topic commun -- festin de janvier.

festin de janvier

À peine le discours achevé, tu t’empresses de bavarder, contant tes vacances à qui voudrait bien t’écouter. Vantant tes derniers cadeaux, tout en omettant de préciser que tu n’avais pas touché à un seul de tes devoirs. Mais le temps était à la fête et tu auras tout le temps de te rattraper plus tard. Tes yeux sont déjà brillants de gourmandise alors que tu continues de déverser un flot de paroles interminables, tu as toujours su faire plusieurs choses à la fois. Tu observes avec intérêt chaque plat posé sur la table et bien qu’habituée à toutes sortes de festin et de dîner mondain, tu te régales toujours autant face à ces différents mets. Et alors que tu t’apprêtes à montrer ton dernier présent, tes yeux se posent sur ton amie @lucie rosier et sur son alter ego @amalia potter en pleine discussion à l’autre bout de la table. Sourire malicieux accroché aux lèvres, tu te décides à te joindre à elles, attrapant de justesse leurs dernières répliques, alors même que lucie la comparait à un dragon. « On dirait que les bonnes manières non plus ne sont pas pour toi ». Dévisageant en même temps sa face encore tâchée de sauce. Ironie sortant de ta bouche, tu te rassures en te disant que toi au moins tu sais te tenir à table. « On ne vous apprend pas à manger convenablement chez les rouges ?» Ton attention se porte sur Lucie à qui tu tentes un petit sourire, tu sais bien qu’elle est sa meilleure amie, tu sais à quel point elle tient à elle, et tu sais comme elle te reprendra. Et en même temps, tu ne peux pas t’en empêcher, parce que c’est si bon de ne pas pouvoir la supporter.

par non uccidere.

Amalia, elle rit avec sa meilleure amie. Elles chahutent toutes les deux, s’envoient des piques et mangent malgré le stress constant que Lucie éprouve, parce que la gamine a trop de rêves plein la tête, trop d’exigences qu’elle laisse peser sur ses frêles épaules. La sorcière reprend de la nourriture, choisit cette fois-ci un dessert sans vraiment regarder avec minutie le choix qu’elle fait, encore moins lorsqu’elle ne peut pas répondre à la serpent parce que l’autre vipère décide de se montrer, de jeter son venin sur Malia qui n’a rien demandé. Elle la regarde avec dégoût, fronçant les sourcils en tapant l’épaule de Lucie comme pour lui signifier que les ennuis arrivent – si ce n’est les ordures. « Lexie… Quel non plaisir de te voir ici. Encore à te chercher des amis alors que tu n’en auras jamais ? » Le ton est acerbe, avec un sourire hypocrite sur le visage comme pour bien appuyer sur chacun de ses mots, comme pour renvoyer le venin de Lexie. Une autre pique suit la première, comme si Lexie ne pouvait pas parler sans laisser voir sa langue perfide. Amalia ne déteste personne mais la Rowle est clairement une des rares personnes qu’elle ne peut décidément pas supporter. Comme seule réponse, la Potter décide de manger une énorme cuillère de son dessert, quitte à en mettre partout. Elle ne cherche pas à séduire après tout.

topic commun 003

Catriona se rendait bien compte que Louise était quelque peu inconfortable. Son corps était tendu. Elle pouvait le voir dans son cou. Ses yeux étaient las du spectacle devant elle. Toutefois, leur conversation semblait illuminé un peu le visage de sa collègue. Elle alla même jusqu'à ricaner un peu, "Hélas, je doute qu'il existe un adjectif qui puisse moins bien qualifier mes vacances. Le plaisir des réunions familiales." Bien que Catriona ait une relation merveilleuse avec ses parents, elle pouvait imaginer que ce n'était pas le cas pour tous. Cela l'avait toujours attristée un peu. Elle sourit à Louise et hocha de la tête, signe qu'elle compatissait.

