How dare you - Lexie

Lexie et Callum - how dare you .

Encore un samedi de plus passé à exécuter les ordres d’un vieux gars frustré. Beaucoup diront que c’est entièrement de ma faute, qu’il me suffirait seulement de mieux me conduire. Mais ça veut dire quoi ça ? Mieux se conduire. Mieux se conduire par rapport à qui ? J’vois des gars qui emmerdent des petits toute la journée et on leur dit rien. Moi j’vole simplement une fiole dans la réserve et on dirait que c’est la fin de leur monde. Je ne me conduis pas mal. Je fais simplement ce que je veux. Et puis qui a écrit ce vieux règlement ? J’veux dire, je sais que j’ai pas le droit de voler, mais si on autorisait certains élèves à utiliser des potions dont ils ont fondamentalement besoin, il y aurait beaucoup plus moins d’infraction.

J’avais juste besoin d’un peu de bile de tatou pour ma potion d’Aiguise-Méninges. Avec l’examen de métamorphose qui arrive, j’voulais juste un coup de pouce. Sinon c’est mort pour les ASPICS je suis foutu.

J’vois pas l’intérêt de nous apprendre des trucs si c’est pour nous interdire de les faire. C’est encore là toute la logique de cette école, on nous apprend à devenir des grands sorciers mais dans la pratique, on doit rester aussi inoffensif que des chatons sevrés.

Le point positif c’est que cette semaine j’suis pas tout seul, j’ai entendu le vieux parler à quelqu’un, à l’autre bout de la salle. Il lui a donné les mêmes ordres qu’à moi, il aurait mieux fait de nous les donner en même temps. Mais bon, la logique ne fait pas parti de ce monde. J’ai essayé de voir qui c’était mais avec tous ces trophées, j’ai rien vu. J’vais juste attendre qu’il se casse pour aller voir la compagnie dont j’ai hérité.

Je jette un œil à ma corvée, une tonne de médaillons, de coupes, de distinctions sont empilées et juxtaposées. Il faut tout dépoussiérer et bien sur, sans avoir recours à la magie. Baguettes prohibées.

J’entends la grande porte claquer, il est enfin parti. Je n’attends pas une demie seconde pour me diriger vers mon camarade de retenue.

Et merde.

S’il y a bien une personne que j’veux pas voir ici c’est elle, avec ses grands yeux et sa tête de petite noble hautaine. Je la regarde avec mépris. Alors je sais que ce n’est pas à moi de la détester mais à elle. J’ai essayé de l’entuber, j’ai perdu. Fin de l’histoire. Mais non, je peux pas passer à autre chose, ça m’agace au plus haut point. Je la toise.

« Fais chier. »

Je me retourne, je gaspillerai pas plus de mon temps avec elle.

️Pando

how dare you
@callum vinicombe

L’odeur de poussière qui règne dans la pièce te donne envie d’éternuer et tu es tant énervée que tu n’as même pas envie d’admirer les objets qui t’entourent, la beauté des lieux. Tu râles, tu te plains, tu grognes même, mais rien n’y fait. Tu seras puni pour un crime que tu n’as presque pas commis. Bien sûr, les bombabouses étaient à toi. Elles étaient même dans ta poche droite. Mais non, tu n’as pas fait exprès de les jeter, elles sont malencontreusement tombées. Tout ce grabuge parce que tu n’avais pas supporté ce couloir trop silencieux. T’aurais pu te retenir, parce que c’était pas destiné à être utilisé de cette façon. En fait, tu aurais pu t’en sortir sans trop de dégâts, ça aurait pu passer pour une blague idiote, si tu ne t’étais pas attaqué à la mauvaise personne. Alors quand ce prof a supposé que c’était toi - parce que c’était toi - tu l’as pris comme une attaque personnelle. Et personne n’a le droit de s’en prendre à toi sans en subir les conséquences. De toute façon, tu n’as jamais su tenir ta langue, personne ne te le reprochera. Sauf lucie, quand elle découvrira que tu as encore fait perdre des points à ta maison, et tu sais qu’elle l’aura très vite compris.

