(ariel) sunflower field

maison -- fière membre de la maison Poufsouffle, elle ne se serait pas vue ailleurs année -- 6ème année, la fin approche options -- elle a bien entendu gardé la botanique et les potions, ces choix là au moins étaient évidents. Les sortilèges, également. Pour le reste, le choix a été plus ardu, mais finalement elle s’est arrêté sur métamorphose, soins aux créatures magiques et divination. dossier -- Les notes d’Ariel tournent toutes autour de l’Acceptable, elle n’est pas une élève particulièrement brillante et ne cherche pas à l’être. Elle ne travaille pas d’arrache-pied et se contente de fournir un effort suffisant pour obtenir une note correcte, pour cela elle est constante. Elle veut quand même faire plaisir à ses parents en évitant les vrais échecs, alors elle rend ses travaux dans les temps, elle étudie, mais sans y passer ses nuits ou tous ses week-ends. Il n’y a qu’en botanique qu’elle se distingue, et c’est un O qu’elle a obtenu à ses BUSES dans cette matière, sa plus belle récompense. Elle n’a pas l’impression de travailler très dur dans cette matière, mais c’est sans doute parce qu’elle dévore les manuels avec passion, alors elle retient plus vite. Par contre elle fait beaucoup d’efforts en potions pour assurer sa future carrière, et a décroché un E à ses examens, ce qui lui a beaucoup réchauffé le cœur également.

routine et habitudes -- C’est simple, Ariel peut s’installer à peu près n’importe où pour travailler. Elle a cette capacité de s’enfermer dans sa bulle pour ne pas être dérangée ce qui se passe autour d’elle. Au contraire, elle préfère quand ça bouge tout autour plutôt que d’être dans le silence oppressant de la bibliothèque ou des salles d’étude. Elle aime l’atmosphère chaleureuse de la salle commune, mais elle peut aussi s’installer dans les cuisines, ou sur les gradins du terrain de Quidditch pendant les entraînements – s’il ne pleut pas. Elle a souvent eu des blâmes à cause de la mauvaise tenue de ses parchemins, parce qu’elle écrit souvent sur ses genoux, mais ça ne l’a pas tellement poussée à faire des efforts. Elle n’est pas une élève exemplaire et ne tient pas à le devenir. loisirs -- Dès qu’elle a su lire, Ariel s’est plongée dans les livres et n’en est jamais ressortie. Elle dévore les romans les uns après les autres, c’est son échappatoire. Elle adore rêver, s’imaginer en héroïne de grande épopée avec une fabuleuse histoire d’amour en prime. Elle ne lit pas à la bibliothèque, mais porte toujours un livre dans son sac. Et au moindre prétexte, elle le dégaine et se plonge dedans. En dehors de ça, elle passe beaucoup de temps dans les serres, au moins celles autorisées aux élèves en accès libre, pour observer et étudier les espèces magiques. Elle aime aussi arpenter la lisière de la forêt en espérant trouver des spécimens intéressants (et ça lui est déjà arrivé !). Elle s’est imposé une discipline sportive assez stricte depuis cette année, alors elle marche beaucoup, gravit souvent les escaliers au pas de course pour les redescendre aussi sec, et elle fait plusieurs heures de corde à sauter par semaine, derrière les serres. Elle se cache, parce qu’elle n’a pas envie d’être vue en train de transpirer et de souffler. Ce n’est pas aussi sexy qu’un entraînement de Quidditch (elle peut en parler, elle adore regarder les entraînements. Et pas juste pour le côté sexy !). clubs et associations -- plutôt réservée, elle a eu du mal à se lancer pour intégrer un club, et elle a commencé par la chorale – c’était le plus simple. Elle adore chanter, on la trouvera souvent en train de fredonner pour elle-même et elle trouve un grand apaisement à mêler sa voix à celles de ses camarades. Faire partie d’un bel ensemble, ça lui plaît. Elle a aussi intégré le club de botanique, ça a été un peu plus compliqué de se lancer mais sa passion pour les plantes a été la plus forte. Elle ne joue évidemment pas au Quidditch, mais elle est une grande supportrice de sa maison et ne louperait un match pour rien au monde. D’ailleurs elle aime s’installer sur les gradins pour regarder les entraînements, voir ses camarades voler aussi aisément lui donne du plaisir par procuration, vu qu’elle est terrorisée à l’idée de voler elle-même. pré-au-lard -- Découvrir Pré-Au-Lard a été source de grande excitation pour Ariel. Ses parents lui avaient bien sûr signé son autorisation, avec de multiples mises en garde qu’elle n’a pas tellement écouté. Elle voulait sortir du château, découvrir ce village dont tout le monde parlait ! Et ça n’a pas été une déception, elle adore encore s’y rendre régulièrement. Sa boutique favorite est Honeydukes, elle y a passé tellement de temps que les gérants l’appellent par son prénom et connaissent ses sucreries préférées. Elle essaye de moins y aller à présent qu’elle a pris ses bonnes résolutions, mais c’est toujours aussi difficile de résister. rentres-tu chez toi pendant les vacances ? -- Oui, il est impensable pour elle de ne pas rentrer à la maison pour les vacances, sa famille lui manque beaucoup pendant les longues périodes d’école.