Louise continua avec une question "Etait-ce le motif de votre envol vers le Canada, si je puis me permettre cette indiscrétion ? Je n'ai jamais eu l'occasion de m'aventurer dans ces terres, pourriez-vous me régaler de quelques unes de vos découvertes sur ce pays ?" Le visage de Catriona s'illumina. Elle adorait raconter ses voyages. De plus, elle n'était pas enseignante pour rien, elle adorait parler. Elle termina sa gorgée, déposa le verre et tira sa chaise jusqu'à Louise. Elle se fit une place entre sa collègue et son voisin. Elle tourna tout son corps vers Louise, sa robe aux fleurs noirs et blanches suivant ses mouvements. Puis, elle commença: "en effet, mes parents sont au Canada maintenant. Mon père étudie les moldus et ma mère les plantes. Ils travaillent sur un livre en ce moment. D'ailleurs, je vais probablement écrire l'introduction. Mais bon, plus sur le Canada. C'est vraiment un pays unique. Bon, côté culture, ça ressemble beaucoup aux États-Unis ou l'Angleterre, mais il y a une province, le Québec, qui est comme une anomalie. Il parle français, et ils ont une culture carrément différente de tout le reste du pays. Côté botanique, ils ont développés une panoplie de nouveaux médicaments grâce aux plantes trouvées dans le Nord. " Catriona s'emballait, parlant toujours un peu plus vite. "Et puis, il y a cette région, la Gaspésie, cet été je vais aller visiter. Il semblerait que les plus beaux couchers de soleil y soit." Catriona s'arrêta, "Désolé, je me suis emballée! Avais-tu des questions en particulier?"

Catriona relaxa ses épaules qui étaient tendu par l'excitement du sujet. Elle concentra son regard sur le cou de Louise et fit une note mentale de lui apporter un onguent qu'elle savait préparer pour relaxer les muscles. Puis, son attention retourna sur les paroles de Louise.

@Louise Dio

( Nourrir le corps pour pouvoir nourrir l'âme / @catriona flitwick )
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Plus pudique que secrète, Louise fut reconnaissante intérieurement à sa collègue de ne pas chercher à avoir des détails sur l'aspect non-reposant de ses vacances. Loin de s'attarder sur ses silences, Catriona saisit l'occasion de ces quelques mots pour se répandre sur sa vie privée. Louise la laissa s'approcher d'elle, ses lèvres frémissant d'un sourire amusé avant qu'elle ne le dissimule avec une bouchée de petits légumes heureusement relevé par le goût de la sauce. S'essuyant les lèvres, son regard croisa celui de sa collègue qui était parti dans un monologue, l'occasion pour Louise de remarquer que ses manières qui aurait pu lui attirer son exaspération chez quelqu'un d'autre, ne faisaient jamais naître d'émotions négatives chez elle. Probablement parce que la jeune femme respirait la sincérité et la spontanéité, et qu'elle était loin d'être aussi enfantine qu'elle ne le paraissait. La Dio laissa rapidement ses réflexions de côté, peu satisfaisantes pour tout dire, pour écouter sa collègue. Il aurait été dommage de passer à côté parce que son cerveau s'éclatait à analyser ses propres réactions.

L'évocation de ses parents lui fit détourner les yeux, balayant la Grande Salle des yeux. Etudier les moldus. Voilà bien un sujet d'étude qu'elle n'avait jamais compris. Ces gens lui semblaient encore plus lointain que d'éventuels extraterrestres. Certes, ils étaient humains, certains même enfantaient des sorciers, mais cette société ignorant l'existence des sorciers, il lui semblait, même à ses yeux de pro-sorcière, plus intéressant d'étudier les peuplades magiques en relation avec la population magique, que les moldus. A bien des égards, ils avaient plus en commun avec les elfes, les gobelins, les centaures ou même les harpies qu'avec leurs cousins sans pouvoirs magiques. Mais cela avait le mérite d'expliquer les deux passions de sa collègue : les moldus & la botanique.

Taisant sa curiosité vis-à-vis de ce fameux livre, Louise reporta son regard sur sa collègue qui s'emballait, entamant le véritable sujet de sa question. Avec toute sa posture tournée vers elle, avait-elle conscience d'entrer dans son espace vital ? Sans doute pas. Sa rigueur exigeait qu'elle s'écarte, mais Louise n'avait nulle envie de céder à ce caprice. Catriona était intéressante, son discours piquait sa curiosité, elle en avait presque oublié le goût du vin, la situation actuelle la satisfaisait. Elle ne la troquerait pas contre un retour à un festin fade et solitaire.

