins pas toute, j'ai aussi cette chance d'être aimé. peut-être... peut-être que finalement, les poufsouffles sont destinés à être de grands rêveurs plein d'amour. et une nouvelle fois, je m'en veux d'avoir pensé du mal de son frère qui l'avait rendu malade.
qui suis-je pour juger ?

un grognement intestinal, un sourcil qui se hausse alors que la jeune fille cherche un trésor gourmand dans les tiroirs de son chevet.
se tournant finalement vers sa dernière chance, son dernier espoir qui n'est autre que moi, modestement. « euh... » ayant laissé mon sac et mes affaires aux vestiaires du terrain de quidditch, je doute d'avoir quelque chose sur moi. « je ne suis pas sûr... » fouillant finalement les grands poches de ma cape, je trouve trois bonbons à la cerise. « lola en éparpille partout, une chance. » que je dis en les lui tendant. « ce n'est pas un vrai repas, mais ça te fera tenir jusque là... c'est une création de lola, tu auras l'impression de manger un clafouti. » garanti 100% puddifoot. « et sinon... hormis ce passage à froid, comment tu vas ? les cours, la préparation des buses ? » s'intéresser, s'inquiéter... ça a toujours été compliqué pour moi de m'exprimer, mais je finis toujours par trouver un moment de détente dans mon stress permanent.
me levant finalement pour venir m'assoir aux pieds de son lit en tailleur, me tournant vers elle en grimaçant chaque fois que l'épaule était sollicitée.
prêt à écouter tout ce qu'elle jugera bon de me raconter.


( Pando )


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Hélène Ringling
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MessageMer 24 Juin - 11:35
Elle scrute son ami pour essayer d'identifier une éventuelle blessure qui mettrait en péril la saison de Quidditch mais il à l'air plus dépité que sévèrement abimé. Un peu rassurée, elle espère pouvoir rattraper rapidement l'entraînement manqué du jour, le prochain match est dans plusieurs semaine et elle compte bien mettre la pâté aux lions ! Joshua explique son accident en se confondant en excuse. Hélène est trop accablée par la fièvre pour remarquer son trouble. « J'espère qu'on va vite être rétablis, on aura peut être le temps de rejoindre le reste de l'équipe, il faut vraiment qu'on travaille notre attaque... » Elle est un peu rassurée par les explications de son ami, des chutes de balais ils connaissent ça tout les deux. Il faudrait simplement une potion pour le remettre d'aplomb et une bonne nuit de sommeil. La faim et la fatigue l'empêchent de discuter souaffle plus longtemps et si elle ne trouve rien dans la table de nuit à côté de son lit à part une carte de chocogrenouille usée, Joshua ne tarde pas à voler à son secours.

Un mince sourire illumine le visage d'Hélène quand elle voit Joshua lui tendre un bonbon... Heureusement qu'elle peut compter sur les Puddifoot et les créations de Lola pour sustenter à son taux de glycémie. Elle attrape la confiserie que lui tend le garçon et déplie doucement l'emballage rosé avant de laisser le bonbon glisser dans sa bouche. Avec un soupire de satisfaction elle fait claquer la sucrerie sur ses dents pour mieux diffuser les saveurs puis la cale sous sa langue, ravie des senteurs de clafoutis qui se dispersent sur son palais. Ca saura tromper son estomac encore un peu de temps. « Hm c'est tip-top merci beaucoup... à vous deux. » la carte de chocogrenouille entre les mains, elle la fait tourner entre ses doigts, traçant le contour pentagonal avec son pousse sans y faire attention. Elle rempli ses jambes pour faire de la place à Joshua qui s'installe au bout du lit à côté d'elle, après tout ils ne savent pas quand un soigneur arrivera pour les aider et être en compagnie d'un ami est le meilleur des remèdes. Et c'est aussi l'occasion de rattraper un peu sur la vie de chacun, Poudlard grouille d'élèves et si elle passe du temps avec Joshua c'est souvent sur le terrain de Quidditch ou en présence de Lola. Trouver un coin au calme est un moment plus rare pour les élèves.

