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 sky is falling down. | ft. lexie rowle

 
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Joshua Puddifoot
Joshua Puddifoot
hogwarts ID : hufflepuff, maison des gentils et des fidèles. -- sixième année, plus que deux ans.
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MessageLun 8 Juin - 10:53

( sky is falling down. )


le monde s'élance dans une nouvelle danse. alors que le ciel se macule de noir, que l'encre vient à colorer les nuages blancs d'une journée des plus enneigées.
douce météo sur l'irlande, de ces hivers que nous envient les plus au sud, et nous râlons de cette neige qui vient à rendre le monde bien trop lisse.
j'aime la neige, parce qu'elle étouffe les bruits inutiles, parce qu'elle est pure. mais ce que j'aime davantage c'est quand l'obscurité vient grignoter les légères paillettes qui brillent en son sein. quand l'obscurité finit par avaler les dernières traces de pureté pour finalement ne briller qu'à un seul endroit : le ciel.
et le regard se perd doucement dans cette mer agitée de nuage épais qui ne laisse rien entrevoir, pas même la lune. le ciel est morne et pourtant des plus captivants.
la façon dont les nuages se mouvent, la façon que le ciel a de briller même à travers l'épais amas de cumulus. deviner quelle constellation se cache derrière celui-ci ou encore celui-là.
le nez qui pointe vers le haut, les yeux qui brillent finalement comme deux étoiles au milieu de la nuit.
le léger soupire qui s'échappe d'entre les lèvres élève dans le ciel la vapeur d'une haleine chaude, danse doucement parmi les nuages avant de disparaître.
le monde est si vaste et nous si insignifiant.
les bras posés sur la rambarde à réfléchir à ce qui pourrait se produire demain. quel temps annonce-t-il ? est-ce que j'aurais la chance d'observer la pleine lune ? où devrais-je, à nouveau, l'imaginer derrière les ténèbres d'une nuit sans lumière ?
le temps s'agite doucement, et les pensées viennent prendre place. le regard se voilant légèrement, le froid venant mordre la peau qui reste libre.
malgré l'uniforme de l'école, la cape, l'écharpe et les gants à la couleur de la maison des gentils, le froid s'immisce où il peut. et malgré cette douleur légère, le regard reste perdu dans un monde contemplatif, ne trouvant grâce qu'à travers l’œil du passionné.

le monde arrête doucement de tourner, la tête retombe lourdement dans un présent plus dur. et le soupir est las. les bras engourdis par le poids posé dessus, je finis par sortir de mes rêves au bruit de la porte qui s'ouvre.
tour interdite aux élèves d'ordinaire si les cours ne sont pas donnés. ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. malgré cette consigne, le stress ne vient pas prendre d'assaut le cœur qui tambourine légèrement dans la cage thoracique.
le regard se porte sur la poignée qui tourne doucement et le sourire qui se glisse est sincère.
nul besoin de savoir qui cela peut être, avant même que la porte ne s'ouvre sur le visage connue, le parfum venait enivrer l'extérieur. parfum reconnaissable entre mille tant il a été côtoyé durant ces six années.
les yeux sombres qui la fixent, attendant d'entendre la porte se refermer derrière elle. « tu te fais désirer maintenant ? » un brin d'humour, mais les joues rougissent seules. la témérité n'était pas un trait caractéristique de ma personnalité. « je plaisante. » obligé de revenir sur sa déclaration qui se voulait seulement taquine, le regret et le doute qui viennent me prendre à la gorge, de peur qu'elle se vexe... à tort. elle qui comprend même les silences. « le ciel est magnifique. » bien que l'obscurité engloutissent le monde qui nous entoure, nous y compris.
malgré cette doucereuse délivrance de ne faire parti d'aucun monde, brille en son sein l'amitié improbable entre un blaireau perdu et une vipère lisse d'émotion. « ta journée s'est bien passée ? »


( Pando )


@lexie rowle
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Lexie Rowle
Lexie Rowle
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MessageVen 19 Juin - 21:05
( sky is falling down / @JOSHUA PUDDIFOOT )
▿     ▿     ▿     ▿     ▿     ▿     ▿    ▿     ▿     ▿

Tu observes avec cette même habitude les flammes danser, lasse de voir les gens défilés. La salle commune des verts est pleine, pourtant personne ne t’intéresse. Tes pensées ne sont concentrées que pour une unique personne et tu attends avec impatience de pouvoir la retrouver. Alors pour une fois, tu laisses les autres à leur occupation, tu ne te bats pas pour le fauteuil au coin du feu, tu ne te prends pas non plus la tête avec Ogden, ni ne menaces d’élèves pour qu’ils terminent tes devoirs à ta place. Tu ne fais rien, parce que ce soir tu n’as pas besoin d’eux pour te sentir exister. L’heure se rapprochant, tu finis par te lever pour prendre tes affaires, savourant chaque nouveau vêtement que tu enfiles. Les gants, le bonnet, l’écharpe et la cape, parce que là où tu vas les nuits sont froides.