Entre culture, botanique, et Gaspérie, Louise ne savait pas par où commencer. Terminant une bouchée de viande à l'orange, elle s'essuya les lèvres avant de répondre.

Louise ~ "Vos excuses sont inutiles, c'est un plaisir de vous écouter. Et à dire vrai, vous avez éveillé ma curiosité à bien des égards, mais j'aurais crainte de me montrer indiscrète sur quelques uns. Alors, s'il vous plait, expliquez-moi donc comment une province française arrive à se différencier du reste du Canada sans être acculturé au reste du pays. Et même si je ne suis pas une férue de botanique, je dois admette que votre mention de médicaments particuliers à cette région m'intrigue..."

Ses doigts s'étaient refermés sur sa fourchette, mais ne semblaient pas pressés de s'enfoncer dans la chaire tendre de la viande qui refroidissait paisiblement dans son assiette, son regard rencontrant celui de sa collègue à la fin de sa tirade. Qu'elle continue ainsi et toutes les deux finiraient par faire tâche au milieu de cette tablée à discuter sans manger.

par non uccidere.

Il reste là, assis à la table des professeurs, à essayer de faire bonne figure alors qu’il rêverait simplement de se retrouver seul, avec ses pensées. Priam déteste les repas, encore plus quand il s’agit de gros festins, que ce soit pour fêter quelque chose ou non. Et le voilà à manger à petite bouchée des mets, certes, délicieux mais qui ne remplaceront jamais la sensation d’excitation qu’il ressentait à l’idée de manger ces mêmes mets lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent. Il tourne en rond dans son assiette avant de tourner sa tête vers son collègue, Monsieur Robards (@heaven robards). Il ne s’est même pas rendu compte qu’ils étaient finalement assis à côté l’un de l’autre. « Ces festins sont d’un ennui » qu’il lâche parce qu’il sait que son collègue n’en pense pas forcément moins. Ses doigts entourent son verre qu’il attrape d’une main ferme, portant celui-ci à ses lèvres afin de boire une bonne gorgée d’eau. Il pense à la charge de travail qui l’attend, à éduquer des gosses qu’ils ne le veulent pas forcément. Et il repense au besoin de son ex-femme d’avoir d'en avoir alors que lui préférait les fuir – pourtant voilà un plan qui tombe à l’eau, alors qu’il se retrouve entouré d’enfants et d’adolescents à longueur de journée.

Festin de Janvier
@priam delbero

Robards n'avait rien contre les festins. Il en avait même de bons souvenirs d'enfants. Mais il devait admettre que c'était bien plus drôle à la table des élèves qu'à la table des professeurs, d'autant plus qu'il devait montrer l'exemple, ce qui le souciait assez peu, il devait l'admettre, mais la directrice lui avait fait confiance à condition qu'il sache se tenir, alors il faisait le minimum syndical. Cela dit, il devait bien admettre que la nourriture était toujours aussi bonne. Il se serait simplement bien plus amusé s'il avait mangé avec ses filles plutôt que de surveiller les gosses qui osaient s'en approcher. Loin de ses préoccupations parentales, son voisin de table était aussi coincé qu'un balai dans le derrière de la Dio, ce qui ne lui ressemblait guère. Il avait essayé de se montrer digne, le bruit de ses couverts tapant dans son assiette avec une fréquence digne d'un poufsouffle le convainquit qu'il était plus prêt de faire un peu de batterie que de danser sur la table.

En témoignait la petite phrase qu'il lui lâcha l'air de rien. C'était surtout l'aspect formel qui ennuyait Robards mais il se régalait. Il n'avait jamais aimé les formalités, encore plus quand elles traînaient en longueur, mais manger était une formalité dont il s'accordait volontiers, à condition qu'ils ne durent pas des heures. "P'tite suggestion d'un habitué de l'ennui : j'imagine de nouvelles formes de retenues créatives. Au cas où. Imaginez Morgan... si je lui demandais de couper l'herbe du terrain de Quidditch entièrement à la serpe, par exemple, ce serait particulièrement amusant sur le papier. Surtout de voir sa tête en le lui annonçant, mais il faut penser à l'après. Par exemple : que faire pendant les heures où il va brûler ses genoux sur le gazon ? Et là, on comprends que c'est une mauvaise idée. Malheureusement, je m'en suis rendu compte que dix minutes après qu'il ait commencé. Toujours réfléchir en avance à des retenues possibles." Haussant les sourcils avec un p'tit air entendu, Robards fit une grimace qui ressemblait vaguement à un sourire avant de porter à sa bouche un morceau de porc en sauce. Il va de soi qu'il évita de lui dire qu'à l'heure actuel, il tentait d'imaginer des retenues passablement sadiques pour le sale môme qui osait draguer Emily juste sous ses yeux.