animal de compagnie -- elle a un chat gris et blanc, de race tout à fait indéterminée et au caractère soupe-au-lait, nommé Cracotte. Elle l’a eu à ses cinq ans et il commence à se faire vieux, mais elle refuse catégoriquement de penser qu’il puisse un jour disparaître. matière/s préférée/s -- elle s’est découvert une passion pour la botanique, elle a une vraie facilité dans ce cours et peut passer des heures à dévorer des livres divers sur ce sujet ou à arpenter les serres. Elle aime aussi beaucoup les potions, mais doit travailler d’arrache-pied pour garder un niveau supérieur dans cette matière. matière/s détestée/s -- le cours de vol de première année a été la pire expérience de toute sa scolarité, il lui arrive encore d’en faire des cauchemars. Forcée de voler pendant des heures cramponnée au balai comme si sa vie en dépendait, sans réussir à atteindre le niveau le plus élémentaire, ça lui a passé l’envie de recommencer. Il faut dire que le prof la terrorisait un peu, aussi. L’astronomie l’ennuyait beaucoup, également. Elle a été contente de pouvoir s’en débarrasser cette année. coin idéal -- être blottie dans un fauteuil avec un bon roman, au coin du feu dans la salle commune, c’est le meilleur endroit auquel elle puisse penser. Mais les années précédentes elle s’est souvent chassée elle-même de la salle commune pour ne plus subir les moqueries de certains camarades sur son poids. Alors elle se réfugiait dans les cuisines, et ce n’était pas si mal parce que les elfes lui donnaient toujours des tas de nourriture succulente. Cette année cela ne s’est produit qu’une ou deux fois et elle trouve que c’est une vraie amélioration. nourriture favorite -- Oh, elle se jetait sur absolument tout pendant les banquets, et ça lui a causé de gros problèmes dès sa première année, lui attirant des regards moqueurs et des quolibets pas toujours agréables. Elle s’est un peu défaite de cette mauvaise habitude, et mange avec plus de retenue à présent. Malgré ça, elle ne peut pas résister aux tourtes à la viande avec leur sauce si divinement riche, ni aux tartes à la citrouille qui la font saliver d’avance. Vous avez dit gourmande ?

ascendance -- sa mère est une sang-pur, de ces familles qui accordent de l’importance à tout ça, et son père un né-moldu qui a eu l’immense surprise de se découvrir sorcier à 11 ans. Pourtant ils se sont trouvés et se sont aimés, et les principes de pureté du sang n’ont pas tellement pesé dans la balance quand ils ont décidé de s’unir. Quelques aïeuls ont refusé de venir à la cérémonie, mais les autres n’ont même pas sourcillé et l’affaire a été réglée. Le sang d’Ariel est donc mêlé, et ça ne lui pose pas de problème particulier. L’important c’est qu’elle soit sorcière, non ? famille actuelle -- Troisième née dans une famille de quatre enfants, Ariel a souvent l’impression de passer inaperçue au milieu de cette fratrie. Un peu oubliée, à part quand sa mère essaye de la faire revenir sur terre et lui impose des régimes tous plus fous les uns que les autres. Peut-être que ce n’est qu’une impression, après tout elle se fait beaucoup d’histoires dans sa tête et on le lui a souvent reproché … De toute façon ça n’enlève rien au fait qu’ils sont une famille soudée et qu’elle ne voudrait les échanger pour rien au monde. L’aînée c’est Tessa, qui a cinq ans de plus qu’Ariel et qui a tout réussi à la perfection. Elle va devenir Medicomage et c’est le modèle vivant d’Ariel. Ensuite vient Isaac, né un an tout juste avant elle et en dernière année d’étude à Poudlard, ils ne sont pas très proches mais Ariel l’admire beaucoup également. Le petit dernier c’est Lyle, qui est entré en deuxième année. Ariel le considère toujours comme un petit enfant, elle n’aime pas le voir grandir, elle trouve ça triste.