Alors, quand tu te retrouves dans cette pièce, tu te dis que tu ne l’as pas mérité mais qu’au moins tu seras à l’abri pendant quelques heures. Le seul problème à tes yeux c’est que le professeur a pris soin de t’enlever ta baguette, tu le maudis – dans ta tête-, l’insultant de tous les noms de gobelins dont tu connais l’existence. T’es trop fière pour exécuter ce qu’il te demande de faire. Tu ne peux pas te rabaisser à réaliser des tâches dont seuls les moldus rêvent. Tâche ingrate, punition répugnante. Tu sais qu’il l’a fait exprès, que t’enlever ce qui fait de toi une sorcière est la pire des punitions. Et la vérité c’est que sans baguette tu te sens bien désarmée. Tu le regardes s’éloigner, l’air désespérée. Puis pour couronner le tout, à peine la porte claquée que surgit devant toi le pire des alliés.

Il te regarde, tu le regardes, puis il tourne les talons.

Bien sûr, tu sais qui il est, même si tu le voulais, tu ne pourrais pas oublier ce qu’il t’a fait. Ça remonte à un petit moment maintenant. Mais une fois t’avais parié que Potter se prendrait un cognard en pleine tête. Il a essayé de t’entuber, toi Lexie Rowle. Alors forcément quand tu l’as découvert, t’as voulu lui faire sa fête. Finalement, bien que tu te souviennes plus comment, vous êtes parvenu à un accord, même si tu l’as toujours en travers de la gorge. Depuis, c’est un peu la guerre froide, vous vous observez sans jamais vous parler, même s’il vous est déjà arrivé de vous recroiser. Tu l’entends râler et s’éloigner. Mais le sourire qui s’étend sur tes lèvres montre que tu es bien décidé eà ne pas laisser passer. « Pas très courageux de me fuir, vinicombe. » Les mots appuyés sur son nom, rien que pour montrer à quel point tu te souviens. « Je me demande qui tu as arnaqué pour te retrouver là. » Là aussi tu te souviens. On sentirait encore la rancœur au fond de ta voix. Tu aurais dû l’éviter comme tu l’as si souvent fait. Mais pas aujourd’hui. Parce que aujourd’hui, tu as besoin de lui. « J’ai décidé de te pardonner. » Tu marques une pause, te délectant de tes prochaines paroles. « À condition, bien sûr, que tu fasses ma part de travail. De toute façon, tu dois avoir l’habitude chez les moldus. »

par non uccidere.

Lexie et Callum - how dare you .

Pardon ? Il me fatigue tous ces petits lord, ils pululent dans tout Poudlard et ils ont tous l’impression d’être unique. Cette Lexie avec ses manières de princesse écervelée me sort par les yeux. Et plutôt que de me laisser me calmer dans mon coin, voilà qu’elle me cherche. J’ai envie de faire tomber l’étagère sur sa tête. Ensevelie sous les coupes et médailles, elle fera sûrement moins la maline. Mais je me contiens. J’suis pas un gars violent. Du moins je le suis pratiquement plus. Pas très courageux ? Pas très courageux. Je boue. Je serre le poing.

La colère. C’est pas simple pour moi. La colère. La colère.

Je la sens monter et s’accroître devant son débit de parole insensé. De quoi elle me parle ? Heureusement, cette idiote termine par de l’humour. Tu dois avoir l’habitude chez les moldus ? Comment les sorciers peuvent-ils être si peu curieux ? Je suis certainement bien plus riche qu’elle ne l’a jamais été. Mes épaules se détendent et enfin, je me retourne.

Je plante mon regard dans le sien pour qu’elle puisse lire toute la moquerie dans la prunelle de mes beaux yeux.

« Dis moi Rowle, j’aimerais vraiment savoir ce qui te permet de penser que ton pardon à une quelconque valeur à mes yeux ? »

Je fais tomber toutes les coupes posées sur l’étagère à ma droite, un grand vacarme envahi la pièce, l’écho des objets roulants sur le sol semble interminable.