par non uccidere.

( TOPIC COMMUN — festin d'hiver )
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« T'étais pas capable de choisir ? » C'est la voix d'Elvira qui te tire finalement de ta concentration absolue. Tu en sursautes presque, cuillère toujours en main. « Oh non, c'est pas ça... » Tes grands yeux doux qui se lèvent vers elle, et le rouge te monte presque aussitôt aux joues. « J'sais pas comment tu fais, moi j'ai déjà trop bouffé, j'vais déjà devoir rouler jusqu'à ma salle commune... » Elle continue sur sa lancée, et ça te laisse au moins le loisir de respirer. « Tu veux que je t’aide à rouler jusqu’à la Tour des Serdaigles ? » Un coup d'oeil à Kate, qui est passée à votre hauteur. Tu gardes ton sourire aux lèvres, gêné, mais tu réponds tout de même à Elvira avec ce qui te reste d'assurance, dès que l'attention revient sur toi. « J'ai gardé de la place. » Tout simplement. « J'ai promis aux elfes de toutes les goûter et de leur faire un rapport sur leurs nouveaux essais. » Tu en baisses les yeux, contemples les cinq parts. Il aurait été plus facile d'en prendre une petite bouchée de chaque. De t'en tenir à ça. Mais t'es si gourmand, Nathan.

« Nathan ! A ce rythme tu ne vas pas pouvoir monter sur un balais... Repose cette part ! » Hélène a vu ton assiette. Hélène en est indignée. Elle tend son assiette pour essayer de t'inciter à lui en donner une. Mais tu peux pas, tu le sais. Tu rougis de plus belle, empêtré dans tes mots dans un pauvre désir de te justifier. « Je peux pas, j'ai promis ! ... Et puis c'est pas comme si je tenais sur un balai dans tous les cas... » Trop maladroit. T'avais arrêté les cours de vol dès que t'avais pu, et c'était au moins un soulagement pour ça. Mais t'avais presque honte, maintenant. Honte de devoir te mettre à la tâche du goûteur, sous les regards accumulés de toutes ces jolies têtes qui t'entouraient. Au moins, l'attention d'Hélène s'en va sur Kate. T'en as le rouge encore plus férocement aux joues, en comprenant qu'on te reprochait (sur la plaisanterie) de monopoliser les desserts. « J'ai juste promis. » que tu répètes. Comme si quelqu'un allait t'en vouloir. « Tant qu'à prendre une bouchée pour goûter, autant manger la part entière, non ? ... » T'essaies au moins de t'en persuader. Une inspiration, un regard pour Elvira. « ... Tu veux partager ? » Ça t'a pris un sacré élan de courage pour proposer ça. Mais te voilà. Nathan plein de bonnes résolutions. Continue comme ça, mon gars.

par non uccidere.

hors jeu:

( festin de janvier )

discrétion de mise, assis à la table sans un bruit.
le regard perdu sur une assemblée à l'écoute attentive d'une directrice pleine de vie et de bon sentiment quant à cette nouvelle rentrée de janvier. une nouvelle année qui commence, 1985 se grave doucement. et nous, pauvres petits sorciers reprenons les choses comme elles s'étaient arrêtées avant que l'année ne vienne à changer.
étrange sentiment de se dire qu'un an passe alors que rien ne change réellement. trop obnubilés par les histoires, et les ragots... par les rires et les évolutions lentes.
mais moi, je le vois, ce monde que vous ignorez tous. il est ténébreux et calme mais il est rassurant aussi quelque part.
et alors que la directrice se rassoit, que les victuailles s'accumulent sur la table, j'entends les verres tinter entre eux se souhaitant bonne année. et la rumeur des conversations s'élève toujours plus haut à mesure que le temps s'étire.
c'est intarissable, presque risible mais c'est ma berceuse... et un retour conforme à la vie de tous les jours. de ces sorts qui s'exécutent silencieusement. le regard qui s'élève sur les bougies flottantes, du temps nuageux qui bercent ces dernières mais qui ne menacent presque pas.
c'est doux la magie, c'est majestueux... et j'aimerais ne pas être simple spectateur.
mais qui suis-je ?