a ghost's story -- L’enfance d’Ariel a été tranquille, y’a pas à dire. Une grande famille très bruyante, beaucoup d’amour, des disputes en pagaille et des histoires de pirates et de chevaliers avec ses frères et sa sœur. Maman venait d’une grande famille de sang-purs, le genre un peu guindés, plutôt à cheval sur les principes, et il fallait bien se tenir lors des repas avec eux. De l’autre côté de la famille, chez papa, c’était bien plus drôle parce qu’il venait du monde moldu ! Et ça, c’était fascinant. Ariel adorait aller dans sa famille paternelle, passer quelques semaines l’été, et découvrir le monde moldu et ses étranges coutumes. Mais Ariel développa quand même quelques inquiétudes à force de côtoyer des moldus. Et si elle n’était pas une sorcière ? Et si elle devait rompre avec son monde de magie, pour intégrer pour de bon celui des moldus ? Plus elle arrivait sur ses onze ans et plus cette peur se renforçait, malgré les efforts de ses parents pour la rassurer. Devant elle il y avait déjà Tessa et Isaac, tous deux élèves de Poudlard et sorciers confirmés (du moins aux yeux d’Ariel) et il était hors de question qu’elle ne suive pas leurs traces.

La lettre de Poudlard arriva finalement pour Ariel comme elle était arrivée pour son frère et sa sœur, et ce fut le plus beau jour de la vie de la petite fille. Et toute à son soulagement et à son excitation de joindre officiellement le monde des sorciers, elle en oublia son autre angoisse : celle de devoir vivre sans ses parents, au milieu d’étrangers. Cette peur-là lui revint avec brutalité quand elle dut se séparer de Tessa, le tout premier jour, pour prendre les barques avec les autres premières années. Même la décision du Choixpeau de l’envoyer à Poufsouffle (la maison qui lui semblait la plus accueillante et celle qu’elle avait mis en haut de sa liste de choix), ça ne parvint pas à détendre les nœuds de son estomac. Elle se vengea sur le festin, en se jetant sur toutes les merveilles qui apparurent devant elle – plats en sauce, gâteaux, tourtes, jus sucrés.

Ariel avait toujours eu une tendance à l’embonpoint, chose que sa mère avait très vite compris et qu’elle contrôlait en surveillant ses repas pour sa fille. Mais à présent que sa mère était loin, que Tessa avait rejoint ses copines et qu’Isaac préférait faire comme s’il ne la connaissait pas, il n’y avait plus personne pour vérifier ce que mangeait Ariel. Pour une enfant impressionnable, l’immensité du château, la multitude d’enfants et d’adolescents inconnus, l’emploi du temps chargé, tout ceci était un peu écrasant. Alors Ariel se réfugia dans la nourriture pour trouver un peu de bravoure, et les kilos s’accumulèrent. Aux vacances de Noël, sa mère fut suffoquée de sa prise de poids et tenta de la mettre au régime – ce qu’elle devait d’ailleurs faire les 6 années suivantes à chaque vacances – sans succès.

Ce n’était pourtant pas qu’Ariel se déplaisait à Poudlard, ni qu’elle soit en échec scolaire. La seule matière qui lui posa un réel problème fut le vol sur balai (ses parents, peu sportifs l’un comme l’autre, n’avaient jamais fait monter leurs enfants sur un balai. Un gros manquement à leur éducation, vu de ses yeux d’enfant terrifiée), et elle s’avoua vaincue dès la première séance. Ariel découvrit qu’elle ne maîtrisait absolument pas le balai, qu’elle n’avait aucune prédilection pour le vol et surtout, qu’elle avait le vertige. Toute sa première année, les cours de vol furent un calvaire – et une des raisons principales qui la faisaient se réfugier dans les cuisines pour obtenir une dose de courage sous la forme d’un muffin ou d’une part de gâteau.

Le cercle vicieux s’était installé. Avec sa prise de poids, Ariel se retrouva la cible de moqueries de certains élèves, allant jusqu’à devenir le souffre-douleur attitré de quelques-uns. Elle n’avait rien souhaité d’autre que de passer une scolarité sans vagues, sans se faire remarquer, et elle prit très à cœur ces brimades. D’autant qu’ils ne se contentaient pas que d’insultes, leurs farces pouvaient aller loin et l’humiliaient très profondément à chaque fois. Et chaque fois, c’est dans les cuisines qu’elle se réfugiait, trouvant du réconfort dans les douceurs offertes avec tellement de bonté par les elfes de maison (elle avait beaucoup d’affection pour eux, du coup).