« Ugh la cinquième année... c'est vraiment la plaie, les profs sont tous en boucle avec les B.U.S.E.S., ils arrêtent pas de nous rabâcher que c'est important gnagnagna... » Elle fait une petite pause, son regard c'était finalement posé sur les contours dorés de la carte qu'elle a toujours entre les mains. « Je galère un peu, j'ai encore eu un Troll en potion même avec l'aide de Cas j'y arrive plus trop cette année. » Elle n'ose pas l'avouer mais la peur de ne pas pouvoir continuer à participer aux entraînements et au club de soin aux créatures se fait de plus en plus forte, Lily essaye de la rassurer et de lui dire que c'est pas la fin du monde de ne plus participer au club, que les résultats ça reste important, Hélène n'arrive pas à se concentrer sur les cours, plus intéresser par ce qui se passe au delà des murs du château. « Et toi ? » Elle s'applique à retrouver un ton plus léger et relève la tête vers Joshua, se détournant du papier cartonné entre ses doigts.
`

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Joshua Puddifoot
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MessageJeu 25 Juin - 7:02

( healing magic )


hélène avait cette passion dévorante pour le quidditch et je la comprenais parfaitement. là où ils se battaient tous comme des lions, j'étais le premier à être heureux pour l'équipe gagnant même si ce n'était pas la mienne. j'avais appris à ne pas laisser transparaître mes émotions et donc de reste neutre peu importe l'issu d'un match. du moment que je m'amusais sur le terrain, le reste m'importait peu, je l'admets volontiers.
en réalité, c'était une délivrance d'être dans les airs, d'oublier les cris des foules, d'avoir une responsabilité dans les mains et de marquer des points. au final, j'étais mieux placé que l'attrapeur sur qui tout le monde comptait réellement. attraper le vif d'or c'était bien plus compliqué que tout le reste, même si on l'avouait peu. le regard qui passe sur le visage de la jeune poufsouffle, je souris doucement en hochant la tête à sa réclamation de devenir davantage stratégique sur notre attaque.
je ne nous trouvais pas si mal, mais si elle estime que nous sommes encore trop limite, je ferais les efforts nécessaires pour que l'équipe soit fière de nous, les poursuiveurs.
le quidditch est une institution, et c'est ce qui rapproche le plus les gens d'une maison. c'était bien la seule chose pour laquelle j'étais remarqué. parce que je faisais parti d'une équipe qui voulait en découdre... qui voulait, pour une fois, sortir de l'ombre. à trop nous prendre pour de gentils enfants, on a tendance à nous oublier, nous effacer... là où les lions brillent par leur sens de la justice, et là où hurlent les serpents à leur aigreur... nous étions tapis dans une ombre bien trop opaque pour glisser entre les deux. bizutés souvent par nos voisins d'étage.

après avoir vu hélène s'agiter et lui avoir offert les quelques bonbons que semait lola, je lui souris avec un peu plus de conviction. quand il s'agit de remercier les talents de lola, je me transforme en véritablement mère poule qui éprouve une moindre fierté à chaque fois qu'on peut la féliciter. « je lui transmettrai tes bons sentiments. » avec un décuplement de vérité pour flatter l'égo de la meilleure pâtissière que je n'ai jamais rencontré.
et à y réfléchir, c'était une première pour nous de nous retrouver rien que tous les deux. d'ordinaire lola était présente ou bien nous étions sur le terrain à nous passer le souaffle. je ne crois pas avoir déjà eu l'occasion de parler calmement et simplement avec la meilleure amie de ma petite sœur. étonnant.
aussi, c'est tout naturellement que je m'enquiers d'en savoir davantage sur ses révisions, et elle ne manque pas de me faire rire légèrement. « j'ai l'impression d'entendre lola. »
et j'écoute avec attention les révélations quant à ses difficultés. le sentiment qu'elle éprouve est le même que j'avais eu l'année passée. persuadé de ne pas réussir à passer en potion alors qu'il était important pour ma famille que ce soit réussi. une pression que l'on finit par se mettre seul et qui, parfois, peut nous porter défaut. « je comprends. » la main sur l'épaule douloureuse, j'essaie d'évaluer la douleur et bien qu'elle stagne, il n'empêche que ça reste douloureux. grimaçant légèrement en me tournant davantage vers elle. « j'ai rencontré les même difficultés que toi. » et c'était pas facile de le concevoir, d'ordinaire j'aurais tout abandonné. « mais les potions ... ça tenait à cœur à ma famille alors j'ai fini par réussir à obtenir un tout juste acceptable. » la main qui vient prendre le genou de hélène et le secouer doucement. « tu vas y arriver. car contrairement à moi, tu es une vraie battante. ne perds pas espoir. » jamais. car c'est bien la seule chose qui permet de respirer et de vivre : espérer.
si bien que j'avais réussi à être l'élève de lucie rosier et m'améliorer en potions, même si je n'y comprenais toujours pas grand chose.

le regard s'évade légèrement dans le vague avant de se reconnecter à la réalité. c'était une année transition, il me restait encore une année et demi avant de penser aux aspics, non ? « ça va, je stagne à la même moyenne. l'astronomie m'aidant énormément. » un léger rire, la seule bonne note de toutes les matières choisies. « j'espère que je pourrais réussir à voler jusqu'aux étoiles. » un brin rêveur, la voix plus douce et échappée.
la porte qui s'ouvre dans un fracas alors que l'infirmière se dispute avec un élève. mon regard se porte sur elle puis sur hélène. s'arrêtant à notre hauteur, plissant les yeux, c'est sur hélène qu'elle s'arrête en premier.
dégageant du lit pour retrouver le mien, alors que l'élève importun finit par rebrousser chemin.