Tu quittes la salle commune d’un pas léger, comme toujours, pressée de le retrouver. Tu arpentes les couloirs, joues avec les ombres que tu laisses sur ton passage, la gamine que tu ne peux laisser derrière toi. Et finalement tu atteins la plus haute tour, celle qu’il chérit avec tant d’amour. Tu grimpes les dernières marches escaliers, celles qui te conduisent au plus près des étoiles, mais seule l’une d’entre elles mérite ton attention. La porte s’entrouvre, le froid mord ton visage, même si c’est largement supportable, peut-être est-ce la vision du jaune te réchauffe aussitôt. « tu te fais désirer maintenant ? » Le sourire mutin s’imprime sur ton visage devant ses mots taquins et tu continues de l’aborder alors même qu’il semble s’excuser. « Je sais. » Tu sais surtout que si n’importe lequel de tes camarades avait osé te répéter ces mots, il se serait manger une avalanche d’injures et de reproches. Mais pas avec Joshua, jamais pour Joshua. « le ciel est magnifique. » Tu lèves les yeux à ton tour sans être capable d’apercevoir un dixième de ce qu’il est capable de voir. Le ciel est noir. Et peut-être que ton âme, trop sombre, t’empêche de déceler sa beauté.

« Le ciel est magnifique ici aussi, loin de cette rambarde. » Tu t’efforces de ne pas donner d’ordre, mais les vieilles habitudes ont la vie dure. Alors tu tends ta main comme pour t’excuser du ton que tu emploies et pour le rapprocher encore un peu de toi. Tu n’aimes pas la hauteur, encore moins le vide alors tu tentes de ne pas regarder vers le bas. Même si la fierté t’aurait bouffé avant que tu ne puisses te l’avouer. « ta journée s'est bien passée ? » La question te permet de détourner ton attention. « Des ennuis avec une vieille chouette, ça m’a valu des heures de colle. La routine. » Ta moue se renfrogne en repensant à cette humiliation et cette punition que de devoir te coltiner Vinicombe. Tu réalises que le ton que tu emploies est redevenu tranchant et c’est d’une voix plus douce que tu t’efforces de continuer. « Longue histoire. Parle-moi de ces étoiles plutôt. » Parce qu’avec lui tu n’as pas besoin de parler, encore moins de crier pour qu’il s’intéresse à toi. Alors pour une fois, c’est toi qui t’intéresses à lui, parce que joshua c’est peut-être la seule personne que tu pourrais écouter pendant des heures.

par non uccidere.
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Joshua Puddifoot
Joshua Puddifoot
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MessageMer 24 Juin - 9:28

( sky is falling down. )


la beauté du monde n'est peut-être rien en comparaison au regard mordoré de lexie. en vrai, je ne me rends pas forcément compte que le monde est différent avec ou sans elle.
mais s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que je préfère mille fois plus le monde où elle est. depuis que je suis à poudlard, j'ai eu des moments difficiles de ceux qui se font, malheureusement, harceler. par les dits purs, par les dits durs.
et je n'ai jamais réussi à avoir assez de caractère pour leur faire face, préférant le silence ou la désinvolture. me déconnecter totalement du monde pour réussir à protéger cette chose qui battait bien trop fort pour vivre en paix. mon inspiration ? mon admiration ? elles venaient de cette fille qui avait croisé mon regard dans le train, qui avait choisi de faire de moi son ami, et non son bouc-émissaire. elle avait décidé de m'aimer avec force, et j'avais  tout fait pour lui rendre la pareil. l'aimer pour ce qu'elle était, et non pour ce qu'elle essayait de projeter aux autres.
on se défendait différemment, tous les deux. elle sortait les griffes quand je tournais le dos. elle attaquait la première, là où je me laissais mordre.
elle était un exemple parfait, mais je sentais la douleur dans ses regards haineux. je sentais la peur dans ses paroles venimeuses... et je voyais la résilience chaque fois qu'elle blessait.
elle était merveilleuse, lexie. d’innombrables qualités que l'on ignorait au profit de ses maigres défauts. et après six ans à la côtoyer presque tous les jours, à l'aimer chaque fois plus fort... à en devenir la meilleure amie qu'elle est aujourd'hui, j'arrive à desceller chaque humeur dans chaque parole. le jeu, la défense, le rôle, et la sincérité.
la douceur qu'elle m'accorde est unique, et je l'apprécie à sa juste valeur.