le couvert qui cogne doucement l'assiette, signe de résilience. le regard qui se perd dans celui de la cadette @lola puddifoot, un sourire léger avant de le détourner pour regarder autour, les actions sur les quatre tables.
une chevelure brune qui dénote dans le paysage, un regard perçant qui conte avec élégance mais dont la voix ne parvient pas jusqu'à moi. silencieuse sorcière de mon point de vue mais le sourire nait comme si. oui, comme si sa conversation était pour moi. et rien que pour moi.
se lever après le dîner, mélanger les couleurs.
après tout le vert n'est pas si loin du jaune, si ?
et malgré l'ombre qui se déplace jusque dans le dos de @lexie rowle, j'entends avec inquiétude les derniers mots d'@amalia potter. triste constatation des horreurs échangées. « bien sûr qu'elle a des amis, moi le premier. bonsoir amalia, lucie. » un sourire timide, les dents qui s'enfoncent légèrement dans la lèvre, regrettant l'intervention.
la main tremblante qui se pose sur l'épaule de sa meilleure amie serpent. « je peux m'assoir ? » les joues rouges, le regard fuyant ceux qui me toisent, tombé sur la peau albâtre de la seule qui comprend pourquoi tous ces silences.

( Pando )

festin de janvier

TOPIC COMMUN // ☾☾

Il rougit un peu, Nathan, et t'as peur de l'avoir mis inconfortable. Pourtant ça te fait juste sourire, qu'il ait autant de parts dans son assiette. Autour de vous, le brouhaha de la Grande Salle, habituel, qui te réchauffe le coeur. T'es remplie d'énergie, le retour à Poudlard qui te rend toute fébrile. Revoir tout le monde, revenir à Poudlard, et avec tout ce qu'il y avait à l'horaire pour l'hiver et le printemps, le monde n'arrêterait pas de tourner. « Tu veux que je t’aide à rouler jusqu’à la Tour des Serdaigles ? » Tu rigoles à la remarque que te lance @Kate Hawkins, lui faisant signe de la main. T'étais contente de la revoir et t'espérait pouvoir la croiser plus tard. « J'ai gardé de la place. J'ai promis aux elfes de toutes les goûter et de leur faire un rapport sur leurs nouveaux essais. » T'as le sourire qui se glisse sur tes lèvres. Il est tellement mignon, Nathan, et tu aimais cette relation qu'il partageait avec les elfes de maison. « C'est trop cool, ça. » T'es sincère, et tu vas pour lui proposer de lui donner un coup de main quand Hélène lance une remarque à Nathan. Tu secoues la tête, te tournant vers Nathan qui paraissait un peu gêné. « J'ai juste promis. Tant qu'à prendre une bouchée pour goûter, autant manger la part entière, non ? ... » Tu acquiesces, le regard un peu attiré vers le reste de la Grande Salle, par tout le monde qui se promène. « Tout à fait. Faut tenir ta promesse, tout de même. » Tu lui donnes un sourire, observant la panoplie de couleurs et de saveurs dans son assiette. « ... Tu veux partager ? » La proposition te surprend un peu, mais te fait sacrément plaisir. Tu acquiesces, attrapant une fourchette pas bien loin. « J'adorerais ça. » Tu contemples l'assiette, ne sachant pas trop où commencer. « Allez, on va leur faire un compte-rendu détaillé. On commence par celle au caramel ? » C'est ta saveur préférée, après tout, et tu ne vas certainement pas résister. Sourire aux lèvres, l'esprit léger.
De retour à Poudlard, chez toi.

par non uccidere.