( Pando )


@hélène ringling
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Hélène Ringling
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MessageLun 20 Juil - 7:07

La présence de Joshua parvient à distraire Hélène qui oublie un petit peu les symptômes de la maladie qui l'afflige, la discussion dévie rapidement sur le quotidien. Une petite boule commence à se nouer dans ses entrailles, présente à chaque fois qu'elle pense à ses résultats scolaires, les cours et les examens de fin d'année. Si la jeune fille fait habituellement preuve d'une déconcertante insouciance, la rentrée de janvier et les journées qui s'égrènent rapidement jusqu'aux ASPICS terrifient de plus en plus Hélène incapable de gérer tout ça. Elle entend Joshua essayer de la rassurer mais elle sait bien qu'elle n'est pas suffisamment douée et sérieuse pour avoir des résultats comme lui. Si les professeurs n'étaient pas trop regardant sur les combines imaginées par la fratrie pour aider Hélène - en première année Lily avait même passé un devoir à sa place profitant de leur ressemblance - leurs stratagèmes lassaient ses frères et sœur et l'administration n'était pas dupe. Ses doigts s'agrippent un peu plus à la carte de chocogrenouille,  elle ne fait pas attention au portrait du sorcier qui se trouve dans la carte mécontent de voir l'objet abîmé. La main de Joshua sur son genou la ramène avec lui.

« Je sais pas comment tu fais, tu as des bonnes notes juste pour faire plaisir à ta famille ? »  C'est ça la recette magique pour avoir une bonne note ? Elle n'était pas certaine que son curriculum et les bonnes notes intéressent ses parents, ils étaient content de retrouver des enfants épanouis à chaque vacances, mais pas besoin de bonnes notes et de diplôme pour travailler dans un cirque, même si sa mère était une sorcière de grand talent. Ça compte pour Lily et son formidable esprit de réussite, pour l'érudit Cas, Paul juste pour frimer... Hélène ne comprend pas très bien pourquoi elle doit encore suivre des cours comme Histoire de la Magie... « En tout cas moi l'année prochaine je prend le moins de matières possible et je te traîne sur le terrain de Quidditch, direction les étoiles ! »  Ce n'est pas un objectif très conventionnel mais Hélène serait contente de pouvoir continuer à virevolter avec le garçon tant qu'il est encore à Poudlard. Elle est finalement interrompue par l'entrée fracassante d'un élève accompagné de l'infirmier.e, dans le même temps Joshua saute du lit et rejoint sa place, laissant Hélène expliquer les raisons de sa présence ici un samedi. Le.a sorcier.e sort finalement une potion de sa poche « Il faudra penser à mieux se couvrir, on est encore en plein hiver... » Hélène acquisse sagement et attrape le verre qu'on lui tend, plein d'un liquide rosâtre. « Tous les hiver je prépare un stock de pimentine, chaque année il y a une épidémie dans l'école comme si les élèves ne savent pas nouer convenablement une écharpe. » Elle avale la potion se sentant un peu coupable du travail infligé à l'infirmier.e, elle ne sait effectivement pas rester en place et se couvrir de manière perméable au froid. Une sensation de chaleur se diffuse dans sa gorge et son nez, dégageant également ses narines et ses oreilles.  « D'ici une heure ou deux sa se calmera, revient me voir si tu fume toujours des oreilles ce soir. » Hélène comprend qu'elle peut vaquer à ses occupations, la voix de l'infirmier.e est couverte par un léger sifflement aigue. Urgh, si elle est ravie de ne plus se sentir malade, elle n'aime pas ressembler au Poudlard express ! Une fumée rosée s'échappe des oreilles d'Hélène, elle secoue un peu la tête comme pour déboucher ses tympans du sifflement désagréable et fini par détacher ses cheveux et les aplatir sur ses oreilles pour masquer l'émanation. Elle se relève du lit, en glissant la carte dans la poche de pyjama en attendant que l'on s'occupe de Joshua. « Ça va mieux ? Je peux quitter l'infirmerie moi.. » Elle n'a pas écouté les recommandations sanitaires données au garçon, par respect mais surtout parce qu'elle entendait vraiment moins bien à cause de la fumée. Elle aplatie une nouvelle fois ses cheveux « Ça va je suis pas trop ridicule ? » Coquetterie d'adolescente, elle est finalement pas mécontente d'être samedi et de retrouver un dortoir vide de ses élèves et ne pas être vu par trop de garçon...
@joshua puddifoot
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