Elle trouva également du réconfort en se faisant quelques vrais amis qui la soutinrent et qui essayèrent de la défendre, dans la mesure de leurs moyens et quand ils étaient témoins de ses brimades. Elle se découvrit également une réelle passion pour la botanique, et elle se sentit enfin digne d’être à Poudlard en recevant les félicitations de son professeur. Elle n’était pas si mauvaise en cours, elle n’était pas stupide et inutile, quoi que certains puissent en dire. Ce sentiment lui permit de réussir à garder la tête haute et de donner moins d’importance au regard des autres.

Ses années de scolarité passèrent ainsi, avec les brimades qui se multipliaient, et les efforts d’Ariel pour passer outre. Elle développa des mécanismes de défense pour éviter ses détracteurs, se faisant invisible la plupart du temps pour ne pas attirer l’attention. Tessa finit par apprendre ce qui se passait et grâce à elle, les persécutions diminuèrent fortement lors de la troisième année d’Ariel. Ce fut un peu humiliant que sa sœur prenne ainsi sa défense, allant jusqu’à attaquer un élève en plein couloir (et écoper d’une retenue, ce qui fut encore pire aux yeux d’Ariel mais que Tessa accepta avec un haussement d’épaule comme une vraie héroïne de romans), mais Ariel lui en fut quand même très reconnaissante. Mais Tessa termina son année scolaire juste après ça, et les insultes se remirent à fuser l’année suivante. Et forcément, ce n’était pas d’Isaac qu’Ariel pouvait attendre de l’aide. (Mais enfin, même si ça avait été le cas, elle aurait préféré mourir plutôt que de lui avouer ce qui lui arrivait. Son frère était une sorte de dieu à ses yeux, intouchable et impressionnant, et elle ne voulait pas qu’il ait de la pitié pour elle) Les choses revinrent à la normale lors de sa cinquième année, quand un professeur surprit sur le fait un des persécuteurs. La sanction fut très dure, et dissuada les autres de recommencer. Seules les insultes continuèrent, lancées sous capes dans les couloirs. Mais ça, Ariel pouvait y faire face.

Et puis, à la fin de cette fameuse cinquième année, elle tomba amoureuse. Ce n’était pas la première fois qu’elle avait le cœur qui battait un peu fort en présence d’un autre élève, en fait elle tombait amoureuse tous les six mois environ (ou en tout cas c’était ce qu’elle croyait). Elle lisait beaucoup de romans et les histoires d’amour épique lui emplissaient toujours la tête. Mais cette fois, ce fut différent. Il était joueur de Quidditch, il était beau comme un dieu de mythologie moldue. Il avait ramassé un livre qu’elle avait fait tomber dans la bibliothèque, lui avait souri et lui avait adressé quelques mots (les mots en eux-mêmes n’avaient pas d’importance, pourtant elle se les rappela avec netteté pendant des mois après ça), et ce fut comme un coup de foudre. Unilatéral. Parce que non, bien sûr que non il n’était pas amoureux d’elle, il ne savait même pas qui elle était. Elle, elle le connaissait un peu, par amis interposés, mais sans plus. Mais soudain, il n’exista plus que lui dans le château.

Et à nouveau, elle prit une conscience aigue de son corps. Bien sûr elle s’était toujours regardée avec un peu de dégoût, surtout à cause des harceleurs, mais ça ne l’avait jamais vraiment embêtée au point de penser que tous ces kilos allaient la rendre malheureuse à jamais. Pourtant là, ce fut clair : jamais son beau joueur de Quidditch ne pourrait l’aimer si elle restait aussi grosse et laide. Revenue chez ses parents en été, elle se plia au régime de sa mère sans râler, et elle se força à ne faire aucune exception. Elle se mit à faire du sport, difficilement. Mais les résultats furent concrets, à son plus grand plaisir : elle perdit beaucoup de poids et quand elle revint à Poudlard à la rentrée, ces efforts furent très remarqués. Certes, certains essayèrent de la faire revenir à ses anciennes habitudes, et certes, elle craqua quelques fois et se rendit aux cuisines pour grignoter un bout. Mais elle tint bon. Et elle tient toujours bon, bien que son beau joueur de Quidditch ne sache toujours pas qui elle est. Parce que l’autre problème est de taille : elle est trop timide pour l’aborder. Alors maintenant, il faut trouver une astuce pour qu’il la remarque et tombe amoureux d’elle. Ce n’est pas une mince affaire (excusez l’expression), mais Ariel ne désespère pas. Ou plutôt, elle désespère juste un peu. Mais ça va aller. Après tout, s’il brise son cœur elle deviendra comme ses héroïnes de romans, elle aussi …