( TOPIC COMMUN — festin d'hiver )
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« Tout à fait. Faut tenir ta promesse, tout de même. » Elle regarde ailleurs, mais elle te répond tout de même. Et elle comprend, Elvira. Elle n'a pas l'air de te juger, ou d'essayer de vouloir réfréner tes envies de tout manger. Ça finit par te donner des ailes, étrangement — et voilà que tu te lances. Voilà que tu lui proposes de partager, et sur le coup tu te demandes quelle mouche t'a piqué. C'est irréfléchi.
Elle ne voudra jamais.

« J'adorerais ça. » Ça te fait sourire, Nathan. Les lèvres qui s'étirent, la douceur qui se pose sur ton visage entier. Elvira veut bien partager. « Allez, on va leur faire un compte-rendu détaillé. On commence par celle au caramel ? » Tu hoches la tête avec un peu trop d'enthousiasme. Le coeur battant la chamade, et aucune idée de la couleur que tes joues ont dû prendre au moment où Elvira s'est penchée avec sa fourchette vers ton assiette. « D'accord, parfait. Je te laisse commencer. » Parce que t'es galant, Nathan. Que le simple fait qu'Elvira veuille participer, t'aider, te fout des papillons dans le ventre et te donne envie de tout lui avouer maintenant. Mais tu te retiens. Tu souris. La laisses commencer. Déterminé à suivre le bon déroulement de la fin de soirée.

Finalement, le festin aurait pu bien plus mal se terminer.

par non uccidere.

hors jeu:

topic commun 004

"Vos excuses sont inutiles, c'est un plaisir de vous écouter. Et à dire vrai, vous avez éveillé ma curiosité à bien des égards, mais j'aurais crainte de me montrer indiscrète sur quelques uns. Alors, s'il vous plait, expliquez-moi donc comment une province française arrive à se différencier du reste du Canada sans être acculturé au reste du pays. Et même si je ne suis pas une férue de botanique, je dois admette que votre mention de médicaments particuliers à cette région m'intrigue..."

Catriona bien que souriante de nature, était encore plus souriante en ce moment. La joie de partager sa passion était toujours grande. En fait, il n'était pas surprenant qu'elle soit professeure considérant à quel point elle aimait partager ses savoirs. Elle commença par expliquer à sa collègue que la religion avait joué un rôle important dans la conservation du français. Par la suite, des lois avaient été mises en place pour protéger la langue et la culture. Le Québec était bien vivant et avait sa propre identité. "C'est beau à voir, vraiment" ajouta-t-elle. Puis, pour ce qui est des médicaments propre à cette région, elle ajouta que plusieurs plantes nordiques étaient des sources importantes de produits médicinaux. "Je pourrai vous montrer bientôt, je suis en train de faire des expériences dans les serres." Elle espérait vraiment que Louise viendrait un jour avec elle dans la serre. Elle voulait lui montrer les aspects secrets de la serre, ce qui la rendait un peu magique aux yeux de Catriona. Après s'être étendue sur le sujet un peu, elle s'intéressa un peu plus à Louise: "Avez-vous un groupe d'art cette année? Si oui, que prévoyez-vous enseigner?" Catriona étant curieuse de nature et quelque peu érudite, elle s'intéressait vraiment à ce que Louise allait offrir comme savoirs.