« Et je me sens.. Comment dire.. D’humeur travailleuse, certainement à cause de mes origines moldus. Tu as vraiment l’air de t’y connaître sur la question d’ailleurs, j’ai trouvé ta remarque très pertinente. »

Je ré-itère mon geste sur une deuxième étagère, tandis que le sol se jonche de vieilleries poussiéreuses, mon sourire s’étend sur mon visage. Le bruit du métal sur la vieille pierre est très désagréable.

« La journée va être très longue Rowle sans coopération. »

Je regarde une dernière fois le désordre que j’ai réussi à mettre en l’espace de quelques minutes. J’ai beau m'être rajouté une bonne heure de travail, je ne peux m’empêcher de jouir de l’instant présent. J’adore le conflit et cette retenue commence réellement à devenir intéressante.

️Pando

how dare you
@callum vinicombe

Le lion et le serpent sont en cage, prêts à mordre la queue de l’autre pour gagner de l’espace.
Et tu es là, à attendre qu’il daigne te faire face. Ton sourire toujours figé sur tes lèvres, l’arrogance qui se mêle à l’ambiance déjà électrique. Tu le vois bouillir sous tes paroles et tu le regardes se retourner pour te planter son regard le plus assassin, mais tu ne trésailles pas. Tu te délectes de sa colère comme un détracteur se nourrissant de toute joie humaine.

C’est comme ça que tu agis, c’est comme ça que tu te sens en vie.

Mais tu vois son regard changer, ses pupilles prendre une teinte moqueuse plus que coléreuse. Et tu devines, à ce moment précis, qu’il ne te fuira pas une nouvelle fois. Il semble que tu aies trouvé un ennemi de taille. Alors quand il remet en question ton pardon, tu ne t’offusques presque pas, profitant de ta réponse pour le remettre en place. « Sache que mon pardon vaut tout l’or du monde. Et je ne l’accorde pas à n’importe qui. » Et c’était vrai, car rare étaient ceux qui avaient pu bénéficier de ta miséricorde, mais la vérité était que peu cherchaient à l’obtenir. Callum Vinicombe n’avait d’autre choix que de se sentir honoré de faire partie des rares privilégiés et tu t’étonnes qu’il ne prenne pas plus au sérieux cette proposition. Au contraire, celle-ci ne semble pas le satisfaire.

Tu sursautes face à son geste, esquisse un mouvement comme pour te protéger. Mais ce n’est pas toi qui est visé. Le bruit des coupes tombant de leur perchoir résonne dans la pièce. Mais toi, le bruit et le fracas, ça te connaît, même que t’adore ça. Son ton toujours moqueur que tu te surprends presque à apprécier, tu l’écoutes, cette fois-ci avec plus d’attention. Alors quand il réitère son geste et que la seconde étagère tombe, c’est un sourire diabolique qui prend naissance jusqu’au coin de tes joues. S’il voulait de la coopération, il allait être servi.

Et la vipère que tu es, se met en mouvement. Tu l’observes de tes yeux insolents, de ton regard provocant. Tu cherches un angle d’attaque car tu ne peux t’empêcher de le piquer. « D’humeur travailleuse ? Pourtant tu oses t’en prendre à des objets offerts en l’honneur de sorciers plus talentueux que toi ? » . Tu mimes de t’offusquer. En réalité, tu n’as que faire des trophées d’un autre, préférant attendre patiemment qu’on t’offre enfin le tien, qu’on te donne ce qui te revient. Tes yeux se posent finalement sur la coupe à tes pieds, que tu reconnais rapidement comme une coupe de quidditch. Et ni une, ni deux, à l’aide d’un coup de pied, tu fais rouler la coupe jusqu’à ses pieds. « C’est tout ce dont tu es capable ? »

par non uccidere.

» Honor to us all - Lexie
» (lexie) stormy night
» (élève) lexie rowle
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» sky is falling down. | ft. lexie rowle