un maigre sourire étire la commissure de la lèvre alors que le regard tombe dans le sien, dans la légère pénombre, observant l'ombre de son corps se mouvoir et le bras tendu dans ma direction.
attrapant doucement sa main, les doigts qui glissent lentement contre sa paume avant de se refermer et d'arriver près d'elle. « si on veut. » bien que le ciel soit observable de la même manière, d'un côté comme de l'autre.
détourner la conversation, la ramener sur terre. le ton est sec, la journée n'est donc pas bonne... espérons qu'elle le devienne maintenant qu'elle était là. rien ne me touche, je sais parfaitement que l'humeur n'est pas dirigée directement vers moi, et je souris doucement. la main qui se sépare de la sienne pour glisser sur son dos et frotter avec force.
je ne la forcerai jamais à raconter ses malheurs, et je vois qu'elle a besoin de détourner le monde d'elle. pour une fois, ne pas être le centre d'attention... et vivre dans cette bulle que nous avons réussi à créer tous les deux.
rien que nous deux.
« et bien... » le sourire qui revient dessiner la joie sur le visage juvénile d'un puddifoot, je fais quelques pas vers la rambarde sans pour autant en être trop proches, attrapant les épaules de la vipère pour la forcer à m'accompagner.
les doigts longilignes qui courent sur le coup de la verte et argent, l'index qui finit par se poser sous le menton et la force à regarder le ciel. « pour commencer, ne pense pas qu'il y a un en bas, ne regarde qu'en haut. » meilleur moyen d'affronter le vertige. « c'est comme ce vieux dicton : voir le verre à moitié plein et non à moitié vide. si tu regardes en haut, il n'y a pas d'en bas. » levant le bras vers le ciel, je pointe un point invisible. « là, tu as la constellation du centaure avec son étoile l'alpha du centaure, et dans son sillage tu as la galaxie d'andromède. » le doigt glisse sur la peau albâtre avant de venir se marier avec les doigts de lexie, la rassurer tout en captant son attention vers le ciel. « au vu de l'heure, derrière ce nuage, tu as la lune... brillante et en trois-quart pleine. » tourner doucement pour regarder dans notre dos. « derrière ce nuage là, tu as les grosses étoiles : sirius juste ici, et là, procyon. on la voit surtout en hiver, dommage que tu ne puisses que l'imaginer. attends. » sortant de ma cape ma baguette, j'use du sort : lumos avant de sortir un parchemin de la même poche. « c'est mon devoir, j'ai dessiné quelques étoiles dont procyon... hm. » un rapide coup d’œil et pointe la baguette sur l'étoile. « là, c'est une sous-géante mais elle est quand même plus brillante que notre soleil. et à côté d'elle, une naine blanche. c'est ce qui la rend si exceptionnelle... deux étoiles pour un même système. »

le regard qui se fixe, les mots qui s'arrêtent de s'échapper d'entre les lèvres. la passion qui laisse place au doute, le sourire qui s'efface doucement, le regard pétillant qui s'abaisse vers le sol.
et de mon conseil de regarder toujours vers le ciel pour éviter de regarder la terre n'arrive pas à faire son chemin jusqu'à moi. « je dois t'ennuyer... » le parchemin qui s'enroule doucement, la baguette qui reste figée sur sa lumière intense qui perd en intensité chaque fois que le doute vient mettre un coup supplémentaire à l'égo. « je sais que tu as peur des hauteurs, et ça m'empêche pas de t'emmener dans le ciel. je suis un idiot. » les dents qui viennent s'enfoncer doucement dans les lèvres, le regard désolé qui s'enfuit dans les nuages.
si je pouvais me faire tout petit, sans doute que je le ferai. « tu veux qu'on redescende ? »


( Pando )


@lexie rowle
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