@louise dio

( FESTIN DE JANVIER )
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« On dirait que les bonnes manières non plus ne sont pas pour toi. » Elle n’avait pas remarqué la présence de la petite Rowle, perdue dans les pensées méthodiques d’un emploi du temps à plein temps. La vision embrumée entre l’idée d’une réussite scolaire parfaite, d’une administration divine et d’une prétention au rôle de préfet en chef soufflé par les mots de Gwendolyn. Des idées qui fusent et s’arrêtent immédiatement que les mots de sa comparse vipère vise. « On ne vous apprend pas à manger convenablement chez les rouges ? » Elle sent les points d’Amalia se tendre, le corps se raidir et les mots s’aiguiser comme des lames de rasoir. L’adolescente, prise entre deux joutes verbales, ne peut s’empêcher de jeter des regards acerbes à la belle Rowle, calmant le feu qui brûle ses lippes. « Lexie… Quel non plaisir de te voir ici. Encore à te chercher des amis alors que tu n’en auras jamais ? » Les mots de la lionne sont terribles, et à son tour Lucie ne peut s’empêcher de dévisager Amalia. D’un geste rapide, elle s’empresse d’attraper son livre pour frapper doucement la cuisse de la lionne, calmant la folie de sa langue. « Bien sûr qu'elle a des amis, moi le premier. Bonsoir Amalia, Lucie. » La voix de Joshua se rajoute à la myriade volcanique et féminine qui embrume la grande salle. « Je peux m'assoir ? » La main qui se pose docilement sur l’épaule de la louve au regard venimeux apaise les tensions présentes. Lucie ne peut s’empêcher de pincer par avance la cuisse de sa meilleure amie, connaissant l’envie inavouable de mordre de nouveau. « Joshua, tu es le bienvenu. Nous allons finir comme les chevaliers de la table ronde ! » Boutade qui ne se veut pas si drôle au vu du mal-être que ressent la Rosier face à un groupe de monde. C’est donc par la froideur qu’elle use de pudeur. « J’espère que tu as travaillé tes potions pendant ces vacances d’ailleurs. » Elle ne peut s’empêcher de détourner le sujet de la conversation, délaissant l’animosité pour la scolarité.

par non uccidere.

Le rire sort de ses lippes, surprenant parce qu’il n’est pas capable de l’empêcher. @Heaven Robards sort une tirade assez drôle sur ses plans machiavéliques et le temps semble moins au ralenti. Finalement ce festin peut être agréable, s’ils se mettent à deux pour créer de supers retenues pour à la fois s’amuser et donner une bonne leçon aux élèves qui sont de petits clowns agaçants (ce qu’il était d’ailleurs à l’époque de Poudlard). « S’ils se mettent à plusieurs, y aura moins de risque de brûlure et ça pourra apprendre à plusieurs élèves agaçants d’arrêter de l’être ». Y a un sourire malicieux qui vient d'apparaître sur ses lèvres, et il dévore une nouvelle bouchée de son plat, essaye de réfléchir à son possible dessert tout en se disant qu’il finira obèse à force de manger et de boire de l’alcool. Peut-être même qu’à force de se punir pour avoir gâché son futur, qu’à force de rester dans le passé, il finira alcoolique. Mais Priam se fiche bien des répercussions de son mauvais comportement tant qu’il trouve toujours un peu de bonheur là-dedans. « Faire nettoyer les pupitres plein de potions renversées, c’est plutôt pas mal aussi. Et peu ragoûtant pour les élèves. » La fatigue se lit sur son visage – autant que l’amusement que cette conversation lui procure. Il rêve d’un bon café et d’une bonne nuit de sommeil alors que ses yeux dévient pendant quelques secondes vers ses collègues comme s’il cherchait à apercevoir quelqu’un.

( FESTIN DE JANVIER )
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Elle adore ses banquets, ses retrouvailles avec les élèves. Le cœur qui s’est senti vide pendant l’hiver. La peur de croiser le regard de la solitude amer, de la famille absente. Son cœur désarçonné, abandonné à la triste lanterne de ses battements cardiaques. Alors de sa robe bleue marine, elle admire, savoure de revoir les milles bougnes qui rythment son quotidien. Les bousculades, les rires, les discours, elle se souvient de ses moments comme d’un ricoché des souvenirs. Elle offre son sourire délicat aux plus doux de ses élèves et à ses collègues favoris, avec qui elle passe la soirée à discuter. Son corps ignore la chevelure masculine du professeur de potion, le laissant à ses occupations auprès du professeur de vol. Elle s’intéresse à écouter les conversations, participer activement, vantant les mérites du club de tarot et de l’association féminine. Les revendications trop fortes bien présentes dans ses mots adorables, elle ne peut s’empêcher de débattre, discourir dans le calme et la bonne humeur. C’est ainsi qu’elle se retire dans la soirée pour rejoindre sa chambre discrètement, avec une grande aisance. Son départ laisse un parfum lilas parmi les professeurs et les élèves, comme pour rappeler la présence de cette matrone protectrice.

Spoiler:

par non uccidere.

» topic commun -- sur le terrain.
» topic commun -- matin du match.
» topic commun -- dans les gradins.